Carte de localisation du CNRA de Bambey

Carte de localisation du CNRA de Bambey

Présentation de la zone d’étude

Le centre national de recherche agronomique (CNRA) se trouve dans le département de Bambey situé en plein coeur du bassin arachidier et à l’Ouest de la région de Diourbel à laquelle il fait partie. Il se positionne sur la route nationale III à 120 km Est de Dakar. Il couvre une superficie de 135.200 ha soit 1.352 km2 (PAERD, Juillet 2007). La majorité de la population de Bambey est rurale et agricole. Bambey est faiblement doté en potentialités naturelles et est constitué par un relief essentiellement plat et des sols diors. Les trois grandes cultures qui y rencontrées sont le mil, l’arachide et le niébé. Le climat est de type soudano- sahélien à prédominance sahélienne. Il est chaud et sec. Les températures sont toujours élevées et variables avec un minimum de 24°c en Janvier et un maximum de 35°c en mai-Juin en moyenne. Il est caractérisé par une faible pluviosité et une forte évaporation. Quant à la pluviométrie, la variabilité inter annuelle s’est accrue. Le département est sous l’influence d’une longue saison sèche (fin octobre à fin juin) et d’une courte saison pluvieuse.

Essai de criblage au champ

Le matériel végétal est constitué par 153 lignées de niébé provenant des instituts de recherche de 5 pays : ISRA (Sénégal), INERA (Burkina Faso), IITA (Nigéria), SARI (Ghana) et UCR (Etats-Unis). L’essai a été conduit au centre national de recherche agronomique de Bambey durant l’hivernage 2017, sur une parcelle d’expérimentation infestée au champignon M. phaseolina. blocs sont distantes de 1 m et contiennent chacun 22 lignées à l’exception du dernier qui en a 21. Les parcelles élémentaires sont constituées de 02 lignes de 2m de long. L’écartement entre parcelle est de 0,75m ; la densité, 50cm entre ligne et 50 cm sur la ligne soit 5 poquets par ligne. Les répétitions sont distantes de 2,5 cm. Des observations et mesures sont effectuées au champ pour déterminer le taux de levée des lignées ainsi que l’incidence et la sévérité de la maladie au cours du stade de développement de la plante. Ces évaluations sur l’incidence et la sévérité sont essentiellement basées sur les symptômes notés.

Le nombre de pieds levés est compté sur chaque parcelle. Ainsi, le taux de levée des différentes lignées est calculé en faisant le rapport entre le nombre de pieds levés et le nombre de graines qui ont été semées (10 graines par parcelle) selon la formule ci-dessous : Pour l’incidence, il s’agit de voir le taux d’infection des plantes. Les plants attaqués sur chaque traitement aux stades ramification, fructification et maturité sont comptés et enregistrés sur tableau Excel 2010. L’incidence de la maladie y est calculée en utilisant la formule suivante : L’évaluation de la sévérité consiste à déterminer le degré d’attaque du pathogène en affectant un score à chaque plante suivant la nature des symptômes observés. L’échelle ainsi choisie, varie du niveau 1 au niveau 5 délimitant des intervalles de pourcentages d’attaque définis. Le score 1 est attribué aux plantes saines c’est-à-dire ne présentant aucun symptôme de la maladie. Score 2 :] 0-25[quelques ponctuations noires sur la tige témoignant d’un début d’attaque et un léger desséchement ne dépassant pas 25% des feuilles, sont observés à ce niveau. Score 3 : [25-50[des feuilles présentent un desséchement prononcé. Score 4 : [50-75[désigne les plantes présentant un desséchement très poussé et flétrissement. Score 5 : [75-100] inclut les plantes mortes ou atteintes à plus de 75%.

Le matériel végétal est constitué par des feuilles d’Azadirachta indica et de Lawsonia inermis. Ces feuilles ont été cueillies au CNRA de Bambey sur un même arbre et à la même date. Le matériel fongique : 24 isolats du champignon Macrophomina phaseolina obtenus à partir d’échantillons de sol infecté et de plants de niébé récoltés sur l’essai de criblage au champ et présentant les symptômes de la pourriture charbonneuse. d’une balance à précision et ajoutés dans un litre d’eau distillée contenue dans un erlenmeyer. Ce mélange est chauffé et homogénéisé sur une plaque métallique avec un barreau aimanté. Le milieu est stérilisé à l’autoclave à la température de 121°C pendant 15 minutes. Un antibiotique (chloramphénicol 500mg/L) a été ajouté au milieu afin d’éviter toute contaminations bactériennes. Le milieu ainsi préparé a été coulé dans des boîtes de Pétri sous une hotte à flux laminaire à proximité d’une flamme. Les boîtes coulées sont laissées sous la hotte jusqu’à solidification du milieu.

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