DEBORDEMENTS D’EAUX USEES, RISQUES SANITAIRES ET DEGRADATIONS

DEBORDEMENTS D’EAUX USEES, RISQUES SANITAIRES ET DEGRADATIONS

Définition des concepts. Assainissement

Selon Brunet (1992), l’assainissement est le traitement des effluents de la ville, de l’agriculture ou de l’industrie : les eaux usées d’un côté et les eaux pluviales de l’autre, conduites par des égouts à des stations d’épuration ou de lagunage. C’est un processus par lequel des personnes peuvent vivre dans un environnement plus sain ; pour cela, des moyens physiques, institutionnels et sociaux sont mis en œuvre dans différents domaines, tels que l’évacuation des eaux usées et de ruissellement, l’évacuation des déchets solides, l’évacuation des excréments et le traitement de tous ces éléments1 . Débordement : Selon le Petit LAROUSSE (2007),le mot débordement signifie le déversement des eaux d’un cours d’eau par-dessus les bords de son lit. Dans le cadre de notre étude nous l’utiliserons comme étant le déversement des eaux usées hors des réseaux d’assainissement. Eaux usées : Les eaux usées, aussi appelées eaux polluée (voir pollution de l’eau) sont toutes les eaux qui sont de nature à contaminer les milieux dans lesquels elles sont déversées. Ces eaux sont en générales le sous-produit d’une utilisation humaine, que ce soit domestique ou industrielle (d’où le terme eaux usée dont il a été fait usage). Les eaux usées sont des eaux altérées par les activités humaines à la suite d’un usage domestique, industriel, artisanal, agricole ou autre. Elles sont considérées comme polluées et doivent être traitées. Elles sont parfois qualifiées d’eaux grises quand il s’agit d’eaux peu chargées en matières polluantes par exemple des eaux d’origines domestiques, résultant du lavage de la vaisselle, des mains, des bains ou des douches. Par contre elles sont appelées eaux noires lorsqu’elles contiennent diverses substances plus polluantes ou plus difficiles à éliminer telles que les matières fécales, les produits cosmétiques, ou tous types de sous-produits industriels mélangés à l’eau. Il peut également s’agir d’eau d’écoulement de surfaces imperméables, ainsi les eaux de ruissellement des places de stationnement sont considérées comme des eaux usées du fait de 1 Dictionnaire de la langue française voir, http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition.  la présence de divers polluants, comme les hydrocarbures ou les poussières d’usure des pneumatiques. Le traitement de ces substances est le plus souvent assuré par des stations d’épuration des eaux usées. Dans les cas où de telles installations n’existent pas, le milieu naturel est capable dans une certaine mesure d’assurer son autoépuration.2Synonyme de l’eau résiduaire, les eaux usées domestiques se composent des eaux vannes d’évacuation des toilettes, des eaux ménagères d’évacuation des cuisines et salles de bains. Les déchets présents dans ces eaux souillées sont constitués par des matières organiques dégradables et des matières minérales. Ces substances sont sous forme dissoute ou en suspension. La production de ces eaux est exprimée en équivalant habitant (quantité /personne/jour). Réseau : C’est un ensemble de nœuds (ou pôles) reliés entre eux par des liens (canaux). Lesnœuds3 peuvent être des points massiques simples ou des sous réseaux complexes. Les canaux sont à leur tour des flux de force, d’énergie ou d’information. L’étymologie du mot remonte au latin retequi signifie « filet », donnant l’adjectif « réticulé », caractérisant les objets ayant une structure de filet, notamment les réseaux. Le réseau est une forme ou structure particulièrement présente dans l’organisation du vivant, avec des réseaux « matériels » dans les organismes (réseau sanguin, réseau nerveux, etc.), semi matériels (réseau lymphatique, etc.) et immatériel (réseau social).Il y a deux types d’adduction d’eaux usées : l’adduction gravitaire, où l’écoulement de l’eau à des pressions importantes est causé par la différence des niveaux hydrauliques : l’altitude de la source est supérieure à l’altitude du point de consommation, et se déplace donc grâce à la force de gravitation d’où son nom.3 l’adduction par refoulement où la pression sur le réseau et l’acheminement de l’eau se fait à l’aide de pompes à l’intérieur de stations de pompage. Risque : Le risque est la rencontre entre un aléa et la vulnérabilité. Roger Brunet définit le risque comme étant le danger auquel l’on est exposé individuellement ou collectivement dans certaines circonstances. 

 Risque sanitaire

 L’OMSdéfinit le risque sanitaire comme la probabilité d’un événement sanitaire défavorable ou un facteur qui augmente cette probabilité. Cette définition distingue la cause de la maladie du facteur de risque. L’évènement sanitaire défavorable est l’affection, abstraction faite de ses causes. Environnement : Selon le Petit LAROUSSE Grand Format, l’environnement est l’ensemble des éléments naturels et artificiels qui entourent un individu humain, animal ou végétal, ou une espèce. C’est l’ensemble des éléments objectifs et subjectifs qui constituent le cadre de vie d’un individu. Selon Brunet, l’environnement, synonyme du milieu, a exactement la même définition générale que l’espace géographique mais il est l’espace géographique vu du lieu dont on parle ; tout espace géographique est environnement de lieux, environnement de ses éléments et de ses sous-systèmes. Cadre de vie : Dans l’ouvrage collectif « Population et Environnement dans les pays du Sud » publié aux éditions Karthala, le cadre de vie se définit selon l’expression des individus de leur satisfaction environnementale et selon la capacité du milieu à répondre au désir d’une meilleure qualité de vie. Brunet définit le cadre de vie comme étant « tout ce qui constitue l’environnement de la vie quotidienne » ; il comprend l’habitation, son milieu, le trajet domicile-travail, l’organisation et l’offre de loisir. Concept relativement nouveau, et argument d’attraction de la part de villes ou de contrée qui cherche à séduire. Impact : Selon le Dictionnaire actuel LEGENDRE (1993), l’impact est définit comme les : «effets recherchés sur un environnement ou une population par la poursuite d’un objectif ou effets constatés, prévus ou imprévus, à la suite des résultats obtenus» (p. 701) En d’autres termes,l’Impact est un mot utilisé dans de nombreux domaines : par exemples ceux des sciences, de l’informatique ou de la gestion et finances. Par extension, le mot est utilisé pour désigner les conséquences (éventuellement indirectes et/ou différées dans l’espace et dans le temps) d’un événement, d’un processus, d’une activité, d’une infrastructure, par exemple dans l’expression étude d’impact dans le domaine de l’Environnement, du Social, de l’Économie, de l’Éducation ou de la Santé. 19 Canalisation : D’après l’encyclopédie Encarta (2008) le mot canalisation est un système de conduites assurant l’alimentation en eau et l’évacuation des eaux usées d’un bâtiment. Tout bâtiment habité doit avoir une alimentation en eau potable et un système d’évacuation des eaux usées. Elle peut être en amiante ciment ou en PVC. Egouts : L’encyclopédie Encarta (2008) définit le mot égout comme étant un réseau de canalisations généralement souterraines destiné à collecter les eaux de pluie et les eaux usées d’une agglomération pour les acheminer vers une usine de traitement ou une aire d’épandage. Fosse septique : Toujours selon l’encyclopédie Encarta une fosse septique est une cuve en béton, parpaings ou métal qui sert à traiter et à évacuer les eaux usées d’une habitation par filtrage et décomposition des matières solides. Bassin- versant Brunet le définie comme étant une désignation technique et précise de tout ou partie d’un bassin hydrographique : c’est toute l’étendue qui est en amont d’une station de mesure et dont les eaux « versent » en ce point. Epidémiologie : Les épidémiologistes Mac Malon B et Pugh TF définissent « l’épidémiologie comme l’étude de la distributionet des déterminants des maladies dans les populations humaines ». Mais selon une définition plus récente « l’épidémiologie est l’étude de la fréquence et de la dynamique des états de santé et des relations causales en rapport avec la santé humaine ». Santé publique : La santé publique est la science et l’art de prévenir les problèmes de santé de préserver, d’améliorer et de prolonger la vie et la santé des populations au moyen d’action collective visant à : – Assainir l’environnement ; – Lutter contre les maladies ; – Enseigner à l’individu les règles d’hygiène personnelle ; – Organiser les services de santé en vue de la prévention, du diagnostic précoce ou du traitement des maladies.

Définition de l’assainissement 

« On entend par assainissement l’ensemble des travaux que doivent effectuer, en se confrontant aux différents codes liés à l’assainissement, les particuliers , les collectivités et les pouvoirs publics pour faire disparaitre dans les agglomérations toutes causes d’insalubrités ». Selon le comité d’experts de l’environnement de l’OMS, l’assainissement implique donc le contrôle, l’approvisionnement publique en eau,l’évacuation des excrétas et des eaux usées, l’élimination des déchets et des vecteurs de maladies. Entre temps, les besoins en service d’assainissement de base ont beaucoup augmenté, particulièrement dans les pays en voie de développement en raison de l’expansion démographique et de l’urbanisation croissante. Face à cette situation préoccupante, les nations unies ont instauré la Décennie Internationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DIEPA : 1981-1990). Au cours de cette période, le terme « assainissement » défini comme se rapportant uniquement à l’élimination des excrétas et des eaux usées a été approuvé par le monde entier. En 1986, un groupe de l’OMS a officiellement donné la définition suivante : « Les moyens de collecte et d’évacuation hygiénique des excrétas et des déchets liquides de la communauté pour protéger la santé des individus et de cette communauté ». Ainsi, l’évacuation hygiénique ne comportant aucun danger pour la santé, représente l’objectif fondamental de tous les programmes d’assainissement. Il est cependant intéressant de souligner qu’à cette époque ce sont les normes d’hygiènes qui ont prévalu et qu’il n’était nullement question de normes environnementales. Or, actuellement, on s’oriente vers une approche environnementale qui se soucie de toute la chaine : collecte, transport, épuration et rejet ou réutilisation des eaux épurées. 

