Quand ENGIE se reterritorialise sous l’effet du réchauffement climatique (2016-2020)

Quand ENGIE se reterritorialise sous l’effet du réchauffement climatique (2016-2020)

Les brokers d’une mondialisation

Les travaux appartenant au champ de l’ « histoire connectée » (Subrahmanyam, 1997) ont révélé le rôle clef joué par la figure du broker, du go-between (Schaffer et al., 2009) dans l’avènement d’un espace mondialisé. « Intermédiaire culturel » (Bertrand & Calafat, 2018) circulant de part et d’autre des frontières, le broker est celui qui façonne les connexions globales, qui médiatise les relations et résout les « frictions transactionnelles » 134 (Subrahmanyam, 2009). Un apport notable de ces travaux est de montrer que les « vies mobiles » 135 des brokers ont contribué à produire les premières institutions globales (Schaffer et al., 2009). Plusieurs recherches sur les Compagnies des Indes orientales ont, par exemple, mis en lumière la fonction centrale des brokers dans le mouvement d’expansion des compagnies coloniales et dans la stabilisation de fronts d’échanges entre l’Europe et l’Asie. Relatant les vies de Jadow (Sen, 2017), de Mancherji Khurshedji (Nadri, 2007) ou encore de Martin di Marcara Avachinz (Aslanian, 2018), les biographes de ces « vies globales » (Ogborn, 2008) ont montré que les Compagnies – françaises, britanniques et néerlandaises – ont réussi à se maintenir en Asie grâce au concours de ces acteurs qui, pour ce faire, ont usé de savoirs locaux et de relations sociales inaccessibles aux entreprises européennes. Reportant le regard vers ces vies circulant le long des fronts d’échanges, les travaux d’histoire connectée ont mis en lumière le maillon qui a rendu possible l’expansion mondiale et l’ « action à distance » (Latour, [1987] 2005) des organisations coloniales. 134 Je traduis. 135 Je traduis. Chapitre 3 239 Comme le souligne Amrita Sen à propos de la Compagnie britannique des Indes orientales, la revalorisation de cette figure négligée permet de saisir ce que l’élan de mondialisation des entreprises européennes doit aux hybridations cosmopolites composées dans les espaces frontaliers (Sen, 2017). D’un point de vue analytique, on comprend que l’expansion globale de ces entreprises s’explique moins par l’existence d’un plan de domination hégémonique élaboré en Europe dans le secret des Sièges que par le résultat d’une série d’arrangements locaux négociés par des brokers. Repeuplée d’histoires connectées, d’histoires de connexions, la notion de « mondialisation » se pluralise, se diversifie et vient finalement désigner les multiples procédures cherchant à relier les « quatre parties du monde » (Gruzinski, 2004). La force de ce courant de recherche est de faire voler en éclats la définition économique de la mondialisation, comme celle que donne Suzanne Berger dans son ouvrage Notre première mondialisation : Par mondialisation, j’entends une série de mutations dans l’économie internationale qui tendent à créer un seul marché mondial pour les biens et les services, le travail et le capital. (Berger, 2003) À partir de cette définition minimaliste, Suzanne Berger développe un argument suggérant que la mondialisation est devenue – au milieu du 20e siècle – une situation générale et homogène dont elle entend souligner la contingence historique en rappelant l’existence d’une « première » mondialisation qui émergea à la fin du 19e siècle. L’apparent relativisme du propos est sous-tendu par l’idée que la mondialisation, que ce soit celle du 19e ou celle du 20e siècle, est un processus uniforme et invariable. Quelle que soit l’époque considérée, il s’agit toujours du même phénomène, à savoir l’avènement d’un marché mondial unifié. Loin de cette représentation monolithique et occidentale1 d’une mondialisation conçue comme   un processus univoque, l’histoire connectée appelle à tourner le regard vers les brokers afin de voir émerger différentes formes de mondialisation. À la lumière de ces travaux et de ces discussions, il me semble pertinent et fructueux de considérer Wallace et Jessica comme des brokers, dans un sens similaire à celui que les historiennes et les historiens donnent à ce terme. Dire cela n’a rien d’évident et mérite d’être justifié. Tout d’abord parce que les champs d’études consacrés aux organisations et aux entreprises contemporaines n’ont – à ma connaissance – jamais utilisé la figure du broker pour interroger les relations entre multinationales et mondialisation. Mais aussi et surtout en raison des limites d’usage de cette notion tracées par la discipline historique elle-même. Dans leur introduction à l’ouvrage collectif The Brokered World, Simon Schaffer, Lissa Roberts, Kapil Raj et James Delbourgo écrivent : (…) go-betweens played a crucial role in making sustained encounter and interaction across different cultures possible throughout history, the « rise of the West » at the turn of the nineteenth century resulted in the homogeneisation of the modern world and their eventual disappearance. (Schaffer et al., 2009, p. 11, je souligne) Dans le passage cité ci-dessus, les auteurs avancent l’idée que l’ « homogénéisation » du monde au 19e siècle aurait conduit à la « disparition finale » 137 des brokers. Les brokers seraient donc une figure de l’histoire moderne qui n’aurait pas franchi le 19e siècle et dont l’existence serait exclusivement archivistique. Autrement dit, il n’y aurait plus, aujourd’hui, de brokers. Si l’on s’en tient aux histoires exceptionnelles de personnages comme Léon l’Africain (ZemonDavis, 2007), Ali « Wallace » (Van Wyhe & Drawhorn, 2015) ou encore Enrique de Malacca (Bertrand, 2019a), traversant les mondes, diffusant des savoirs et se métissant, il est effectivement difficile de trouver leurs équivalents contemporains. Ainsi conçu, et comme l’ont relevé Romain Bertrand et Guillaume Calafat, le 137 Je traduis. Chapitre 3 241 broker évoque la figure mythique du trickster138 – « celui qui se joue des frontières et endosse tour à tour des identités politiques et confessionnelles distinctes » (Bertrand & Calafat, 2018) – emprunté au personnel conceptuel de l’anthropologie139. À cette représentation mythifiée du broker, il me semble préférable d’opposer l’image ordinaire des « intermédiaires professionnels » (Bertrand, 2019b, p. 21) assurant la pratique routinisée des activités de traduction nécessaires au fonctionnement des institutions et des entreprises transnationales. Mobiliser cette représentation banalisée de l’activité de brokering permet de souligner sa proximité avec d’autres activités contemporaines comme celle du « knowledge brokering » décrite par Morgan Meyer pour qualifier le rôle de celles et ceux qui déplacent et traduisent le savoir scientifique auprès de différentes audiences (Meyer, 2010). À la croisée de la sociologie des sciences et de la sociologie du travail, la recherche sur le « knowledge brokering » a mis en évidence la profusion de pratiques professionnelles qui peuvent être rangées sous cette étiquette (Meyer & Brun, 2022) et le fait que ce rôle se caractérise plus généralement par la singularité de sa position « périphérique » à la croisée de différents espaces sociaux (Meyer, 2010). Cet argument recoupe celui de Sanjay Subrahmanyam, qui propose une lecture positionnelle de l’activité de brokering fondée sur un schéma de transaction incomplète et frictionnelle :(…) go-betweens really exist because transaction exist. But the mere existence of transactions, while it may be necessary, is certainly not sufficient to generate the go-between. In order for that to happen, the transactions must themselves be of a certain type, and characterized by forms of friction. The go-between is born of this