DE LA “ TERRE DES ANCÊTRES ” AUX TERRITOIRES DES VIVANTS

DE LA “ TERRE DES ANCÊTRES ” AUX
TERRITOIRES DES VIVANTS

Le rôle d’Ambohibola dans la reconfiguration de la région

 Si les segments familiaux rattachés à Ambohibola se sont dispersés dans plusieurs villages de la façade maritime sur des territoires mahafale, leur village d’origine et leur cimetière sont toujours englobés dans le territoire des Vezo d’Androka. Du point de vue administratif, Ambohibola représente un des vingt-deux fokontany de la commune d’Androka, indépendant du fokontany d’Androka (« Androka Ela-Antsikoroke »). Aujourd’hui rallié par deux à quatre taxis-brousse hebdomadaires (l’un en provenance d’Ampanihy, les autres de Tuléar), la région continue cependant d’être particulièrement 92 enclavée (Lebigre et Réaud-Thomas, 2001). Pour diverses raisons, et particulièrement les enjeux économiques associés à la production halieutique, Ambohibola occupe une place de plus en plus importante au cœur des transformations sociales et économiques qui animent la région. 

Un village tourné vers la mer 

Sur la base des généalogies de résidence et des enquêtes réalisées fin 2004, nous avons relevé 163 cases habitables et recensé 587 personnes réparties sur 154 cases enquêtées, soit un taux d’occupation de 3,8 personnes par case pour une population estimée à 622 personnes. Sur cet échantillon, il y a à peu près autant d’hommes que de femmes, avec 216 enfants de moins de 10 ans et 24 personnes de plus de 60 ans (cf. pyramide des âges en annexe 1). Près d’un quart des résidents recensés ici vivent saisonnièrement dans les autres implantations sarà de la région. Une cinquantaine d’entre eux (soit une dizaine de foyers) disposent ainsi d’une case d’habitation à Ambohibola mais vivent sur Nosy Manitsa de façon quasi permanente. La morphologie sociale du village varie donc considérablement d’un mois à l’autre (ou plutôt d’un cycle de marées à l’autre). Trois groupes principaux sont présents au village. Les Sarà représentent les deux tiers des personnes identifiées (66%). Ils se divisent en 5 lignages principaux : Temaromainty, Temarofoty, Temaroabo, Temangaro et Tekazohandatse (outre la présence ponctuelle de quelques Sarà Tetsivoky dont les implantations principales sont situées à Androka et à Lanirano). Les Tandroy (pour la plupart nés au village) et les Vezo (originaires d’Androka) représentent respectivement 15% et 13% de la population résidente du village. Les 6 % restant de la population regroupent essentiellement des pêcheurs migrants, des opérateurs commerciaux d’origines diverses (Mahafale-Tanalanà, Betsimisaraka, Betsileo…) et quelques épouses mahafale de villageois. Migrants et opérateurs commerciaux sont présents au village depuis moins de trois ans en moyenne. 

 Une activité phare : la pêche 

Depuis le peuplement du village à la fin du XIX° siècle, la pêche a toujours représenté l’activité principale de la majorité des résidents d’Ambohibola, tous lignages confondus. Lors du recueil des généalogies de résidence, 142 hommes ayant entre 8 et plus de 60 ans se sont 93 déclarés pêcheurs (moyenne d’âge 29 ans). Les suivis de débarquements en donnent 155 qui travaillent et résident plus ou moins régulièrement à Ambohibola. Parmi eux, on compte 20 pêcheurs de moins de 14 ans mais qui sont véritablement actifs en mer. A Ambohibola, un débarquement sur huit est le fait d’une femme. Elles sont 93 résidentes, de 12 à plus de 60 ans (moyenne d’âge de 30 ans) à avoir déclaré travailler en mer, essentiellement dans des activités de pêche à pied. Cependant, si l’on se base sur les suivis de débarquements, seules 46 résidentes ont effectivement été actives en mer. Toutefois, le nombre de pêcheurs débarquant plus ou moins ponctuellement au village dépassent largement les 201 pêcheurs résidents enregistrés. En 62 journées de débarquements suivis à Ambohibola, nous enregistrons plus de 400 pêcheurs différents ayant utilisé le débarcadère du village (dont près des trois quarts sont des usagers réguliers). Qu’ils soient migrants ou résidents, ils appartiennent principalement aux groupes sarà, vezo et tandroy (cf. graphe 1). 49% 32% 12% 3% 4% Sarà Vezo Tandroy Mahafale Autres Graphe 1 : Origine sociale des pêcheurs ayant utilisé le débarcadère d’Ambohibola (411 pêcheurs différents sur 62 jours de débarquements) Le secteur halieutique a subi de nombreuses transformations au cours de ce dernier siècle. Contrairement à la situation de l’agropastoralisme dans la région, des productions halieutiques de rente se sont développées depuis plus d’un siècle. Parallèlement aux productions alimentant les marchés régionaux (poissons, poulpes, gonades d’oursins), les pêcheurs ont de plus en plus d’opportunités de débouchés, notamment sur des produits à forte valeur ajoutée 94 destinés à l’exportation (langoustes, ailerons de requin, poulpes, coquillages commerciaux, holothuries…). 

