Rapport de stage spécificités biologique et écologique d’A. variegatum, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Anatomie interne

Elle est constituée de plusieurs appareils et organes.
 Appareil digestif
Il est formé par l’association du pharynx aspirant (qui assure la succion sanguine et l’émission salivaire), de l’œsophage, de l’estomac suivis des caecums où se déroule la digestion par dégradation de l’hémoglobine, hydrolyse des protéines, fragmentation des cellules et extraction d’eau, de l’intestin et du sac rectal [21, 25]. On note aussi des glandes salivaires en grappes (ou acini) qui occupent 2/3 du corps de la tique.
 Appareil excréteur
Il est constitué par les tubes de Malpighi qui sont des organes excréteurs en paire qui s’enroulent autour des organes et qui collectent les produits nitrogénés (mélanine et guanine) émis dans l’hémolymphe par les différents organes, pour les évacuer vers le sac rectal.
 Appareil respiratoire
Chez les adultes et les nymphes, la respiration est assurée par un système ramifié formé par de fines trachéoles amenant l’air au contact des organes. Ces trachéoles se réunissent en deux trachées principales, une droite et une gauche, qui débouchent au niveau des stigmates. Ces derniers sont entourés d’une plaque stigmatique et se situent derrière les coxae IV. La respiration chez les larves se fait au travers du tégument du fait de l’absence chez cette stase des stigmates et de l’appareil respiratoire interne.
 Appareil circulatoire
Chez la tique, la circulation s’effectue par l’intermédiaire d’un cœur pulsatile allongé dorsal permettant la mise en mouvement de l’hémolymphe dans l’hemocèle. L’hémolymphe permet en partie l’oxygénation des organes, mais assure surtout le soutien des tissus internes, maintient la pression osmotique, transporte les hormones et les métabolites et constitue la principale réserve hydrique.
 Organes sensoriels
Ils sont de plusieurs types :
 Organes chémorécepteurs : formés par l’organe de Haller situé sur le tarse 1 et les palpes : ils sont sensibles aux allomones (réactions de défense), aux kairomones (recherche de l’hôte) et aux phéromones (communication intraspécifique) qui peuvent être soit des phéromones sexuelles (pour le rapprochement sexuel), des phéromones de rassemblement (pour la survie de l’espèce) ou des phéromones d’attraction-agrégation et fixation sur l’hôte (pour la fixation de plusieurs tiques sur un même site de prédilection, phénomène observé chez A. variegatum). C’est surtout l’organe de Haller qui est sensible à l’émission de gaz carbonique, dont la détection est utilisée pendant la recherche de l’hôte.
 Organes mécanorécepteurs : constitués par les soies des palpes et la pulville : ils sont sensibles au contact avec le substrat, aux vibrations, aux mouvements d’air au cours de la recherche de l’hôte, mais certaines soies sont également chémoréceptrices, nécessaires pour les fonctions gustative et olfactive.
 Yeux (ou ocelles) : sensibles aux variations de lumière, ils sont indispensables pendant la quête de l’hôte et pour éviter les prédateurs.

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