transactional friction. (Subrahmanyam, 2009, p. 430) Si l’on suit cette ligne argumentaire, toute situation de transaction incomplète et frictionnelle engendre l’existence de brokers. Souscrire à cette définition positionnelle et conceptuelle permet d’étendre la pratique de brokering au-delà des limites de l’histoire moderne et de constater, en lieu et place de leur « disparition finale », leur profusion. Ces clarifications me permettent d’avancer le fait que Wallace et Jessica sont les brokers d’une certaine forme de mondialisation impulsée par ENGIE. Contre Suzanne Berger et en m’appuyant sur les travaux de l’histoire connectée, je formule la thèse selon laquelle il s’agit d’une forme de mondialisation parmi tant d’autres, qui a la particularité notable d’être en train de se faire. J’ai montré au début de ce chapitre que cette forme de mondialisation, en Chine, rentre en conflit avec la mondialisation des supply chains promue par les villes chinoises. Autrement dit, ce qu’ENGIE veut faire n’est pas encore mondialisé. Il s’agit donc d’une tentative de mondialisation qui se heurte à des incompréhensions, qui engendre des « frictions transactionnelles » (Subrahmanyam, 2009) à l’occasion desquelles est révélée la compétence de médiation de Jessica. En revenant sur les étapes de fabrication du cadre de représentation du marché urbain chinois en France, les distorsions analytiques qu’il a provoquées en Chine et son abandon face aux contradictions qu’il était incapable de résoudre, j’ai mis en évidence le fait que la mondialisation de l’exploitation privée des réseaux d’éclairage public urbain était considérée, au départ, comme une situation acquise. En reprenant et en amendant la métaphore scottienne du « voir comme », j’ai pointé la faillite d’un système de visualisation transformant les villes chinoises en un gigantesque marché privé d’infrastructures urbaines. Et c’est au moment de cette faillite – quand le système de représentation structurant la mission s’effondre et que la friction transactionnelle est à son comble – que le rôle de brokering de  Jessica se manifeste pleinement. Elle met en évidence le fait que le « marché urbain chinois » ne peut pas constituer une base solide sur laquelle ENGIE serait susceptible de s’ancrer, et c’est elle qui prend en charge la redéfinition de ce que peut être un site de transition pour ENGIE en Chine, témoignant ainsi du rôle crucial joué par le broker – en l’occurrence ici la brokeuse – dans la tentative de connexion entre une entreprise et un territoire. Dans son ouvrage Les quatre parties du monde, Serge Gruzinski se demande : « Comment les mondes se connectent-ils ? » (Gruzinski, [2004] 2006) afin de mettre en lumière et en question les circulations qui ont présidé à la mondialisation ibérique du 16e siècle. Cette question est dramatisée par le fait qu’il s’agit de connexions qui n’ont pas de précédent et qui se sont produites dans un fracas épouvantable et sanglant – « Comment ne pas d’abord évoquer le choc des premières rencontres ? » précise Serge Gruzinski (Gruzinski, [2004] 2006). S’il n’y a plus aucune raison de parler de « choc » aujourd’hui, la question consistant à explorer de quelle manière des « mondes » se connectent conserve sa pertinence. En reprenant cette interrogation, je souhaite mettre en évidence le fait que – en dépit des thèses avançant l’idée que la mondialisation est un état advenu qui fonctionnerait comme un « empire » total et totalisant (Hardt & Negri, 2000) – de multiples mondialisations restent à faire et se jouent dans la recherche de nouvelles connexions engagée par des entreprises comme ENGIE. Je souhaite également montrer que ce travail de connexion est moins le fait d’un dispositif de représentation bâti à distance que celui d’un recours à la vision de proximité et aux savoirs locaux possédés par les brokers. 