 Une faible implication dans les activités agropastorales 

Une agriculture limitée Sur l’ensemble des pêcheurs résidents recensés, 8 seulement déclarent associer de façon significative la pêche à des activités agricoles. Il s’agit pour l’essentiel d’originaires des pays mahafale et tandroy ou de Vezo d’Androka résidant durablement au village. Cependant, lors des récits de vie que nous avons recueillis, plus de la moitié des pêcheurs ont déclaré s’être déjà essayés à l’agriculture, même si ce n’était que de manière très occasionnelle. Leurs plus ou moins brefs essais agricoles ont quasi tous eu lieu dans d’autres villages, particulièrement dans les implantations secondaires que sont Nengengy et l’île Nosy Manitsa. Toutefois, nous avons pu observer qu’une dizaine de pêcheurs d’Ambohibola continuent à cultiver annuellement de petites parcelles, majoritairement sur Nosy Manitsa. Aux abords d’Ambohibola, même si plusieurs champs ont été aménagés par les villageois, rares sont ceux qui continuent d’y cultiver de façon effective (un Sarà et un Tandroy à notre connaissance). A Nosy Manitsa en revanche, lieu privilégié des migrations saisonnières des habitants d’Ambohibola, on dénombre plus d’une cinquantaine de propriétaires et de champs différents dont la plupart ont été créés et bornés il y a moins d’une vingtaine d’années (cf. Partie III). Là aussi du reste, moins de 10 % d’entre eux sont occasionnellement mis en valeur. Tout ce qui y est récolté est destiné à être autoconsommé. Un élevage de faible ampleur En raison de leur spécialisation halieutique, l’élevage est une activité peu développée parmi les résidents du village. Il est cependant courant de posséder quelques chèvres et volailles en prévision des sacrifices rituels et autres obligations sociales. Les animaux sont généralement laissés libres de divaguer à proximité du village et sont regroupés le soir afin d’éviter les vols. Ils ne sont que rarement conduits jusqu’à la forêt pour paître. Seuls les enfants d’une douzaine d’années sont parfois envoyés pour accompagner les bêtes. Ceux qui possèdent un cheptel plus important confient généralement leur troupeau à un proche allié agropasteur (frère de sang ou cognat le plus fréquemment). Pour les chèvres, nombreuses sont celles qui sont transportées sur l’île pour y être livrées à elles-mêmes. De ces façons, les pêcheurs résidents du village se prémunissent contre les vols (qui restent assez courants) et limitent la charge de travail qu’impose la conduite d’un troupeau. 

