Principaux ravageurs du chou dans les sites de Mboro et de Santh Ndong

Principaux ravageurs du chou dans les sites de Mboro et de Santh Ndong

Les moyennes des espèces C. chalcites, H. undalis et S. litorallis sont quasiment nulles. La moyenne de l’espèce A. gossypii est plus importante que celles de toutes les autres espèces. Elle est plus élevée surtout en fin de culture où elle atteint une moyenne de 100 individus à la date du 04/04/2013 et 90 à la date du 11/04/2013. Vient ensuite l’espèce P. xylostella qui quant à elle, est plus importante en début de culture où elle atteint la moyenne de 50 individus à la date du 07/02/2013 et 55 individus à la date du 14/02/2013.

Discussion

Nous pouvons tirer de ses observations que les espèces C. chalcites et S. litorallis n’ont pas encore atteint l’effectif qui permet d’avoir des dégâts significatifs de leurs parts. Dans le cas de l’espèce H. undalis, bien que très peu d’individus aient été récoltés, les dégâts causés par ce Lépidoptère sont très importants. Nous pouvons dire que cette espèce a terminé la phase de sa nuisance et est en phase de latence attendant un moment propice (repiquage de nouveaux choux) pour s’exprimer. En effet l’espèce H. undalis attaque le cœur des jeunes plantules surtout en stade pépinière. Principaux ravageurs du chou dans les sites de Mboro et de Santh Ndong

Résultats

Différentes espèces ravageuses ont été récoltées sur le chou ; parmi eux: A. gossypii, C. chalcites, H. undalis, P. xylostella, et S. litorallis. La figure 8 : montre la moyenne de ces espèces pour chaque date de prélèvement dans les deux sites suivant l’âge du chou. 20 Pour l’espèce A. gossypii nous voyons bien que son nombre a augmenté avec l’âge des choux. Or nous savons que ce puceron se nourrit de la sève et que cette dernière augmente avec la taille de la plante. Nous pouvons déduire que c’est la disponibilité de la sève qui détermine la taille de la population de cette espèce. C’est-à-dire que plus nous avons de la sève plus le nombre d’individus d’A.gossypii augmente. Pour l’espèce P. xylostella, leur nombre diminue avec l’âge des choux. Ceci est compréhensible car les chenilles de P. xylostella se nourrissent des feuilles. Ces dernières durcissent avec l’âge de la plante. Les chenilles auront de plus en plus du mal pour se nourrir. Ce qui explique la diminution de la moyenne du nombre d’individus récoltés.

Comparaison de l’abondance des insectes entre Mboro et Santh Ndong

Résultats Les moyennes de tous les insectes récoltés pour chaque prospection dans les sites de Mboro et de Santh Ndong sont représentées dans la figure 9. Cette dernière nous permet de faire la comparaison de l’abondance des insectes entre ces deux sites. Figure 9 : Comparaison de l’abondance des insectes entre les sites de Mboro et de Santh Ndong. L’analyse de la figure 9 montre que c’est aux dates du 24/01/2013, 31/01/2013 et du 07/03/2013 que les moyennes des insectes récoltés à Santh Ndong sont plus élevées que ceux récoltés à Mboro. Pour les autres dates les moyennes des insectes récoltés à Mboro sont plus élevées. Cette supériorité est plus marquée pour les dates du 04 et 11/04/2013. Dans l’ensemble l’abondance des insectes est plus importante à Mboro qu’à Santh Ndong.

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. Discussion

Plusieurs hypothèses peuvent être faites pour expliquer cette importante différence de l’abondance des insectes entre ces deux sites. D’abord l’environnement cultural : en effet dans le site de Mboro, la parcelle du chou est située au centre d’une dépression. Cette dernière est caractérisée par une présence quasi permanente de l’eau de la nappe et des sols riches en matières organiques et favorables pour le maraîchage. Ce qui explique le rassemblement de la culture de diverses spéculations sur une petite surface par plusieurs producteurs. Etant donné qu’à chaque spéculation cultivée son lots d’insectes ; nous comprenons bien la richesse spécifique dans ce site. Mais aussi l’abondance des insectes car ces derniers peuvent migrer d’une parcelle à une autre. Par ailleurs, nous avons à coté des choux étudiés d’autres choux plus âgés, très attaqués et qui ne sont jamais traiter. Ils constituent de véritables réservoirs de P. xylostella. Quant au site de Santh Ndong la parcelle du chou est isolée c’est-à-dire qu’elle n’est associée à aucune autre parcelle cultivée. Ensuite le retard dans les interventions phytosanitaires : en effet à Mboro le producteur ne traite pas les choux dés qu’il y a attaque des ravageurs.

Il a tendance à attendre jusqu’à ce que les chenilles pullulent pour qu’il commence le traitement. Alors qu’a Santh Ndong le producteur traite les choux aussitôt qu’il y a attaque. C’est-à-dire qu’il ne laisse pas le temps aux ravageurs de se multiplier et de prendre de l’importance. Le pourquoi aux dates du 24/01/2013, 31/01/2013 et du 07/03/2013 que les moyennes des insectes récoltés à Santh Ndong sont supérieures à ceux récoltés à Mboro peut être expliqué par des traitements faites à Mboro avec un produit chimique organophosphoré quelques jours avant les prélèvements. Nous pouvons tirer de cela que les produits phytosanitaires influent négativement sur les populations des insectes utiles et nuisibles.

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