 Transformer INEO en exemple

Dans la section précédente, nous avons vu l’échec du système de représentation à distance, échec qui a mis en évidence le rôle de brokering joué par Jessica dans l’élaboration d’un site de transition en Chine. Ce travail de réajustement entre vision de loin et vision de près a révélé le fait que la mondialisation des villes chinoises ne coïncide pas avec la mondialisation qu’ENGIE cherche à faire, interrogeant le caractère déjà globalisé de ses activités. Cette section traite du retour réflexif d’ENGIE sur elle-même pour s’autodécrire afin de se reterritorialiser. Je montre que ce travail d’auto-description, dont l’ambition est de fournir aux brokers un exemple de ce qu’il faut dupliquer à travers le monde, met en jeu une série de questions concernant l’objet de la description. On va voir ainsi que la description des activités d’éclairage public glisse progressivement vers une description de l’organisation d’INEO, la filiale d’ENGIE qui exploite les réseaux d’éclairage public. En retraçant les étapes qui façonnent INEO en exemple, je souligne le déplacement du geste de description qui se produit à cette occasion et l’effet que cela a sur l’action de reterritorialisation d’ENGIE. Mon argument est qu’en décrivant une organisation plutôt qu’un type d’activité, ENGIE réoriente son effort et se lance dans la recherche d’entreprises similaires – les INEO-like – en Chine et plus largement à travers le monde. Le travail d’élaboration d’un site de transition se transforme ainsi en une recherche d’entreprises à acquérir. Je raconte la visite de deux entreprises chinoises rencontrées dans cette nouvelle perspective d’acquisition, et les problèmes que posent leur description ainsi que leur reconnaissance comme des entreprises similaires à l’exemple INEO. Le chapitre se conclut sur la reconfiguration de la stratégie de bourgeonnement d’ENGIE qu’implique la recherche d’INEO-like. Je distingue la stratégie du bourgeonnement par expérimentation, illustrée dans le chapitre précédent, de la stratégie du bourgeonnement par acquisition dépeinte dans ce chapitre. Cette dernière met en évidence le fait qu’un des enjeux cruciaux du mouvement de reterritorialisation d’ENGIE consiste à conserver une échelle d’action globale. Je propose d’appeler ce mode d’action le re-scaling. 

ENGIE s’auto-décrit

Comment ENGIE s’auto-décrit-elle ? La question de l’auto-description d’une organisation est avant tout contextuelle. Comme le montre Marilyn Strathern dans son article « From improvement to enhancement : an anthropological comment on the audit culture », la manière dont une organisation s’examine et se décrit est fonction d’une situation particulière ; par exemple, lorsqu’un audit a lieu (Strathern, 1996). S’appuyant sur l’audit de l’Université de Cambridge en 1992, elle souligne le fait que le lancement d’un audit modèle la pratique d’autodescription dans une forme pré-donnée, prescriptrice de ce que devrait être une organisation performante. Ce faisant, elle souligne la relativité des manières dont une organisation se décrit, les conflits de description qui peuvent exister et la multiplicité des moments d’auto-description. Dans une veine similaire, Antoine Hennion montre, à partir de plusieurs projets d’innovation conduits par l’entreprise Colombine, que ces projets provoquent une auto-description de ce que fait et de ce que veut faire l’entreprise, en marge des « schémas officiels (…) d’organisation et de communication » (Hennion, 2003). D’autres travaux ont mis en évidence les pratiques d’auto-description à l’œuvre dans la publication de rapports annuels (White & Hanson, 2002), sur les sites internet corporate (Park, Lee & Hong, 2016) ou encore dans les rapports des départements chargés de la responsabilité sociale et environnementale (RSE) (Lischinsky, 2011). Ces recherches rendent sensible le fait que l’auto-description d’une organisation est un processus qui s’inscrit dans une démarche spécifique qu’il est nécessaire de caractériser. Avant de rentrer dans l’étude de la manière dont ENGIE s’autodécrit, il est donc important d’insister sur le fait qu’ENGIE déploie cette pratique dans la perspective de reterritorialisation de ses activités en Chine. Dans l’avion qui nous conduit en France, Jessica m’explique qu’elle ignore à peu près tout de ce qu’est et de ce que fait INEO. Elle me raconte qu’ENGIE China s’est longtemps focalisée sur le développement d’activités gazières et que, de façon plus générale, une grande partie de ce que fait ENGIE en France et ailleurs dans le monde lui est inconnu. En Chine, ENGIE ne fait qu’une infime partie de ce qu’elle Chapitre 3 249 fait en France, justifie-t-elle. Ces réflexions m’amènent à partager mon expérience. Je lui raconte à mon tour que l’entreprise ne m’est jamais apparue d’un bloc. J’ai découvert différentes activités au fur et à mesure. En riant, j’explique que j’ignore encore la plupart des activités d’ENGIE. Cet aveu d’ignorance la surprend. Pour elle, les personnes qui sont au Siège de l’entreprise connaissent forcément toute l’entreprise. Elle prend Michel comme exemple, et évoque sa connaissance précise de ce que fait INEO. Je lui apprends qu’il a passé l’essentiel de sa carrière chez INEO et qu’il vient de rejoindre le Siège. Sa stupéfaction est complète – « en fait c’est impossible de connaître tout ce que fait ENGIE »  dit-elle en guise de conclusion. À La Défense, au 27e étage de la tour T1, lors de la première réunion à laquelle Jessica assiste en France, Michel rappelle les changements récents qui ont affecté l’organisation de l’entreprise : Avant 2016, on était organisé selon un principe de spécialisation géographique. On faisait certains types d’activités dans certains types de pays. À partir de 2016, on est devenu une organisation décentralisée où chaque entité géographique est censée représenter l’ensemble des métiers du Groupe. Ça veut dire qu’on fait tout, partout. Donc, il faut faire du INEO en Chine, et dans tous les autres endroits où il n’y en a pas.

