CLIMATOLOGIE

CLIMATOLOGIE

L’eau dans le sous-sol est très dépendante du climat, son influence peut être immédiate sur les réserves d’eau. Afin de démontrer le régime climatique qui règne dans notre région d’étude, il est impératif de connaître ses évolutions dans le temps et dans l’espace. Aujourd’hui de nombreuses questions se posent concernant l’avenir de la planète terre vis-à- vis des changements des caractéristiques climatiques. Le continent Africain reste le plus exposé aux soubresauts du climat [ZERROUKI, 2013].L’Algérie donc, du fait de sa situation géographique, se trouve partagée en trois zones climatiques distinctes ; la première à climat méditerranéen au Nord, la seconde semi-aride vers l’intérieur du pays (hauts plateaux) et enfin un climat aride qui caractérise le grand Sahara [ROUABHIA, 2006].Le parc national d’El Kala fait partie de la première zone, marquée par les fortes quantités d’eaux des pluies donnant naissance à un écosystème prospère et bien diversifié. Il est indispensable de commenter les données climatiques disponibles pour cette étude afin de permettre la compréhension et la connaissance du comportement hydrologiques (eaux superficielles) et la variation des réserves des eaux souterraines (approches hydrogéologiques).Afin d’étudier les caractéristiques climatiques de la région d’étude, nous avons utilisé les données climatiques de la station d’El Kala dont les coordonnées géographiques sont indiqués dans le tableau ci-dessous (Tab.10). Sur un cycle de trente-neuf ans (1971/1972 – 2009/2010), nous examinons la variation des précipitations et des températures observées à la station concernée.

Facteurs climatiques

essentiellement de la température de l’air. On appelle humidité relative de l’air le pourcentage de vapeur d’eau qui existe réellement dans l’air par rapport à la quantité maximale que pourrait contenir l’atmosphère dans les mêmes conditions de température et de pression [BRAHMIA, 2008]. Les valeurs des moyennes mensuelles de l’humidité relative de l’air à la station d’El Kala, durant vingt- six ans (1984/1985-2009/2010), sont indiquées dans le tableau n°14 (annexe).D’après la figure n°31, nous pouvons constater que l’humidité relative de l’air est élevée etles valeurs sont voisines entre elles, ceci est lié à l’existence des plans d’eau aux alentours dela région d’El Kala (Lacs, Garaets, barrages, etc.), de plus le positionnement proche par rapport au littoral. La moyenne annuelle est d’une valeur de 68,01 %.précipitations et les températures activant ainsi l’évaporation [BAHROUN, 2006]. C’est un élément climatique qui permet le déplacement du sable et d’autres particules fines et joue lerôle d’agent d’érosion, de transport et d’accumulation. Ce facteur est susceptible d’influencer les processus d’évaporation et d’évapotranspiration [MAOUI, 2006]. Les vents Nord-Ouest sont les plus violents et les plus dominants pendant tous les mois de l’année, ce qui explique le grand développement des dunes de l’Est algérien, ils sont souvent liés aux pluies dequinconces qui apportent les précipitations les plus importantes, venues de l’atlantique. Les vents du Sud-Est parfois Sud-Ouest dus généralement aux siroccos provenant du Sahara, sont plus fréquents pendant le mois d’Août avec une haute température [BAHROUN, 2006].

Précipitations

La précipitation demeure un facteur primordial, pour la réalisation d’une étude climatique[SEDRATI, 2011]. La précipitation est la quantité d’eau météorique, totale, liquide ou solide qui tombe sur une surface horizontale déterminée, appelée « section pluviométrique ». La pluie estun facteur climatique très important conditionnant l’écoulement saisonnier et par conséquent le régime des cours d’eau ainsi que celui des nappes [KHELFAOUI, 2014].Sur un cycle de trente-neuf ans (1971/1972 – 2009/2010), la variation des précipitations observées à la station d’El Kala est donnée dans le tableau n°16 (annexe) :La distribution des précipitations moyennes mensuelles illustrées dans la figure n°33 révèle que la période pluvieuse s’étale du mois de septembre jusqu’au mois de mai dont le mois le plus pluvieux est celui du mois de décembre, avec un maximum pouvant atteindre 118,23 mm ; tandis que les mois secs sont les mois de juin, juillet et août où le mois le plus sec est celui de juillet, avec une valeur minimale pouvant atteindre 2,89 mm.

D’après la figure n°34, nous constatons que l’année 2008/2009 est l’année la plus arrosée avec la valeur de 1063,90 mm/an. Par contre, l’année 1990/1991 est la plus sèche avec une valeur de 412,70 mm/an.suivant la subdivision de la saison agricole. Quatre saisons sont retenues :L’automne qui est représenté par les mois de septembre, octobre et novembre ; L’hiver qui est indiqué par les mois de décembre, janvier et février ;Le printemps, convient avec les mois de mars, avril et mai ;Le tableau n°11 englobe les valeurs des mois correspondants à chaque saison dont nos trois exemples sont représentés en quantité et en pourcentage. La répartition saisonnière est indiquée selon les fortes proportions des quatre saisons mentionnées :remarquer que, pour les précipitations moyennes mensuelles, la saison hivernale est la plus pluvieuse où il tombe 309,04mm soit 40,1% des pluies moyennes annuelles. En automne, les quantités de la précipitation est de l’ordre de 252,17mm soit 32,7% des pluies moyennes annuelles. Le printemps correspond à 24% de la totalité des précipitations (185,35mm). La saison estivale est la plus sèche, la pluviométrie déduite est la plus faible de l’ordre de 24,80mm soit seulement 3,2% de la totalité des précipitations moyennes annuelles.L’analyse des résultats obtenus des précipitations saisonnières des deux années choisies montre que, en commun, la saison hivernale est la plus pluvieuse où au cours de cette saison la forte précipitation enregistrée est de 512mm (2008/2009) et 202,1mm (1990/1991). L’été correspond à la saison sèche où la pluviométrie est faible et elle est de l’ordre de 2,9mm pourne dépassent pas les 20°C. Nous observons aussi que l’année 2006/2007 est l’année relativement chaude avec où on enregistre la valeur de 19,60 °C/an. Par contre, l’année 1973/1974 est la plus froide avec une valeur de 15,97 °C/an.

Cours gratuitTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *