Rôle des antioxydants dans la lutte contre le vih et le sida

SOMMAIRE

DEDICACES & HOMMAGES
REMERCIEMENTS
RESUME
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
SIGLES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION
MOTIVATIONS
OBJECTIFS
GENERALITES 
1. Rappel sur les Antioxydants
1-1- Les radicaux libres
1-2- Les antioxydants de l’organisme
1-3- Rôle des antioxydants dans la lutte contre le vih et le sida
1-4- Méthodes d’étude des antioxydants
2. Rappel sur le système immunitaire
2-1- Définition de l’immunité
2-2- Différents types de réponse de l’immunité
2-3- Immunostimulation – Immunomodulation
2-4- Le système du Complément
4- Rappel sur le système cholinergique
4-1- Parasympathomimétiques directs
4-2- Parasympathomimétiques Indirects
4-3- Quelques structures chimiques
5- Monographie des plantes
III TRAVAUX PERSONNELS 
1. METHODOLOGIE
1.1. ETUDE PHYTOCHIMIQUE
1.2. DOSAGES
1.3. EXTRACTIONS
1.4. CHROMATOGRAPHIE
2. ETUDE DES ACTIVITES BIOLOGIQUES
2.1. DETERMINATION DE L’ACTIVITE ANTIOXYDANTE
2.2. DETERMINATION DE L’ACTIVITE DE FIXATION DU COMPLEMENT
2.3. DETERMINATION DE L’ACTIVITE ANTI-CHOLINESTERASE
3. RESULTATS
3.1. ETUDES PHYTOCHIMIQUES
3.2. TESTS BIOLOGIQUES
4. ANALYSES ET DISCUSSION
5. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
6. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
7. GLOSSAIRE
8. FICHE SIGNALETIQUE

Rappel sur les Antioxydants

On nomme antioxydant, toute substance qui lorsqu’elle est présente en faible concentration comparée à celle d’un substrat oxydable, retarde ou prévient de manière significative l’oxydation de ce substrat (Cavin, 1999). Le stress oxydant En situation physiologique il y a un équilibre parfait entre la production d’espèces réactives de l’oxygène et les systèmes de défenses antioxydantes. On parlera de stress oxydant lorsqu’il y a un déséquilibre profond entre antioxydants et pro-oxydants en faveur de ces derniers, ce qui conduit à des dégâts cellulaires irréversibles (Pincemail et coll.1999).

Les radicaux libres

Plusieurs fonctions de l’organisme reposent sur une série de réactions chimiques que l’on regroupe sous le terme oxydation. Des molécules appelées radicaux libres sont les produits de dégradation naturels de l’oxydation. D’une part, la production de radicaux libres est utile parce que ces derniers peuvent aider les cellules du système immunitaire à lancer une attaque contre des tumeurs, des bactéries et des cellules infectées par des virus. Cependant, la production d’une grande quantité de radicaux libres sur une période prolongée risque de causer des problèmes pour l’organisme. Leur effet n’est pas sans rappeler celui de la rouille sur une voiture (http://www.catie.ca/herb_f.nsf 05-03-2007). Origines des radicaux libres La pollution de l’environnement (automobiles, industries) génère les espèces réactives de l’oxygène.
• Le tabac : une bouffée de cigarette contient environ 1014 radicaux et aussi des traces d’ions métalliques pouvant réagir avec le peroxyde d’hydrogène.
• Le vih : l’infection au vih a pour effet d’accroître la production de radicaux libres dans l’organisme. En effet, le vih endommage l’intestin de sorte qu’il soit moins apte à dégrader et à absorber les nutriments présents dans les aliments. Ces dommages surviennent lors des stades très précoces de l’infection au vih.
− L’ensemble des besoins nutritionnels de l’organisme en protéine, en vitamines et en minéraux de haute qualité augmente au fur et à mesure que le vih exerce son emprise et que le système immunitaire est appelé à répondre aux attaques continuelles du virus. Entre autres, cette réponse consiste à remplacer des quantités énormes de cellules immunitaires endommagées ou détruites par le vih. Elle consiste également à fabriquer des messagers chimiques (interleukines et cytokines), des hormones et des anticorps sur une base quotidienne, voire plus fréquemment.
− Les cellules infectées par le vih « volent » à l’organisme des nutriments essentiels dont elles ont besoin pour fabriquer de nouveaux virus de façon constante. Dommages liés aux radicaux libres .
Les radicaux libres sont caractérisés par leur grande réactivité chimique et leur courte durée de vie (Allain, 1996). De part leur nature instable les radicaux libres (ERO) sont toxiques et interagissent avec toute une série de substrats biologiques importants. Des dénaturations de protéines, des inactivations d’enzymes, une oxydation de glucose, des cassures au niveau de l’ADN avec possibilité de mutation et des processus de peroxydation lipidique peuvent alors apparaître avec des conséquences souvent irréversibles pour la cellule (Pincemail et Coll. 2002). C’est ainsi que certains radicaux libres semblent jouer un rôle dans les phénomènes de vieillissement, qui pourraient être la conséquence des dommages oxydants irréversibles accumulés tout au long de l’existence.

Les antioxydants de l’organisme

Lorsque des espèces réactives de l’oxygène sont produites in vivo, de nombreux antioxydants interviennent. Ce sont principalement des enzymes : la super oxydase dismutase (SOD), le glutathion peroxydase (GPO), la catalase et aussi des molécules de faible masse moléculaire comme le tripeptide glutathion ou l’acide urique (Cavin, 1999). Les antioxydants protègent l’organisme contre les effets néfastes des radicaux libres. Afin de se protéger contre une exposition excessive aux radicaux libres, l’organisme peut fabriquer ses propres antioxydants à partir des nutriments suivants qui se trouvent dans la nourriture et les suppléments nutritionnels :
o Cystéine
o Les minéraux comme le cuivre, le manganèse, le sélénium et le zinc
o Les vitamines du complexe B
La nourriture renferme également des antioxydants qui contribuent à protéger l’organisme,
dont:
− La vitamine C ou l’acide ascorbique ; c’est un puissant réducteur qui joue un rôle important dans la régénération de la vitamine E. il se trouve dans les légumes, le chou, le poivron, le persil et les agrumes (Cavin, 1999).
− La vitamine E (Tocophérol) ; elle joue un rôle protecteur en empêchant la propagation de la peroxydation lipidique induite par un stress oxydant. On la trouve dans les huiles végétales principalement l’huile de tournesol et de germe de blé, les noix, les amandes, les graines, le lait, les œufs et les légumes à feuilles vertes.
− Les caroténoïdes mixtes comme l’alpha-carotène, le bêta-carotène et le lycopène ; ils servent de précurseur à la vitamine A. ils sont capables de réagir avec l’oxygène et empêchent ainsi l’oxydation des constituants biologiques. Ils sont présents dans Amaranthus viridis (épinard vert), Daucus carota (carotte), Cucumis melo (melon), Capsicum annum (poivron), Brassica oleracea (chou), Mangifera indica (mangue).
− Le zinc ; il est nécessaire pour la synthèse de l’ADN, des protéines. Il protège contre les radicaux libres. Les sources alimentaires sont les germes de blé, les fruits oléagineux, les fromages, les haricots, les légumes et les céréales.

Rôle des antioxydants dans la lutte contre le vih et le sida

Les cellules du système immunitaire ont besoin d’antioxydants pour fonctionner correctement. Les chercheurs ont trouvé que les niveaux d’antioxydants présents dans certaines cellules immunitaires importantes, notamment les lymphocytes T CD4+ et les lymphocytes T CD8+, sont faibles chez les personnes vivant avec le vih (PVvih). Ce déficit en antioxydants risque d’affaiblir la faculté de ces cellules de lutter contre le vih. Il n’est donc pas surprenant de constater que les suppléments de N-Acétyl-Cystéine (NAC) une source de cystéine, ont procuré les bienfaits suivants dans le cadre d’au moins deux études :
− prolongation de la survie chez les PVvih.
− amélioration du fonctionnement du système immunitaire

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