PREV ALENCE DES LESIONS DE SARCOSPORIDIOSES CHEZ LES BOVINS ET CHEV AUX ABATTUS

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Diagnostics et Méthodes de lutte de la sarcosporidiose

DIAGNOSTICS Selon la méthode utilisée, le diagnostic peut se faire sur un animal vivant ou sur un animal mort.

Chez les hôtes définitifs

Des méthodes coprologiques ont été employées pour détecter des infections sarcosporidiennes chez les hôtes défmitifs. Le processus consiste à rechercher des sporocystes dans les fèces des hôtes définitifs. 

Chez les hôtes intermédiaires

Diagnostic clinique Ce diagnostic est très difficile à établir car, les animaux affectés apparaissent le plus souvent cliniquement normaux. Néanmoins, la gravité de la maladie est fonction de la quantité de sporocystes ingérés (FA YER et DUBEY, 1986) et on peut constater une baisse de la production laitière, un état fébrile … Pendant la deuxième phase de multiplication, le développement des kystes peut être à l’origine des symptômes de myosite comme les difficultés de préhension et de mastication des aliments (EUZEBY, 1996).

Trichinoscopie

Il s’agit d’un examen direct des viandes et observation au Trichinoscopie. Elle consiste à écraser des fibres musculaires entre deux plaquettes de verre en plusieurs cases et réunies par deux vis de compression disposées à leurs extrémités. Ainsi, on peut voir les sarcocystes. 11-1-2-3- Au laboratoire – Histologie L’examen histologique permet de mettre en évidence les éléments figurés. Il s’agit de faire des coupes histologiques à partir des tissus musculaires connus comme étant des lieux d’élections de la sarcosporidiose ; les iames seront observées au microscope afin de déterminer les sarcocystes. -Digestion enzymatique Elle permet de vérifier si un animal est positif à l’infection des Sarcocystis. Cette technique nécessite 1 ‘utilisation de pepsine ou trypsine pour détruire les kystes et libérés les bradyzoïtes. Comme l’histologie, la digestion enzymatique se fait sur un animal mort ou lors de biopsie de masses musculaires accessibles. -Sérologie Elle fait partie des diagnostics biologiques, qui mettent en évidence une réaction de 1′ animal à l’infection des Sarcocystis. Les techniques pour détecter une réponse à cette infection sont basées sur la caractérisation de la réponse humorale spécifique et donc sur l’indentification des anticorps grâce à des réactions d’immunofluorescence indirecte(IFI), d’hémagglutination indirecte et à la méthode ELISA. En effet chez les hôtes intermédiaires, la réponse en IgM commence 3 à 4 semaines après inoculation alors que les lgG apparaissent 5 à 6 semaines après. Ces anticorps sont surtout des lgG 1 et il n’y a pas d’IgG2 ou d’IgA (GAS BARRE et al., 1984). Le principe consiste à utiliser des antigènes de bradyzoïtes qui détectent une augmentation de la circulation en IgG 56 à 63 jours après l’infection, ce qui coïncide avec le développement des kystes dans le muscle. Par conséquent, les IgG permettent de mettre en évidence une infection latente ou chronique (GASBARRE et al., 1984 ; SMITH et HERBERT, 1986 ; SAVIN! et al. 1997a). Cependant SAVIN! et al. (1997a) ont constaté que l’utilisation d’antigènes de tachyzoïtes détectait une réponse en anticorps plus précoce. Ainsi la méthode Elisa, utilisant des antigènes de tachyzoïtes semble être un test approprié pour le diagnostic des infections aigues. – La biologie moléculaire (PCR = « Polymerase Chain Reaction ») Cette technique a été utilisée dans un but de diagnostique, que ce soit sur un animal vivant (sang) ou un animal mort (muscle, système nerveux). Elle permet de détecter la présence du parasite. La méthode consiste à utiliser des amorces de fragments d’ADN du parasite dont les séquences sont connues. En effet la sonde, la plus utilisée, est celle qui code pour 1’ ARN 18S. L’amplification de la sonde reflète la présence du parasite.

METHODE DE LUTTE

Traitement 

Cnez les hôtes intermédiaires Le traitement de la sarcosporidiose est difficile car les signes cliniques sont très peu évocateurs; par conséquent il n’est possible qu’en cas de suspicion de sarcosporidiose aigue. 16 La plupart des anticoccidiens utilisés ne sont efficaces que pour éviter une atteinte grave ; en effet FAYER et JOHNSON (1975) avaient démontré que l’amprolium (100 mg/kg pendant 30 jours) diminuait la sévérité de l’affection ainsi que la taille et le nombre de kystes musculaires. D’après FOREYT (1986) le monensin, même s’il ne prévient pas la formation des kystes dans les muscles, permet une régression des symptômes. Il faut noter que bons nombres de médicaments ont fournis des résultats prometteurs au laboratoire. Cependant, ils n’ ont pas été testés chez les hôtes intermédiaires.

Chez les hôtes définitifs

Ils n’ya pas de traitement contre la coccidiose à Sarcocystis chez les carnivores. En effet, les infections sont souvent asymptomatiques, ne durent pas longtemps et se résolvent toutes seules. Il n’ya pas de traitements non plus pour prévenir le développement des sporocystes (FA YER et DUBEY ,1986). Chez l’homme, il est utilisé les médications classiques des coccidioses. Cependant, le diagnostic est rarement établi et la seule thérapeutique instituée est une thérapeutique symptomatique et palliative. 

