Antécédents personnels chirurgicaux

Données socio démographiques

La répartition des patients selon le lieu de recrutement était la suivante : 20 cas au service de dermatologie de l’IHS, 9 cas au service de dermatologie de l’ HALD, 9 cas au service de médecine interne de l’HALD, 7 cas au service de médecine interne du CHN Pikine et 5 cas à la clinique SUMA. La figure 7 représente la répartition des patients selon le service d’origine. L’âge moyen des patients était de 36,18 ans avec des extrêmes de 14 et 60 ans. La tranche d’âge comprise entre 30 et 39 ans représentait 30%. Le tableau V représente la répartition du genre par rapport à l’âge. Tous les statuts matrimoniaux étaient représentés avec : 32 mariés et 14 célibataires. La figure 9 illustre la répartition des patients selon la situation matrimoniale. Le tableau VI répartit la population selon le groupe ethnique : 48% de Wolof et 18% de Pulaar.

L’origine géographique

Les patients originaires de Dakar étaient au nombre de 19 soit 38% et les patients originaires des autres régions du Sénégal au nombre de 29 soit 60%. Les données concernant l’origine géographique sont illustrées sur la figure 10. La proportion de patients n’exerçant pas de profession était au nombre de 26 soit 52% contre 48% exerçant une activité professionnelle, le tableau VII montre la répartition des patients selon le secteur professionnel. Le taux d’analphabétisme représentait 18% de la population lupique, le niveau secondaire prédominait (19 malades soit 38%). La figure 11 illustre la répartition des patients selon le niveau d’instruction. Le niveau socio-économique était faible dans 60% des cas, moyen à modéré dans 38% des cas. La figure 12 illustre la répartition des patients selon le revenu mensuel. Soixante quatre pour cent (64%) de la population lupique n’avait pas d’antécédents médicaux personnels, les différents antécédents retrouvés étaient un syndrome de Raynaud (7 cas soit 14%), une atteinte cardiaque (2cas soit 4%)

Antécédents personnels chirurgicaux

Quatre vingt deux pour cent (82%) des patients n’avaient pas d’antécédents chirurgicaux, 14% avaient subi une intervention abdomino-pelvienne. Le tableau IX représente la répartition des patients selon les antécédents chirurgicaux. La grossesse était arrivée à terme dans 50% des cas, on avait noté 11 avortements, 5 morts nés, 2 ROM. Le tableau IX montre la répartition des gestantes selon la survenue de grossesse. La fréquence des avortements variait d’une patiente à une autre. Le tableau VIII représente la répartition des patientes selon le nombre d’avortement par personne Le tableau XIII représente la survenue de ménopause dans la population féminine lupique Vingt huit pour cent (28%) des patients vivaient un stress social et un stress lié à l’ignorance de leur maladie. Aucun cas de tabagisme actif ni de diabète n’avaient été retrouvés. Le tableau XIV décrit les différents facteurs de risque cardiovasculaire dans notre population d’étude.

être Ainsi, nos résultats ont montré une diversité (33espèces) et endémicité élevés (13 espèces) des Poaceae dans les formations herbeuses de la NAP du massif d’Itremo. Ces résultats contestent donc, son origine anthropique. Ce dernier est caractérisé et dominé par des espèces non-indigènes, rudérales et adventices. Mais des études plus approfondies et expérimentales doivent être effectuées pour confirmer cette originalité citons par exemple, la coparaison avec les autres formations herbeuses du Moyen Ouest de Madagascar, la datation par le carbone 14 ou encore la palynostratigraphie. L’apparition des plantes C4 est en parallèle avec l’apparition des savanes datant de huit millions d’années passées. L’étude de l’évolution des plantes C4 qui fait partie également l’objectif du projet« grasses and grassland of Madagascar » permet d’étudier l’évolution des savanes en mêmes temps. Les Chloridoideae (Eragrostis) et les Andropogoneae sont les plus représentatives des Poaceae C4. En effet, l’étude du taxon complexe en C4 avec l’évolution des formations herbeuses de Madagascar correspond très bien au genre Eragrostis.

L’un des objectifs à long terme du projet du RBG Kew et du KMCC sur « Grass and grassland of Madagascar » est la production de la flore des Poaceae de Madagascar. Ceci consiste donc à effectuer l’inventaire de toutes les espèces de Poaceae existantes à Madagascar. Les études morphologiques doivent être supportées par la biologie moléculaire. Si les études de Bosser ont été focalisés sur les hauts plateaux, les Poaceae des autres parties de Madagascar méritent des études approfondies. La mise à jour des Poaceae des hauts plateaux doit également être faite. De plus, la famille des Poaceae présentent des taxons complexes, difficiles à identifier comme le genre Eragrostis, Panicum, Hyparrhenia. La maitrise de ces taxons joue un rôle très important dans la production de la flore des Poaceae de Madagascar.

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