Critère diagnostique d’un épisode dépressif majeur selon DSMIV

Critère diagnostique d’un épisode dépressif majeur selon DSMIV

Selon le Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux (DSMIV), qui propose des critères diagnostiques des troubles de l’humeur, on parle d’épisode dépressif majeur lorsque tous les critères sont réunis. Ces critères principaux sont: au moins cinq des symptômes suivants doivent avoir été présents pendant une même période d’une durée de deux semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un des symptômes est soit une humeur dépressive (1), soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir. L’anxiété est une émotion courante, susceptible d’être éprouvée par tout individu. Elle se caractérise par un sentiment désagréable de crainte, d’appréhension et de mise en alerte, presque toujours associé à de riches symptômes neurovégétatifs. Le comportement d’un sujet anxieux est souvent agité et instable, il a du mal à tenir en place, à rester assis, à demeurer attentif ou concentré un long moment.

Le trouble anxieux dû à une affection médicale générale est caractérisé par des symptômes anxieux au premier plan qui sont considérés comme la conséquence physiologique directe d’une affection médicale générale. Le trouble anxieux induit par une substance est caractérisé par des symptômes anxieux au premier plan qui sont considérés comme la conséquence physiologique directe de l’exposition à une substance donnant lieu à abus, un médicament ou une substance toxique. Le trouble anxieux non spécifié permet de coter des troubles avec anxiété ou évitement phobique prononcés qui ne remplissent les critères d’aucun des troubles anxieux spécifiques définis dans ce chapitre (ou des symptômes anxieux vis-à-vis +des quels il existe des informations inadéquates ou contradictoires).

Quand évoquer un trouble anxieux?

Plusieurs types de situations doivent alerter le praticien quant à l’existence possible d’un trouble anxieux, parmi les quels: Plusieurs types de situations doivent alerter le praticien quant à l’existence possible d’un trouble anxieux, parmi les quels:- des plaintes somatiques multiples et/ ou récurrentes, non expliquées totalement par une maladie organique; par exemple des troubles digestifs chroniques; – des comportements que l’entourage ou que le patient décrivent comme anormaux et gênants sans forcément les rattacher eux-mêmes à l’anxiété: un évitement de certain lieux à cause d’une phobie, de certaines activités à cause d’un trouble obsessionnel- compulsif par exemple .

Dépression et/ ou l’anxiété au cours du diabète

Le risque de développer une dépression est trois fois plus élevé chez les patients diabétiques de type 1 et environ deux fois plus élevé chez les diabétiques de type 2 que chez les non-diabétiques. Malheureusement, la dépression chez les patients diabétiques est le plus souvent non identifiée et non prise en charge. La liaison entre stress et hyperglycémie s’explique que lors d’une situation de stress, le corps réagit en secrétant des hormones de stress soit les catécholamines (adrénaline, noradrénaline), le cortisol, le glucagon et l’hormone de croissance. Ces hormones de stress ont pour effet d’amener une hausse de la glycémie dans le but de procurer au corps l’énergie nécessaire pour lui permettre d’agir physiquement (fuir ou combattre) sur le stresseur. Toutes fois, chez les personnes diabétiques, la hausse de glycémie peut perdurer si l’insuline disponible est insuffisante ou encore absente.

La présence d’une dépression aggrave le pronostic et augmente la présence de facteurs de risque de nombreuses complications (de neuropathies, de néphropathies, de rétinopathies et de complications macro vasculaires, coronariennes), altère la qualité de vie, accentue le handicap et augmente la mortalité Parmi les diabétiques, en plus de la maladie elle-même, les modifications dans les occupations conjugales, familiale, sociale, et dans la vie personnelle sont suffisantes pour engendrer une anxiété. Les effets de la maladie, le deuil de son état de santé antérieur, les contraintes diététiques, les restrictions du temps, les fardeaux financiers, le sentiment d’handicap, la pression psychologique de la conscience d’une mort imminente, et beaucoup d’autres facteurs empêchent une vie normale, donc, il est important de déterminer les effets psychologiques du diabète .

Des études épidémiologiques constatent une prévalence plus élevée des troubles affectifs et anxieux chez les patients diabétiques que dans la population générale. Il semble exister une interaction entre diabète insulinodépendant et psychopathologie à trois niveaux: Une addiction est un mode d’utilisation inadapté d’une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance cliniquement significative. Son mécanisme psychologique se faie sujet qui essaie de remplacer son manque d’affection par un objet ou une activité, dans le but de trouver son plaisir et éviter la souffrance. Il s’agit alors du résultat d’une perte de contrôle des émotions ou d’une difficulté à gérer les émotions positives et négatives. Les personnes à risque de dépendance sont souvent des personnes anxieuses, dépressives, avec un manque de confiance en soi, qui s’adonnent facilement à un objet ou à un acte.

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