Méthode d’analyse chimique

Méthode d’analyse chimique

Dosage du Silicium

L’analyse est effectuée selon la méthode de Parsons et Strickland (1972). Le dosage colorimétrique est fondé sur la formation du complexe sili-comolybdique qui après réduction, donne une coloration bleue intense. On n’utilisera pas de flacons en verre mais exclusivement du plastique (polyéthyléne, polypropyléne), et ne jamais filtrer l’échantillon sur filtre en fibre de verre, pour éviter la contamination d’échantillons par le verre (Aminot et Chausspied, 1983). Les teneurs sont données en micromole par litre ou µM. • Réactifs Réactif 1 : Réactif au Molybdate Pour 500 ml de réactif : Dissoudre 4g de paramolybdate d’ammonium en poudre fine dans 300ml d’eau distillée. Ajouter 12ml d’acide chlorhydrique concentré (d=1.18) mélanger et compléter à 500ml de l’eau distillée. Cette solution conservée en flacon de polyéthylène et à l’abri de la lumière, reste stable plusieurs mois. Réactif 2 : Réducteur Ce réactif réducteur est obtenu en mélangeant successivement les réactifs cidessous dans l’ordre et les proportions suivantes : – 100ml de solution de métol-sulfite. – 60ml de solution d’acide oxalique. – 60ml d’acide sulfurique à 50%. – Compléter avec l’eau distillée pour obtenir 300ml de solution. Cette solution doit être préparée juste avant l’utilisation et ne se conserve pas. Solution de Metol-Sulfite Dans 500ml d’eau distillée : Dissoudre 6g de sulfite de sodium anhydre. Ajouter 10g de métol (sulfate de p-méthylaminophénol). C Cette solution se détériore rapidement et doit être renouvelée toutes les deux à trois semaines. Solution d’Acide Oxalique Agiter 50g d’acide oxalique avec 500ml d’eau distillée, cette solution est stable indéfiniment. Solution d’Acide Sulfurique à 50% en volume Ajouter avec précaution et en mélangeant au fur et à mesure 250ml d’acide sulfurique concentré (d=1,18) à 250ml d’eau distillée. • Mode Opératoire La température des échantillons doit être comprise entre 18 et 25°C. – Introduire dans une éprouvette en polyéthyléne de 50ml, 10ml de réactif1. – Ajouter 25ml d’échantillon, boucher et mélanger. – Attendre 10 min et ajouter le réactif 2 pour compléter à 50ml et mélanger aussitôt. – Attendre 2 à 3 heurs et mesurer l’absorbance. 

Variation de la salinité dans l’Oued Seybouse

Les eaux d’Oued Seybouse à l’embouchure, présentent des salinités variant entre 0,1 et 2,50 psu avec une moyenne de 1 psu. Les valeurs élevées sont en effet le résultat des intrusions marines dans l’Oued lorsque le débit s’affaiblie (Figure 9). Les pénétrations marines ne sont font sentir véritablement qu’en septembre. Figure 9 : Variation de la salinité dans les eaux de la surface d’embouchure de Seybouse en février 2007- avril 2008, les données d’après Fekrache (2007) et Aonallah (2008). Salinité (psu)

Variation de la salinité dans l’estuaire du Mafrag

Le tableau 5 montre que la salinité des eaux de la surface de l’estuaire du Mafrag fluctue entre 1 et 5,6 psu, avec une moyenne de 3 psu, et dans les eaux du fond les valeurs ont évolué entre 6 et 24 psu avec une moyenne de 15 psu. Sur la figure 10 on remarque que la variation de la salinité dans l’estuaire du Mafrag est conditionnée par deux évènements hydrologiques majeurs, une phase d’ouverture en période humide (hiver et printemps) et une phase de fermeture en période sèche (été et automne). Durant la période humide l’estuaire étant entièrement renouvelés et occupé par les eaux fluviales et les eaux de marécages avoisinants. Il fonctionne comme un véritable fleuve avec des salinités typiquement d’eaux douces. Au printemps, les eaux de la surface ont des salinités de l’ordre de 1 à 2 spu et des salinités typiquement marines dans les eaux du fond de l’ordre de 26 à 30 spu (Figure 10 et tableau 5). En période sèche l’estuaire reste déconnecté de la mer par suite de la fermeture de l’embouchure. Les apports en eaux douces sont négligeables et l’estuaire est influencé par l’atmosphère (évaporation, mélange sous l’action des vents) et par les eaux souterraines (apports par nappe). On remarque une augmentation de la salinité des eaux de surface de l’ordre de 11 psu et une diminution de celle de fond de l’ordre de 18 psu par suite du mélange du au influences atmosphériques.

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