Table des matières

Introduction
Chapitre 1 Le monde en projet d’engie
1.1 Que fait ENGIE lorsqu’elle parle du réchauffement climatique ?
1.1.1 Avoir un soupçon sur ce que dit ENGIE
1.1.2 Écouter ce que fait ENGIE lorsqu’elle parle du réchauffement climatique
1.1.3 De la référence au monde au monde de la référence
1.1.4 Différents mondes formés par différentes entreprises
1.2 Analyse sémiotique du discours de positionnement d’ENGIE
1.2.1 Traduire le réchauffement climatique en transition énergétique
1.2.2 Essayer de faire exister la scène de la transition énergétique
1.2.3 Le monde de la transition énergétique
1.3 La fabrication laborieuse d’un monde
1.3.1 La performativité en question
1.3.2 Fabriquer un monde exemples par exemples
Chapitre 2 Apparition et disparition d’une centrale sur l’île de Lubang
2.1 À Lubang, aux Philippines
2.1.1 Donner à voir un système technique invisible
2.1.2 Promettre une infrastructure, positionner une multinationale
2.1.3 Prolonger d’un rapport le récit du projet
2.2 À La Défense, en France
2.2.1 Réécrire le récit, éprouver le projet, renforcer le récit
2.2.2 Maintenir actifs des intérêts pluriels
2.2.3 Rompre le fil du récit
2.2.4 La stratégie du bourgeonnement
Chapitre 3 Eclairer en Chine, éclairer la Chine, éclairer engie
3.1 ENGIE peut-elle se mondialiser dans la mondialisation chinoise ?
3.1.1 D’une mondialisation à l’autre
3.1.2 Voir les villes chinoises comme ENGIE
3.1.3 Les brokers d’une mondialisation
3.2 Transformer INEO en exemple
3.2.1 ENGIE s’auto-décrit
3.2.2 Trouver des INEO-like en Chine
3.2.3 Le re-scaling d’ENGIE
Chapitre 4 Frictions tactiques et échecs stratégiques
4.1 La formule stratégique d’ENGIE
4.1.1 Les positions de la stratégie
4.1.2 Comment la Harvard Business Review raconte la stratégie d’ENGIE
4.2 Les pulsations de la stratégie
4.2.1 La remontée stratégique des récits tactiques
4.2.3 La stratégie à l’épreuve du cours de Bourse
Conclusion

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