Prophylaxie

Prophylaxie sanitaire C’est le moyen le plus efficace pour prévenir la maladie, du fait de la rareté des médicaments. Elle consiste le plus souvent à éviter la promiscuité entre les hôtes définitifs et les hôtes intermédiaires. Il faut aussi éviter la pollution, par les fèces des carnivores, des aliments destinés aux bovins et aux chevaux. De plus, il faut éviter la contamination des carnivores en leurs donnant de la viande bien cuite ou congelée (BRUGERE-PICOUX et LACOMBE, 1987).

Prophylaxie médicale

Il n’ya pas de vaccins disponibles contre la sarcosporidiose. Cependant les animaux peuvent s’immuniser par ingestion de faibles doses de sporocystes. En effet dans les conditions naturelles, les animaux sont régulièrement infectés par de petites doses de sporocystes, ce qui a un rôle de vaccination spontanée et ce qui explique le grand nombre d’infections inapparentes (RADOSTIS et al., 1997). D’ après FAYER et DUBEY (1984), les difficultés à trouver un vaccm sont liées à l’ignorance du moment où les animaux commencent à s’immuniser et à quelle doses. Conclusion première partie : D’ après les connaissances acquises auparavant, nous savons que de nombreux bovins et chevaux sont parasités par des Sarcocystis. Alors que l’infection passe le plus souvent inaperçue, ils se développent au bout de 2 à 3 mois des kystes musculaires invisibles à 1′ œil nu. Ces viandes deviennent alors des vecteurs de kystes de bradyzoïtes pour les hommes et les animaux carnivores qui les consomment. La plupart des études concernant cette maladie ont été réalisée en Europe, les résultats en provenance d’Afrique sont très rares. Notre travail expérimental a pour objectifs de déterminer, par la technique histologique, la prévalence des lésions de sarcosporidiose chez les bovins et les chevaux après abattage. 

Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre Premier : Généralités sur la sarcosporidiose
I-1- DEFINITION
1-2-IMPORTANCE
I-2-1- Importance médicale
1-2-2- Importance sanitaire
I-2-3- Importance économique
1-3- TAXONOMIE
1-3-1-Morphologie et structure du parasite
Principaux critères de diagnose différentielle de Sarcocystis sp
Les tachyzoïtes
Les kystes à bradyzoïtes
Les ookystes
I-3-2- Espèces affectées
I-3-3- Hôtes du parasite
1-3-4- Résistar1ce du parasite
I-3-5- Cycle évolutif du parasite
1-3-6- Pathogènicitè
1-3-6-1- Chez les hôtes intermédiaires
I-3-6-2- Chez les hôtes définitifs
I-3-7- Symptômes de la maladie
I-3-7-1- Chez les hôtes intermédiaires
I-3-7-2- Chez les hôtes définitifs
1-4- LESIONS
Chapitre deuxième :Diagnostics et Méthodes de lutte de la
sarcospo ridiose
11-1- DIAGNOSTICS
II -1 -1 Chez les hôtes définitifs
II-1-2 Chez les hôtes intermédiaires
11-1-2-1- Diagnostic Clinique
11-1-2-2 Trichinoscopie
II- 1-2-3 Au laboratoire
Histologie
Digestion enzymatique
Sérologie
La Biologie moléculaire (PCR)
11-1- METHODES DE LUTTE
11-1-1 Traitement
II-1-1-1 Chez le.; hôtes intermédiaires
11-1-1-2 Chez les hôtes définitifs
II-1-2 Prophylaxie
11-1-2-1 Prophylaxie sanitaire
11-1-2-2 Prophylaxie médicale
Conclusion première partie
Deuxième partie : PREV ALENCE DES LESIONS DE SARCOSPORIDIOSE CHEZ LES BOVINS ET CHEVAUX ABATTUS AUX ABATTOIRS DE DAKAR
Chapitre premier : MATERIEL ET METHODES .
I-1- PERIODE ET LIEU DE L’ETUDE
1·-2- MA TE RIEL
I-2-1- Matériel animal
1-2-2- Matériel de prélèvement
1-2-3 Matériel de laboratoire
1-3- METHODES
1-3-1 Réalisation des prélèvements
I-3-2 Conservauon des échantillons
1-3-3 Traitement des prélèvements
1-3-3-1 Microtomie
1-3-3-2 Technique de coloration
1-3-3-3-Réalisation
1-3-4 Observation au microscope optique
Observation et dénombrement des kystes
Photographie et mesures des kystes
Chapitre deuxième: RESULTATS ET DISCUSSION
11-1- RESULTATS
11-1-1 Prévalence des lésions de sarcosporidiose chez les bovins et chevaux abattus
11-1-2 fréquence de kystes en fonction de muscles prélevés
11-1-2-2- Chez les Bovins
11-1-2-3- Chez les Chevaux
11-1-3 La densité des kystes
11-1-4 La Morphologie des Kystes de Sarcocystis
11-4-1-1 Chez les Bovins
II -4-2-2 Chez les chevaux
11-1-5 La Morphométrie des kystes
11-1-5-1 Chez les Bovins
11-1-5-2 Chez les Chevaux
11-2- DISCUSSION
CONCLUSION

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