Coordonnées géographiques des stations météorologiques dans la zone d’étude

Coordonnées géographiques des stations météorologiques dans la zone d’étude

Le Tableau 1 montre quelques stations météorologiques dans le bassin d’Antsirabe. Les stations 1-2-3 sont les plus proches de la zone de recherche et offrent le plus de données. La distance entre la station 1 et la station 2 est de 6 km contre 5 km entre la station 1 et la station 3. Elle est de 1.8 km pour la station 2 et la station 3. La base de l’étude climatique se fera à partir des données de la station Antsirabe-aérodrome, car c’est la seule station synoptique de la région. Les deux autres stations (Antsirabe-Pépinière et Antsirabe-Ecole) ne disposent que des données pluviométriques. Cela pourra toutefois être utile dans la mesure où l’on peut effectuer une comparaison des données dans des stations différentes et voir quelles sont les variations à une courte distance pendant une période de référence notamment pour mettre en évidence une éventuelle influence de la situation géographique. Il est à noter que même si les données obtenues des deux stations 4 et 5 sont peu pour une étude climatique (11 ans), elles serviront à étudier les variations climatiques au cours de la dernière décennie. En effet, les enquêtes ont démontré une modification marquée durant les dernières années tant dans la répartition saisonnière des précipitations que dans la variation mensuelle des températures.

LES TRAVAUX DE TERRAIN ET TRAITEMENT DES INFORMATIONS

Suite aux travaux de documentation et à la collecte des informations et données nécessaires à la recherche, les préparations ont abouti à l’élaboration des fiches de terrain (Cf. Annexe 1), quelques fonds de carte ainsi qu’une fiche d’enquête (Cf. Annexe 5). Elles ont été utilisées pendant les séjours à Antsirabe qui ont duré 10 jours. Suivant les itinéraires préétablis, la première étape dans cette phase a consisté à faire des observations sur terrain souvent perturbées et limitées par les activités anthropiques, la difficulté des terrains et l’absence d’éléments d’observations. Cette observation s’est effectuée en suivant les vallées le long du lit de la rivière principale de la Sahatsio et quelques-uns de ses affluents. L’observation a débuté dans les environs de Vinaninkarena, dans le village d’Ankarinomby, au niveau duquel la Sahatsio reçoit à sa gauche un petit affluent nommé Andavarano9. On a ensuite parcouru la rivière jusqu’en amont du bassin, au pied duFamoizankova (2365 m), au niveau duquel son principal affluent -Morarano- Andriamamovoka- prend source dans des reliefs accidentés d’origine volcanique. Cela a permis d’une part des observations au sens strict de l’ensemble du paysage et de la topographie et d’autre part, une lecture verticale des coupes naturelles rencontrées le long du lit de la rivière.

Aussi, une description minutieuse des seuils rocheux et une analyse relative des dépôts liés à l’érosion et au fonctionnement hydrologique de la rivière ont été effectuées. En effet, les coupes ont facilité l’identification des formations superficielles dans lesquelles s’écoule la rivière, mais elles témoignent surtout de la dynamique de l’encaissement de celle-ci dans son lit. Leurs descriptions ont révélé que l’érosion est d’autant plus accélérée en remontant vers le Nord du bassin. D’ailleurs, l’interprétation du paysage a permis de constater une topographie plane en aval du bassin contre une dissection assez marquée en amont. Au moins, 18 coupes ont été rencontrées le long du lit de la rivière principale (Cf. Annexe 2). Celles qui sont les plus intéressantes ont été choisies comme « stratotypes » sur lesquelles devraient se baser les grandes lignes de cette recherche. Elles feront évidemment l’objet d’une étude approfondie en vue d’obtenir des résultats nouveaux, du moins une idée sur les relations relief-formations superficielles-géologie-érosion. Cette liste s’ajoute aux autres coupes déjà étudiées dans les travaux antérieurs sur la région (RAZAFIMAHEFA, 2010), lesquelles ont été étudiées avec beaucoup de soin (Cf. Annexe 3). Les enquêtes auprès des paysans constituent la deuxième étape dans cette phase de recherche. En effet, elles ont été utiles dans la mesure où les réponses ont fourni des témoignages intéressants sur des thèmes relatifs au sujet de recherche, dont l’érosion, le climat, les inondations, les crues, les ensablements des rizières, le fonctionnement hydrologique, etc.

Cette méthode facilite la corrélation des données théoriques avec les réalités de la zone et permet également de vérifier leur cohérence ainsi que de constater s’il en existe d’autres éléments susceptibles d’apporter de nouvelles connaissances dans le domaine étudié. Les enquêtes ont été effectuées d’une manière rationnelle, car les questions posées ont visé spécialement les personnes directement concernées par l’érosion c’est-à-dire celles ayant des activités dépendantes directement ou indirectement, de la rivière Sahatsio. La sélection concerne plus simplement tous les paysans travaillant sur les terrains de culture le long de la rivière. Sur les cinq (5) communes appartenant au bassin-versant de la Sahatsio, 11 Fokontanyont été enquêtés soit 24.4 % des 45 Fokontany que renferment l’ensemble des communes (Cf. Tableau 2). Le nombre de population de chaque Fokontany concerné par les travaux d’enquêtes figure dans le Tableau 3 avec le nombre de ménages.

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