MISE EN ŒUVRE DU SYSTEME D’INFORMATION LOCALISEE (SIL) 

Architecture informatique du SIL

La topologie du système : La topologie du système informatique de l’OAT comporte plusieurs postes de travail reliés par des réseaux locaux et le réseau Internet. A l’intérieur d’un site, les postes de travail sont reliés par un réseau local tandis qu’une liaison Internet relie les postes de travail éloignés géographiquement. On regroupe les utilisateurs du système informatique en trois catégories : – les utilisateurs locaux : ce sont les utilisateurs qui se trouvent dans le même site que la base de données centrale et qui peuvent accéder à ce dernier via le réseau local. Ils ont la possibilité de :  Insérer des données  Mettre à jour des données  Consulter des données – les administrateurs locaux : ce sont les utilisateurs locaux qui ont le privilège d’administrer la base de données centrale. Ce sont eux qui peuvent intégrer les données envoyées par les partenaires éloignés dans la base de données centrale en contrôlant la validité et la conformité des données. – les utilisateurs éloignés : ce sont les partenaires qui peuvent accéder à la base de données centrale via le réseau global (Internet) et ce en consultation ou pour la transmission des données. Ils ont le droit de :  Insérer des données  Extraire des données  Mettre à jour des données Nous trouvons ci-dessous une figure montrant cette topologie . Figure III-1 : Topologie du système d’information de l’OAT

Présentation de l’architecture informatique du SIL

L’architecture informatique du SIL comprend : – une base de données alphanumérique et spatiale – une interface autonome ; – une interface en ligne ;   la base de données alphanumérique et spatiale (base de données) : Elle stocke toutes les données socio-économiques et démographiques ainsi que toutes les données qui ont une référence spatiale. C’est une composante du SIL gérée à l’aide d’un logiciel de SGBD avec une cartouche spatiale comme Oracle/Oracle spatial, PostgreSQL/PostGIS, MySQL/MyGIS, etc. La base de données nationale est localisée au sein de la cellule OAT.  l’interface autonome : C’est une application informatique développée avec un langage de développement et qui interagit avec la base de données nationale ou son extrait au niveau de chaque entité et au niveau des services déconcentrés. L’interface autonome permet de : – saisir et mettre à jour les données sociales, démographiques et économiques – administrer la base de données alphanumériques (contrôle de conformité, contrôle qualité avant intégration des données, etc.)  l’interface en ligne : C’est une application Web dynamique qui permet de consulter et mettre à jour la base de données alphanumérique pour les partenaires et les décideurs éloignés et disposant d’un accès à l’Intranet/Extranet de la cellule OAT. L’interface en ligne permet de réaliser les traitements suivants : – saisir et mettre à jour en ligne les données socio-économiques ; – transmettre les données via la messagerie électronique ou télécharger ces dernières à partir d’un autre serveur (auprès des partenaires) ; – consulter en ligne les indicateurs du tableau de bord national (TBN). 

Alternative d’implémentation du SIL 

Trois cas peuvent être adoptés comme architecture technique de l’OAT qui doit permettre l’évolution et la progression du système. Cette évolution concerne aussi bien l’application que la base de données. L’architecture proposée est conçue à pouvoir s’évoluer en fonction des technologies disponibles, de l’évolution des besoins, et de la montée en charge de l’application. Néanmoins, le choix de l’architecture doit être effectué de façon à faciliter la migration aussi bien de l’application que des données sans occasionner l’arrêt du système pour une longue durée. 

Architecture client –serveur 

La première architecture probable pour l’OAT est une architecture client/serveur dont une base de données SIG sous Mapinfo ou ArcView couplée à un SGBD. Les données socioéconomiques de l’OAT sont gérées via un SGBDR de type MS-Access. Une liaison ODBC sera établie entre l’application SIG et le SGBDR pour assurer leur intégration. L’application cliente sera constituée d’un Viewer (MapinfoProViewer ou Arcexplorer suivant qu’on adopte Mapinfo ou ArcView). Des modules applicatifs écrits en Mapbasic ou en Avenue seront greffés à l’application pour automatiser les tâches de consultation et d’édition afin qu’un utilisateur non initié en SIG puisse utiliser le système. b. Architecture client-serveur avec un serveur de base de données géographique : Nous pouvons envisager également l’achat d’un logiciel serveur de base de données géographique comme SpatialWare de Mapinfo ou la cartouche spatiale d’Oracle (Oracle spatial data cartridge). L’utilisation d’un serveur de données géographiques permet de s’affranchir des problèmes liés à l’intégrité et la sécurité des données (contrôle de l’accès). L’utilisation d’un serveur de donnés géographiques comme Oracle spatial permet de gérer au sein d’un même serveur de base de données les données géographiques et les données alphanumériques ce qui permettra de résoudre les problèmes liés à l’intégration des 2 systèmes (SIG et SGBD). Les avantages de la généralisation d’une telle solution sont nombreux : – L’administration des données géographiques serait réalisée par l’administrateur de base de données Oracle et ne nécessiteraient plus de compétence spécifique; – Les données géographiques bénéficieraient de la qualité de service des bases Oracle (sauvegarde, reprise sur panne, gestion des transactions, etc.) ; – Les données géographiques pourraient être utilisées par des applications nongéographiques; – La gestion des données géographiques ne nécessiterait plus de serveurs dédiés; – La solution Oracle est supportée par un grand nombre de fournisseurs de produits SIG, ce qui faciliterait le partage de données géographiques entre outils.