Historique de l’assainissement au Sénégal

 De l’indépendance jusqu’en 1971, la Compagnie Générale des Eaux du Sénégal a assuré le service public de l’hydraulique urbaine et de l’assainissement sous le régime de l’affermage. De 1971 à 1983, l’exploitation du service de l’eau potable et de l’assainissement a été confiée à la Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES). Les réglementations régissant la SONEES ont été les suivantes : – Le cahier des clauses et des conditions générales du service public de l’eau et de l’assainissement ainsi que ses annexes. – Le deuxième contrat plan Etat – SONEES. En relation avec l’assainissement, le cahier des clauses et des conditions générales du service public de l’eau et de l’assainissement indique que :  L’Etat confère à la SONEES le droit exclusif de construire, exécuter et exploiter des installations relatives à la collecte et au traitement des eaux usées.  L’Etat confère également à la SONEES, par ses contrats spéciaux, le droit d’assurer la collecte et l’évacuation des eaux pluviales. Les installations nécessaires au service public se composent de bâtiments, usines de traitement, stations de pompage, collecteurs, raccordement, etc.  Tous les autres biens sont la propriété de la SONEES, à l’exception de ceux du domaine public.  La SONEES est tenue d’acquérir, de construire et d’exploiter toutes les installations précitées ; elle est tenue d’établir des projets d’investissement à moyen et long terme pour le service public de l’eau et d’obtenir l’approbation de l’Etat à ce sujet. Dans ce schéma l’Etat du Sénégal a en charge les investissements d’extension et de renouvellement du matériel et des ouvrages et du service de la dette. Ce second schéma prit fin en 1983 et une nouvelle réforme institutionnelle fut mise en œuvre, une réforme qui donnait plus de responsabilité et d’autonomie à la SONEES. Elle donnait à la SONEES la concession du service public en lui conférant en plus de la responsabilité de l’exploitation, celle de la planification et de la maîtrise d’ouvrage des travaux d’extension de l’infrastructure, de production et de distribution, et celle du 24 remboursement du service de la dette du secteur. L’objectif de ce nouveau schéma était entre autre de donner à la SONEES une autonomie de gestion et une autonomie financière réelle. Les relations entre l’Etat et la SONEES étaient matérialisées à travers un contrat de concession et un contrat de plan. Cependant, si ce nouveau cadre a permis au secteur d’accomplir des progrès appréciables, cela n’a pas empêché la SONEES d’avoir des difficultés, notamment la question de la résorption du déficit en eau de la capital, DAKAR. Le deuxième contrat plan Etat – SONEES se fonde sur ce cahier de clauses et constitue une extension ou addition concernant certains aspects. Il restera valable cinq ans, de 1990 à 1994. Ce contrat indique que la SONEES est responsable de la collecte, du traitement et de l’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales. En 1995, une réforme du sous- secteur de l’hydraulique urbaine fut engagée à travers le Projet Sectoriel Eau, qui a conduit à la séparation de l’eau potable et de l’assainissement. Cette réforme concrétisée par la loi n° 95 – 10 du 07 avril 1995a abouti à la création de deux entités différentes qui sont chargées de la gestion du sous-secteur de l’hydraulique urbaine : la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), société de patrimoine, et la Sénégalaise des Eaux du Sénégal (SDE), société d’exploitation, exploitant privé. L’assainissement est alors géré par un office indépendant spécialement créée à cet effet, l’Office Nationale de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Le but visé dans la création de l’ONAS, était de créer un cadre favorable au développement du sous-secteur de l’assainissement liquide en vue : – De rattraper le retard enregistré par rapport à l’eau potable ; – D’installer dans tous les centres urbains des systèmes d’assainissement adaptés et efficaces ; – D’assurer à terme son propre équilibre financier à travers la création de segments marchands (vente de sous-produits d’épuration, branchements à l’égout) ; – De développer de nouvelles technologies d’épuration à moindre coût. 

