Préparation de l’extrait éthanolique de D. maritima (photo originale)

Préparation de l’extrait éthanolique de D. maritima (photo originale)

R. farinacea (Ramalinaceae) Durant 24 heures, nous avons macérer 90g de poudre de la plante dans 500 ml d’éthanol à (99,8 %) à température ambiante et dans l’ombre. Après filtration, le filtrat obtenu a fait l’objet d’une évaporation à l’ombre et à l’aide d’un agitateur magnétique pour (à 50C°) sécher le solvant (Keita et al., 1998) jusqu’ à l’obtention d’une pâte soluble dans l’eau (1,33g). Cette pâte est conservée à 4°C jusqu’à son utilisation. Sur chaque bouteille sont notés, la date de préparation, le type d’extraction et la concentration. Figure 13. Préparation de l’extrait éthanolique de R. farinacea (photo originale) c. L. pulmonaria (Lobariaceae) Le même protocole a été suivi pour la préparation de l’extrait éthanolique de L. pulmonaria. Ce protocole consiste à macérer 57g de poudre de plante durant 24 heures dans Matériel & Méthodes 28 500ml d’éthanol à (99,8 %). Après filtration et évaporation nous avons obtenu une pâte de 1,30g. Celle-ci a été, aussi, conservée à 4°C jusqu’à son utilisation. Figure 14. Préparation de l’extrait éthanolique de L. pulmonaria (photo originale)

Préparation des extraits

Aqueux a. D. maritima (Asparagaceae) Le protocole adopté est celui décrit par Bouharb et al. (2014) et Bourmita (2013). Il s’agit de mettre 230g de la plante en poudre dans un litre d’eau distillée, puis portée à ébullition sur une plaque chauffante pendant 1 heures de temps, à une température de 100 C° jusqu’ à réduction à 50%. L’opération est généralement conduite à pression atmosphérique. Après filtration le filtrat obtenu (260 ml : 0,89 g/l) est conservé dans une bouteille bien fermée et placée dans le réfrigérateur à 4°C jusqu’ à son utilisation (Rebeya et al., 2015). Figure 15. Préparation de l’extrait aqueux de D. maritima (photo originale) Matériel & Méthodes 29 b. R. farinacea (Ramalinaceae) De même que pour D. maritima, l’extrait aqueux de R. farinacea est préparé par décoction. Pendant une heure du temps, 40g de poudre est mise dans 50 ml d’eau distillée puis portée à ébullition sur une plaque chauffante à une température de 100 C° jusqu’ à réduction à 50%. Le filtrat obtenu est d’une concentration mère de 1.6g/l, conservé dans une bouteille et bien fermée et placée dans le réfrigérateur à 4°C jusqu’ à son utilisation (Rebeya et al., 2015). Figure 16. Préparation de l’extrait aqueux de R. farinacea (photo originale) c. L. pulmonaria (Lobariaceae) Pour l’extrait aqueux de cette plante, nous avons utilisé 44g de poudre pendant dans 50ml d’eau distillée, puis portée à ébullition sur une plaque chauffante jusqu’ à réduction à 50%. Le filtrat obtenu 50ml est d’une concentration mère de 1.7g/l et conservé dans une bouteille bien fermée et placée dans le réfrigérateur à 4°C jusqu’ à son utilisation (Rebeya et al., 2015). Matériel & Méthodes 30 Figure 17. Préparation de l’extrait aqueux de L. pulmonaria (photo originale) 2.5. Evaluation des effets des extraits des plantes

Effets sur la mortalité et le développement de D. melanogaster (Traitement)

Effet de l’extrait ethanolique :

Le test de toxicité consiste à exposer ou à administrer (par ingestion) de différentes concentrations d’extraits éthanolique aux larves du 2ème stade de la drosophile, dans des conditions bien contrôlées du laboratoire. Nous avons préparé trois concentrations différentes de l’extrait éthanolique de D. maritima (0.12 μg/ml, 0.25 μg/ml et 0.5 μg/ml), quatre concentrations de l’extrait ethanolique de R. farinacea (0.25 μg/ml, 0.5 μg/ml, 1.5 μg/ml et 2 μg/ml) et trois concentrations de l’extrait éthanolique de L. pulmonaria (0.5 μg/ml, 1 μg/ml et 2 μg/ml). Les extraits sont ingérés, chaque concentration mélangée à 40 g de nourriture sera divisée en quatre tubes différents. Dans chaque tube, 20 larves de deuxième stade sont placées. Le suivi de la mortalité et du développement des larves se fait pendant 15 jours (temps nécessaire pour terminer le développement). Un tube de larves témoins (20 larves) a été aussi observé. 

Effet de l’extrait aqueux

Nous avons préparé trois concentrations différentes de l’extrait aqueux de D. maritima (0.10 μg/ml, 0.20 μg/ml et 0.40μg/ml), trois concentrations des extraits aqueux des deux lichens R. farinacea et L. pulmonaria (0.20 μg/ml, 0.25 μg/ml, 0.5 μg/ml). Les extraits sont ingéré; chaque concentration est mélangée à 40 g de nourriture sera divisé en quatre tubes différents. Dans chaque tube, 20 des larves de deuxième stade sont placées. Le suivi de la Matériel & Méthodes 31 mortalité et du développement des larves se fait pendant 15 jours (temps nécessaire pour terminer le développement). Un tube de larves témoins (20 larves) a été aussi observé. chalepensis R1 R2 R3 R4 R : Répétition Figure 18. Schéma du protocole de traitement des L2de D.melnogaster 

Effets des extraits éthanolique et aqueux sur le comportement alimentaire des larves D. melanogaster

Test de comportement alimentaire sur les larves D. melanogaster : Les larves du troisième stade (L3) issues des traitements avec les extraits de D. maritima, R. farinacea et L. pulmonaria ont fait l’objet des tests du comportement alimentaire. Ces larves, sont faciles à manipuler. 50 larves non traitées sont utilisées pour l’observation des témoins. Les extraits ont été utilisés à des concentrations sublétales : 0,12 µg/ml, 0,89 µg/ml, 0,12 µg/ml, 0,16 µg/ml et 0,25 µg/ml, 0,17 µg/ml respectivement pour l’extrait éthanolique de D. maritima, extrait aqueux de D. maritima, extrait éthanolique de R.farinacea, extrait aqueux de R.farinacea et extrait éthanolique de L.pulmonaria, extrait aqueux de L.pulmonaria (voir tableau ci-dessous).

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