Un impact croissant sur la vie de la région

 L’installation de pêcheurs a toujours été reconnue comme une aubaine par les agropasteurs de la région dont Battistini disait qu’ils vivaient dans « une autarcie économique villageoise à peu près complète » (1964 : 1). Le long de la plaine côtière, ceux-là n’ont pas hésité à créer de nouveaux hameaux en périphérie de leurs terroirs agricoles afin de se rapprocher des campements et villages de pêcheurs qui se développaient (ibid.). Les Mahafale restent aujourd’hui majoritairement impliqués dans des activités agropastorales qui génèrent peu de numéraires64. Les troupeaux sont gérés dans une optique d’accumulation en vue de leur destruction cérémonielle (la viande est rarement vendue) et les productions agricoles sont principalement destinées à l’autoconsommation. A la différence des régions agricoles du nord de l’Onilahy, les cultures de rente comme le coton, le pois du cap ou l’arachide sont ici quasi inexistantes (Lebigre et Réaud-Thomas, 2001). Dès lors, la 64 Il y a une cinquantaine d’année, Battistini (1964) estimait que le budget moyen des Vezo et des Sarà était près de quatre fois supérieur au budget moyen des Mahafale qui, s’ils possédaient un capital important représenté par les troupeaux, réalisaient peu d’échanges monétaires. 96 production halieutique apparaît de longue date comme le secteur le plus dynamique de la vie économique de la région. Les pêcheurs ont ainsi sensiblement contribué à l’amélioration des conditions de vie locale. En l’absence de transport vers Tuléar dans la première moitié du XX° siècle, ce sont eux qui par la mer organisaient l’approvisionnement de la région en denrées alimentaires lors des épisodes de disettes (Battistini, 1964). Leur présence offrit particulièrement aux agropasteurs de nouveaux débouchés pour leurs productions agricoles, de nouvelles opportunités de travail par l’apprentissage des métiers de la mer, des sources de rémunérations diverses (approvisionnements en bois, en matériaux ou en eau des villages côtiers, transports en charrettes…). Elle a surtout conduit à une implication croissante des Mahafale dans le mareyage régional de poissons et de poulpes.

 Dynamisme halieutique et désenclavement régional 

Au début du XX° siècle, les productions commerciales étaient peu nombreuses (carapaces et écailles de tortues imbriquées, holothuries, coquillages commerciaux65…). Les filières d’exportation furent essentiellement mises en place à l’initiative de commerçants étrangers (européens et indiens). Battistini (1964) notait qu’il n’existait avant 1960 qu’un seul commerçant sur les 170 km de plaine côtière entre Anakao et Androka. Celui-ci achetait divers produits halieutiques (poissons salés-séchés, poulpes séchés, coquillages commerciaux, holothuries…). Selon nos propres enquêtes, un autre commerçant exerçait aussi entre Ampalaza et Bevoalavo à cette époque. Cependant, jusqu’au milieu de XX° siècle, l’essentiel du commerce halieutique vers Tuléar s’opère en goélettes dont la plupart appartiennent à des Vezo et à des Sarà venus du Nord. Elles font halte au niveau d’Androka et d’Ampalaza où se situent les mouillages les plus sûrs. Androka, Ampalaza et Bevoalavo apparaissent donc à cette époque comme les fers de lance de l’économie régionale. 65 Sous le terme « coquillages commerciaux » nous regroupons ici diverses espèces, burgaux et casques rouges en tête, mais aussi les espèces dont les opercules cornés font l’objet d’un commerce ancien et les coquillages ornementaux (triton, porcelaine…). 97 Suite aux violentes crues de la Linta et à la délocalisation de la commune à Androka Vao vers 1970, le village d’Ambohibola prend dans la région une ampleur économique croissante. La plupart des mareyeurs désertent de plus en plus Androka et s’implantent dès lors préférentiellement à Ambohibola. Aujourd’hui, les taxis-brousse qui rallient chaque semaine Tuléar à Androka Vao font fréquemment un détour pour prendre des marchandises ou en déposer à Ambohibola (les mareyeurs font partie de leurs meilleurs clients). Plus au sud, Ampalaza et Bevoalavo restent des lieux importants du commerce halieutique, notamment pendant les trente années suivant la diffusion des filets maillants monofilament durant lesquelles la lagune sera intensivement exploitée pour la pêche au poisson. Plusieurs mareyeurs, essentiellement de langoustes, parcourent désormais le littoral depuis Tuléar ou Fort-Dauphin à bord de véhicules motorisés (4×4, camions, et même pendant un temps en avion depuis Fort-Dauphin pour le transport des langoustes). Ils amènent fréquemment des marchandises pour le compte des pêcheurs (matériel de pêche) et des épiciers-mareyeurs locaux avec qui ils travaillent (produits d’épicerie). Ils transportent aussi parfois des malades vers les dispensaires ou des pêcheurs souhaitant se rendre en ville. Le dynamisme du commerce halieutique participe donc de façon globale au désenclavement de cette région jusqu’alors très isolée (information, transport de personnes et de marchandises, débouchés). 