Typologie de l’assainissement

L’assainissement collectif. C’est une technique présente seulement dans les villes dites assainies. Il comprend : – La production des déchets c’est-à-dire la production des excrétas humains et des eaux usées domestiques, le réseau sanitaire à domicile (WC, lavabo…), les branchements domiciliaires ; – Le transport ou l’évacuation des déchets : le réseau de collecte et d’évacuation des eaux usées constitué de canalisations, de regards et éventuellement de stations de relèvement ; – Le traitement : la station d’épuration des eaux usées et l’évacuation ou le rejet des eaux épurées. L’assainissement autonome. C’est la technique la plus utilisée par les ménages sénégalais. Il comprend : L’assainissement individuel dont les infrastructures permettent de gérer les excrétas et les eaux usées à l’intérieur de la parcelle. Ces infrastructures comprennent les ouvrages de gestion des excrétas c’est-à-dire les latrines traditionnelles, les latrines ventilées, les latrines à chasse manuelle, les fosses septiques et les fosses étanches ; et les ouvrages de gestions des eaux usées que sont les fosses septiques suivies de puisards, de puits perdus, les fosses étanches et les puisards. L’assainissement des zones à forte concentration humaine (zones publiques) :les places publiques telles que les marchés, les gares routières, les écoles, les mosquées sont équipées d’édicules publics et d’aires pour les ablutions. Pour ce qui concerne les édicules publics urbains, ce sont en grande majorité des latrines conçues avec une fosse directe. On rencontre très souvent des problèmes d’ordre technique car les fosses directes et les chaises sont réalisées avec du mortier de ciment et le sol n’est pas carrelé.Les édicules au sein des mosquées sont très peu répandus sur le territoire. Cependant les caractéristiques techniques de ces ouvrages sont identiques à ceux des édicules publics. 26 Plus de la moitié des écoles sénégalaises ne sont pas équipées de blocs sanitaires et pour celles qui sont équipées les blocs sont répertoriés en deux systèmes, secs et humides. Les latrines sont généralement insuffisantes pour couvrir les effectifs des écoles, elles sont très peu entretenues, les systèmes d’évacuations sont obturés, les cabines sont dégradées, et la spécificité du sexe n’a généralement pas été prise en compte. L’assainissement semi collectif Il associe un système technique et un concept de gestion : le réseau d’égouts de petit diamètre et la cogestion des eaux usées et des excrétas par les propriétaires. Ces termes sont utilisés lorsque les infrastructures d’assainissement sont constituées d’ouvrages individuels ou collectifs interceptant les boues, et un réseau de drains évacuant les effluents vers un exutoire. Ce type d’assainissement est en cours d’étude et d’installation dans le projet PLT à Dakar. D Patrimoine de l’assainissement au Sénégal 1 Assainissement collectif Eaux Usées : Le Sénégal dispose d’un réseau d’assainissement des eaux usées dans sept (07) centres urbains, notamment à Dakar, Rufisque, Louga, Saint-Louis, Kaolack, Thiès et Saly. Il est quand même important de préciser que dans ces localités, excepté Saly, seule le centre-ville est doté de réseau. Il apparait ainsi que plus de la moitié des capitales régionales ne disposent pas encore d’un réseau d’assainissement des eaux usées. Il s’agit des villes de Diourbel, Fatick, Kolda, Matam, Ziguinchor et Tambacounda. Mais toutes ces villes sont dotées de plan directeur d’assainissement, et les requêtes pour le financement des travaux ont été élaborées et transmises au Ministère de l’Economie et des Finances. Par ailleurs il convient de souligner que 13 autres centres urbains sont également dotés de plan directeur d’Assainissement : Bakel, Bambey, Bargny, Dagana, Foundiougne, Joal, Kédougou, Mbacké, Mbour, Nioro, Podor, Richard-Toll, et Tivaoune. Touba dispose aussi d’un plan directeur. Des financements ont été obtenus auprès de l’Union Européenne pour réaliser les travaux identifiés dans le plan directeur d’assainissement de cinq villes (Mbour, Tivaoune, Richard Toll, Mbacké et Diourbel.

Table des matières

Remerciements
Liste des abréviations
Introduction
Problématique
Méthodologie
Définition des concepts
PREMIERE PARTIE : CADRE ET PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Chapitre I : Situation de l’assainissement au Sénégal
Chapitre II : Les eaux usées domestiques à Dakar
Chapitre III : Présentation de la Zone d’étude
DEUXIEME PARTIE : LES DYSFONCTIONNEMENTS ET LEUS IMPACTS SUR LES POPULATIONS
Chapitre IV : Les dysfonctionnements à l’origine des débordements
Chapitre V : Les débordements un facteur de risques sanitaires
Chapitre VI : Les débordements d’eaux usées et la dégradation du cadre de vie
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES PHOTOS
LISTES DES CARTES
LISTE DE GRAPHIQUES
ANNEXES

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