Activité antiradicalaire de l’extrait éthanolique des  écorces du tronc de Pterocarpus erinaceus

Activité antiradicalaire de l’extrait éthanolique des  écorces du tronc de Pterocarpus erinaceus

Description botanique

 Pterocarpus erinaceus est inscrite à la Pharmacopée de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (O. O. A. S.). C’est une espèce tropicale de la famille des Fabacées (Kerharo et Adam, 1974).  Le port : Pterocarpus branchu, à cime ovoïde ou arrondie. Il peut être caractérisé d’emblée par son écorce foncée, noirâtre, très lamelleuse.  Les feuilles : elles sont alternes, composées imparipennées avec folioles, elliptiques de 8 sur 4,5 cm  Les inflorescences : elles sont en sèche pendant la défeuillaison, couvrant entièrement les arbres qui sont ornementaux et visibles de loin.  Les gousses : elles sont plates, ento circulaires, mais proéminentes à l’emplacement de la graine. Figure 1: Tronc et rameau feuillé de 

HABITAT ET REPARTITION GEOGRAPHIQUE 

C’est une espèce envahissante assez commune guineenne. Pterocarpus erinaceus Moyenne Guinée et de Moyenne Casamance jachères abandonnées. Elle semble préférer les sols peu profonds, sur fond gravillonnaire ainsi que les bas de pentes et les talus. Elle est soit isolée, soit par tâche ou en peuplements clairs (Sommer et al., 1997).

CHIMIE 

Les écorces Selon Diattara (2014) et Gbohaïda des écorces du tronc de Pterocarpus (hydrolysables et condensés), de coumarines, de stérols et de terpènes. erinaceus est un arbre de 12 à 13 m, à fût droit, cylindrique, bas ovoïde ou arrondie. Il peut être caractérisé d’emblée par son écorce foncée, noirâtre, très lamelleuse. sont alternes, composées imparipennées avec elliptiques de 8 sur 4,5 cm, à pubescence apprimée à la face inférieure. elles sont en panicules, de couleur jaune et apparaissent en saison sèche pendant la défeuillaison, couvrant entièrement les arbres qui sont ornementaux sont plates, entourées d’une aile membraneuse mince, plissées circulaires, mais proéminentes à l’emplacement de la graine. : Tronc et rameau feuillé de Pterocarpus erinaceus Poir (Karou, 2006) 