Ambohibola, un haut-lieu de la production et du commerce halieutique

 Plusieurs éléments démontrent qu’Ambohibola détient désormais une place prépondérante au sein de la production halieutique de la région. Les données fournies par l’entreprise de mareyage COPEFRITO concernant les achats réalisées entre Itampolo et le fleuve Menaranja pour l’année 2005 montrent que le village d’Ambohibola contribue au quart de la production de poulpes (soit 5,8 t) et surtout à plus de la moitié de la production de langoustes (soit 3,5 t) sur cette portion du littoral. Compte tenu des prix d’achat aux pêcheurs et aux mareyeurs locaux, ces deux productions ont à elles seules généré la mise en circulation au village de plus de 9200 € (23 millions d’Ariary), dont près de 1900 € représentent la marge commerciale engrangée par les mareyeurs locaux (les trois quarts de ces sommes sont imputables à la filière langoustière). Cependant, il faut noter la concurrence d’une autre entreprise commerciale de Fort-Dauphin 98 (Martin pêcheur) qui achète aussi les langoustes entre Ambohibola et Fanambosa. Les sommes mises en circulation à l’échelle villageoise peuvent en conséquence être largement majorées. De rapides projections établies sur la base des suivis de débarquement et les revenus moyens estimés par type d’activité et par pêcheur laissent apparaître que les pêches de poisson à la ligne et aux filets permettraient quant à elles de dégager plus de 40 millions d’Ariary annuels (soit 16 000 €) dont l’essentiel de la production est écoulée dans la région. Par ailleurs, si l’on se base sur les déclarations des mareyeurs d’ailerons, on peut dire qu’Ambohibola, Fanambosa, et plus accessoirement Androka et Lanirano, représentent les plus importants lieux de production de requin. Les ressources générées par cette activité sont ici difficiles à estimer à l’échelle du village mais constituent un apport monétaire non négligeable, très probablement supérieur aux sommes dégagées annuellement par la pêche à la langouste66 . Ce développement du commerce halieutique à l’échelle de la commune et même de la plaine côtière mahafale s’observe aussi à d’autres niveaux. Par exemple, la minorité des foyers de résidents qui ne pêchent pas sont tous impliqués dans le commerce halieutique. Par ailleurs, sur les quelques 5712 débarquements de pêcheurs enregistrés en 62 jours, nous pouvons affirmer que plus 9 % des acteurs identifiés sont des non-résidents d’Ambohibola. Par ordre décroissant, ils sont essentiellement représentés par : – des Vezo résidant à Androka débarquant à Ambohibola pour y écouler le produit de leur pêche en raison de la présence de débouchés plus intéressants que chez eux (notamment pour la vente des langoustes et burgaux capturés en plongée), – des pêcheurs migrants temporaires, principalement vezo et sarà, en provenance d’autres villages (Tuléar-Ankiembe, Lanivato, Itampolo, Anjahava, Fanambosa…) ainsi que quelques acteurs originaires d’autres régions de Madagascar (Betsileo, Betsimisaraka, Merina) aujourd’hui impliqués dans la pêche, 66 Nos estimations basées sur les suivis de débarquements et les revenus par activités montrent que la pêche au requin pourrait générer entre 30 et 60 millions d’Ariary annuels pour le village (soit entre 12 000 et 24 000 €) en considérant la commercialisation de tous les produits capturés par cette technique, soit la chair et les ailerons de requin mais aussi les poissons, les langoustes et les tortues. 99 – des Mahafale venus des villages alentours pour pêcher (pêches à pied principalement). Selon nous, tous ces éléments contribuent à améliorer le statut géopolitique d’Ambohibola au sein de l’ensemble régional. La réputation d’Ambohibola et d’Androka en matière de richesse des ressources est désormais bien connue jusque dans les autres villages de pêcheurs et les centres urbains comme Tuléar. 

Table des matières

PREAMBULE
INTRODUCTION : CONTEXTE ET ENJEUX DE L’ETUDE
LES LITTORAUX AU CŒUR DE L’ACTION PUBLIQUE
PROBLEMATIQUE ET CADRES D’ANALYSE .
ABORDER LE TERRAIN : ITINERAIRE D’UNE RECHERCHE .
LOGIQUE DE LA THESE
PARTIE I : AMBOHIBOLA, UN VILLAGE DE PECHEURS
CHAP LE LITTORAL MAHAFALE : UN ESPACE COMPOSITE
1.1 UNE MOSAÏQUE DE MILIEUX ECOLOGIQUES
1.2 LA PREGNANCE D’UN RAPPORT SINGULIER A L’ESPACE
CHAP UNE REGION EN MUTATION
2.1 L’HETEROGENEITE DU PEUPLEMENT
2.2 LE ROLE D’AMBOHIBOLA DANS LA RECONFIGURATION DE LA REGION
CONCLUSION : UN VECU PARTAGE
PARTIE II : LA PECHE A AMBOHIBOLA : UNE ACTIVITE CENTRALE
CHAP LES PRATIQUES DE PECHE : UNE MISE EN PERSPECTIVE HISTORIQUE
3.1 LE TEMPS DES CHASSEURS DE TORTUE
3.2 LE BOOM DES PECHES AUX FILETS ET SES EFFETS
3.3 LA PECHE AU REQUIN ET LA REINVENTION DE LA TRADITION
CHAP LES STRATEGIES DE PECHE AUJOURD’HUI
4.1 PHYSIONOMIE ACTUELLE DU SYSTEME DE PECHE D’AMBOHIBOLA
4.2 LES DYNAMIQUES DE SPECIALISATION ET LEURS ECHELLES
4.3 QUELLES RATIONALITES POUR L’EFFORT DE PECHE ?
CONCLUSION : LOGIQUES SOCIALES ET MAITRISE DE L’INCERTITUDE
PARTIE III : LES TERRITOIRES DE LA GOUVERNANCE : UNE APPROCHE PAR
FACETTES
CHAP LES ESPACES DE RESIDENCE
5.1 DES ESPACES EMBOITES, DES POUVOIRS MULTIPLES
5.2 UNE AUTONOMISATION RELATIVE DE L’ESPACE POLITIQUE VILLAGEOIS
CHAP LES TERROIRS AGRICOLES AMENAGES
6.1 LES CHAMPS DE CULTURES PLUVIALES OU VALA
6.2 LES CHAMPS DE CULTURES ALLUVIALES OU BAIBO
CHAP LES LIEUX SACRES
7.1 LES CIMETIERES
7.2 LA GESTION DES TANIFALY (« TERRES TABOUES »)
CHAP LES ESPACES TERRESTRES NON AMENAGES : RESSOURCES DE PROPRIETE
COMMUNAUTAIRE OU RESERVES FONCIERES ?
8.1 DES USAGES MULTIPLES, UN STATUT IMPLICITE
8.2 DES MODES D’ACCES FORMELS ET INFORMELS
8.3 REDEFINITION DES STATUTS ET DES DROITS SUR DES ESPACES COMMUNAUTAIRES AFFECTES D’USAGES NOUVEAUX
CHAP LES ESPACES MARINS
9.1 DIVERSITE DES LIENS TISSES AVEC LA MER
9.2 DES POSITIONNEMENTS AMBIGUS FACE AUX REGLES OFFICIELLES
9.3 ORGANISER LOCALEMENT DES ACCES ET DES USAGES MULTIPLES
CONCLUSION : LA PLURALITE DES NORMES DU TERRITOIRE
PARTIE IV : L’ENJEU TERRITORIAL DES NOUVEAUX MODES DE GOUVERNANCE
CHAP. LES INSTITUTIONS EXOGENES ET LEURS STRATEGIES
.1 LE DISPOSITIF ETATIQUE A L’HEURE DE LA GOUVERNANCE
.2 LES ITINERAIRES DU DEVELOPPEMENT LOCAL : DE L’IDEOLOGIE A LA PRATIQUE
.3 LES DISPOSITIFS MARCHANDS ET LEURS RATIONALITES MULTIPLES
CHAP1 « GOUVERNANCE PARTICIPATIVE » ET ENJEUX LOCAUX
11.1 DES STRATEGIES INSTITUTIONNELLES LOCALES DIFFERENTES
11.2 LE NOUVEL ORDRE TERRITORIAL ET SA GOUVERNANCE
CONCLUSION GENERALE : PENSER LES ESPACES DE GOUVERNANCE
LA GOUVERNANCE : UN OBJET D’ETUDE POUR LA GEOGRAPHIE
LA PRODUCTION D’ESPACES : UNE PISTE A SUIVRE
QUELLE PLACE POUR LA GOUVERNANCE LOCALE DANS LES POLITIQUES PUBLIQUES ?
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ACRONYMES
LISTE DES ILLUSTRATIONS
ANNEXES

projet fin d'etudeTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *