EXECUTION DES FORAGES

EXECUTION DES FORAGES

 Reconstitution de terrains traversés

La reconstitution des formations géologiques traversées est faite essentiellement à partir des descriptions macroscopiques des cuttings (Fig. 13). Pour forage Lbeirdi la description montre que les terrains traversés sont moyenne argileux jusqu’à 45 m de profondeur. Les résultats des analyses des cuttings sont : De 0 à 18 Sable rouge ; De 18 à 26 Sable argileuse noire ; De 26 à 30 Argile sableuse De 30à à 33 Sable fin de couleur blanchâtre ; De 33 à 43 Sable fin peu argileux ; Et de 43 à 45 on rencontre argile plastique. Alors que pour forage Baraina la description montre que les terrains traversés sont très peu argileux jusqu’à 110 m de profondeur. De 0 à 20 m Sables dunaire moyen rougeâtre, De 20 à 30 m Sable fin beige ; De 30 à 54 m Sable fin rougeâtre ; De 54 à 60 m Sable fin blanchâtre ; De 60 à 81 m Sable moyen à peu grossier beige ; De 81 à 115 m Sable fin blanchâtre. Pour forage Bombry les résultats des analyses des cuttings sont : De 0 à 4 m Sable argileux grisâtre, De 0 à 9 m Sable fin jaunâtre ; De 9 à 22 m Sable fin blanchâtre ; De 22 à 24 m Sable fin argileuse ; De 24 à 32 m Sable fin argileuse rosâtre ; De 32 à 41 m Sable fin à moyen argileux rosâtre ; De 41 à 52 m Sable moyen beige. 41 EXECUTION DES FORAGES Figure 13 : Coupes lithologiques des forages de Lbeirdi, Baraina et Bombry. 

Interprétation des essais de pompage

Les données de l’expérimentation des essais qui font l’objet de cette interprétation sont consignées dans les tableaux 1,2 et 3 en annexe (2).

Essai de puits 

Courbe caractéristique [s=f (Q)] Elle constitue une fiche d’identification ultérieure des améliorations ou des détériorations suite à l’exploitation de l’ouvrage. Elle permet de déterminer le débit maximum d’exploitation, fonction d’un rabattement maximum admissible (Castany, 1982). Elle est obtenue en portant le couple de données de chaque palier (débit en m3 .h-1 et le rabattement en m) sur un papier millimétré (Tableau4). Les points obtenus permettent de tracer la courbe [s= f (Q)]. Tableau 4 : Essais de puits par paliers de débit courtes durées dans les trois forages .

La détermination du débit critique

Le débit critique représente la valeur au-delà de laquelle, il apparaît des pertes de charges dans l’ouvrage. Il correspond au point où la courbe quitte l’allure linéaire pour prendre une forme parabolique, et est noté Qcr et s’exprime en m3 .h-1 . Figure 14 : Courbe caractéristique des forages (Lbeirdi, Baraina et Bombry) : rabattement en fonction du débit : s =f (Q)  La courbe obtenue au niveau de Lbeirdi présente une allure convexe. De plus, elle ne se superpose pas complètement à la courbe théorique de Jocob. Au niveau de Baraina et Bombry les courbes obtenues présentent une allure linéaire. De plus, elle ne se superpose pas complètement à la courbe théorique de Jocob au forage Baraina, par contre se superpose parfaitement à la courbe théorique de Jacob au forage Bombry. Ces observations traduisent que l’expérimentation est valable mais a été moins bien réalisée au forage Lbeirdi qu’au forage Baraina et très bien réalisée au forage Bombry (Fig.14). Au forage Lbeirdi, la courbe quitte l’aspect linéaire à partir de 12 m 3 .h1, ce débit représente le débit critique et le rabattement critique correspondant est donc de 0,82 m à Lbeirdi, par contre au forage Baraina, le débit critique n’est pas atteint (l’allure de la courbe étant une droite). A Bombry la courbe obtenue ce confond avec la courbe théorique de Jacob ; le débit critique n’a donc pas été atteint. Les pertes de charges sont donc négligeables. 

Evaluation des pertes de charges par la méthode de Jacob [courbe S/Q = f(Q)

] La réalisation technique d’un forage et de son dispositif de captage perturbe l’écoulement au voisinage de l’ouvrage. Ces diverses perturbations entraînent l’apparition, en période de pompage, d’une perte de charge supplémentaire qui s’ajoute à la perte de charge théorique qui serait imposée par le milieu poreux supposé capté dans les conditions idéales (Forkasiewiez, 1972). L’évaluation du débit exploitable maximal d’un puits ou forage et le calcul des caractéristiques à donner à l’ouvrage, passe obligatoirement par le calcul des pertes de charge qui seront provoquées par le pompage d’exploitation. Parmi ces pertes de charges, on distingue celles qui sont dues à la formation aquifère et celles causées par l’équipement du puits. Au sud-ouest de Trarza puisque l’alimentation en eau des populations se fait par des forages peu profonds, le calcul des pertes de charges ne doit être toujours effectué pour apprécier la rentabilité des ouvrages de captage. La figure 15 montre le report sur coordonnées cartésiennes des rabattements spécifique (s/Q = débit de pompage pour chaque forage).

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