HABITAT ET REPARTITION GEOGRAPHIQUE 

envahissante assez commune des savanes soudanienne erinaceus est une espèce originaire des anciennes forêts sèches de t de Moyenne Casamance. Elle colonise les savanes déboisées et les jachères abandonnées. Elle semble préférer les sols peu profonds, sur fond gravillonnaire ainsi que les bas de pentes et les talus. Elle est soit isolée, soit par tâche ou en peuplements clairs Gbohaïda et al. (2015), le screening chimique de l’extrait éthanolique Pterocarpus erinaceus a révélé la présence de flavonoïdes, de tanins (hydrolysables et condensés), de coumarines, de stérols et de terpènes. 3 est un arbre de 12 à 13 m, à fût droit, cylindrique, bas ovoïde ou arrondie. Il peut être caractérisé d’emblée par son écorce sont alternes, composées imparipennées avec 3 à 5 paires de à la face inférieure. et apparaissent en saison sèche pendant la défeuillaison, couvrant entièrement les arbres qui sont ornementaux urées d’une aile membraneuse mince, plissées (Karou, 2006). des savanes soudanienne et soudanoest une espèce originaire des anciennes forêts sèches de . Elle colonise les savanes déboisées et les jachères abandonnées. Elle semble préférer les sols peu profonds, sur fond gravillonnaire ainsi que les bas de pentes et les talus. Elle est soit isolée, soit par tâche ou en peuplements clairs . (2015), le screening chimique de l’extrait éthanolique a révélé la présence de flavonoïdes, de tanins  Le Kino Pterocarpus erinaceus fournit appelé kino, formé principalement trouvent en presque totalité sous forme d’acide kinotanique. Celui sèche, ou à une fusion potassique, donne la pyrocatéchine et la phloroglucine. Dès que le suc est exposé à l’air, il brunit par suite de la transformation de l’acide kinotanique en un phlobaphène appelé le rouge de kino, sous l’action d’une oxydase intrinsèque qui peut d’ailleurs être facilement détruite par ébullition. minérales. Selon Claus (cité par Kerharo, 1974), le kino qui fut officinal en Amérique composition suivante : • Acide kinotanique 30 à 80% • Kinoïne 1,5% ; • Catéchol (Pyrocatéchine) • Rouge de Kino ; • Acide gallique ; • Eau 13 à 15%.  Le Bois King et al. (1952) ont mis en évidence • Angolensine C16H16O cétone, • Prunétine C16H12O5qui est la 5 • Muningine C17H14O6 0,7%. Angolensine fournit, soit naturellement, soit par blessure, un produit d’exsudation formé principalement de tanins catéchiques (plus de 60 %). Ces tanins se trouvent en presque totalité sous forme d’acide kinotanique. Celui-ci soumis à une distillation sèche, ou à une fusion potassique, donne la pyrocatéchine et la phloroglucine. à l’air, il brunit par suite de la transformation de l’acide kinotanique elé le rouge de kino, sous l’action d’une oxydase intrinsèque qui peut d’ailleurs être facilement détruite par ébullition. Le Kino renferme environ 1,5 % de mati Selon Claus (cité par Kerharo, 1974), le kino qui fut officinal en Amérique Acide kinotanique 30 à 80% ; Catéchol (Pyrocatéchine) ; ont mis en évidence dans le bois une cétone et deux flavones O4 qui est la 2,4 dihydroxyphényl-1-p-méthoxyphé qui est la 5-4’-dihydroxy-7-méthoxy-isoflavone qui est la 6-4-dihydroxy-5,7-diméthoxyisoflavone au taux de Prunétine Muningine 4 produit d’exsudation de tanins catéchiques (plus de 60 %). Ces tanins se ci soumis à une distillation sèche, ou à une fusion potassique, donne la pyrocatéchine et la phloroglucine. à l’air, il brunit par suite de la transformation de l’acide kinotanique elé le rouge de kino, sous l’action d’une oxydase intrinsèque qui peut Le Kino renferme environ 1,5 % de matières Selon Claus (cité par Kerharo, 1974), le kino qui fut officinal en Amérique jusqu’en 1942 a la une cétone et deux flavones : méthoxyphényl-éthyl isoflavone, diméthoxyisoflavone au taux de 5 A l’occasion de ces travaux, les auteurs ont obtenu en outre 0,68% d’une huile jaune, 6% d’une résine rougeâtre et 3% d’un extrait contenant 25% de muningine.

PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 

Activités anti-inflammatoire, analgésique et antipyrétique 

Aux doses de 200, 400 et 600 mg/ Kg les décoctés aqueux des feuilles et des écorces des racines de Pterocarpus erinaceus ont réduit significativement l’œdème de la patte de la souris induite par la carragénine et les contractions abdominales produites par l’injection d’acide acétique chez la souris. Les deux extraits inhibent les deux phases de la douleur produite par la solution de formaldéhyde. L’hyperthermie induite chez la souris par la levure de bière a été réduite par les deux extraits (Noufou et al., 2012).

Activité anti-diarrhéique

L’activité anti diarrhéique de l’extrait méthanolique de feuilles de Pterocarpus erinaceus a été évaluée par Ezeja et al. (2012). Les résultats ont montré que l’extrait, aux doses utilisées, a entraîné une réduction importante de la diarrhée induite chez les souris par l’huile de ricin, une diminution du temps de transit des repas jusqu’à 54,8% et une réduction de l’accumulation du liquide intraluminal induite par l’huile de ricin. 

RAPPELS SUR LES ANTIOXYDANTS 

 TOXICITE DES RADICAUX LIBRES 

L’oxygène est normalement transformé en molécules d’eau au niveau de la chaine respiratoire mitochondriale. Cette réaction est cruciale puisqu’elle apporte à la cellule toute l’énergie nécessaire (sous forme d’adénosine triphosphate: ATP) pour assurer ses multiples fonctions. Mais l’oxygène peut être également une source d’agression pour les organismes aérobies (Ekoumou, 2003). Une faible partie de l’oxygène (2 à 5%) est convertie en espèces oxygénées actives (EOA) particulièrement réactives (Pincemail et al., 2001 ). Le stress oxydant se définit donc comme un déséquilibre de la balance entre la formation d’EOA à caractère pro-oxydant et les antioxydants qui régulent leur production en faveur des premières, comme le montre la figure 2. 6 Figure 2: Déséquilibre de la balance entre antioxydants et pro – oxydants (Shimizu, 2004). De nombreux facteurs sont à l’origine de ce déséquilibre, notamment les polluants présents dans l’air que nous respirons, l’eau et les aliments que nous consommons. Les rayons ultraviolets du soleil, d’autres radiations, la fumée de tabac et l’exercice sont également des facteurs qui augmentent considérablement la présence des radicaux libres dans notre système (Favier, 2003). En raison de leur capacité à endommager les cellules, les tissus et les organes, les espèces réactives de l’oxygène sont impliquées dans un grand nombre de pathologies, tant aiguës que chroniques (Gutteridge, 1993).Les radicaux libres produits sont impliqués dans les processus d’altération de l’ADN, du vieillissement cellulaire (qui est à la base de certaines maladies comme l’athérosclérose), des cancers, de la maladie d’Alzheimer, de la maladie de Parkinson… (Favier, 2003). 

 LES ANTIOXYDANTS

 Les antioxydants enzymatiques

  Le superoxyde dismutase (SOD) Le superoxyde dismutase (SOD) est une métalloprotéine qui catalyse la dismutation de l’anion superoxyde en eau oxygénée et en oxygène moléculaire. 7 La réaction est la suivante (Wade, 2013) :  La catalase La catalase est une enzyme catalysant la dismutation du peroxyde d’hydrogène selon la réaction suivante (Wade, 2013) :  La glutathion peroxydase (GPx) La glutathion peroxydase est une enzyme formée de 4 sous-unités contenant chacune un atome de sélénium incorporé dans une molécule de sélénocystéine. La GPx assure la transformation des hydroperoxydes organiques, lipidiques notamment, de type ROOH en ROH. Cette enzyme lutte contre les radicaux libres qui, s’ils sont en trop grand nombre, vont attaquer et détruire l’ADN (Lah, 2014).

Systèmes non-enzymatiques 

La vitamine E (ou α-tocophérol) L’α-tocophérol illustré par la figure 3 est le principal antioxydant contenu dans les LDL. La vitamine E interrompt la chaîne de propagation radicalaire dans les membranes en limitant la peroxydation des acides gras polyinsaturés. O HO Figure 3: Structure de la vitamine E (ou α-tocophérol) (T-OH). 2H2O2 2H2O + O2 SOD CAT .

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I : PRESENTATION DE PTEROCARPUS ERINACEUS POIR (FABACEAE)
I-1 SYNONYMES ET DENOMINATIONS VERNACULAIRES
I-1-1 Synonymes
I-1-2 Dénominations
I-2 ETUDE TAXONOMIQUE
I-2-1 Position systématique
I-2-2 Description botanique
I-3 HABITAT ET REPARTITION GEOGRAPHIQUE
I-4 CHIMIE
I-5 PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
CHAPITRE II : RAPPELS SUR LES ANTIOXYDANTS
II-1 TOXICITE DES RADICAUX LIBRES
II-2 LES ANTIOXYDANTS
II-2-1 Les systèmes enzymatiques
II-2-2 Les systèmes non enzymatiques
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES
I-1 MATERIELS ET REACTIFS
I-1-1 Matériel végétal
I-1-2 Matériel utilisé pour l’extraction et l’étude chimique
I-1-3 Principaux réactifs utilisés
I-2 METHODES D’ETUDE
I-2-1 Obtention de l’extrait éthanolique et des fractions
I-2-2 Dosage des polyphénols totaux
I-2-3 Activité antioxydante par la méthode au DPPH
I-2-4 Expressions des résultats et analyses statistiques
CHAPITRE II : RESULTATS
II-1- Extraction et fractionnement
II-2-Dosage des polyphénols totaux
II-3- Activité antioxydante par la méthode au DPPH
CHAPITRE III : DISCUSSION
III-1 Extraction et fractionnement
III-2- Dosage des polyphénols totaux
III-3- Activité antioxydante par la méthode au DPPH
CONCLUSION & PERSPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

 

projet fin d'etudeTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *