Extraction par un solvant organique

Extraction par un solvant organique

Tableau 6. Activités sur P. falciparum FCB1 in vitro des différentes solutions. Solution SA1 SD1 SA’1 SA2 SD2 SA’2 Activité (IC50 µg/ml) 5 2,5 ≥10 2,5 ≥10 Le tableau 6 indique une activité dans la phase aqueuse avant extraction (5 µg/ml) qui n’est pas retrouvée après extraction (≥10 µg/ml). L’utilisation de dichlorométhane semble donc appropriée pour extraire les éventuels composés actifs du bois de Q. amara. b. CLHP semi-préparative Les fractions dichlorométhaniques obtenues après l’extraction de 3 x 200 g de poudre de bois ont été réunies puis concentrées par évaporation sous pression réduite et purifiées par CLHP semi-préparative selon le protocole précédemment décrit. Le temps d’élution, ici, a été allongé à 25 minutes afin de collecter l’ensemble des substances présentes dans l’extrait. Figure 12. CLHP préparative de l’extrait dichlorométhanique et illustration du fractionnement sur le chromatogramme. 

Extraction et optimisation du fractionnement

Nous avons vu précédemment l’opportunité de procéder à une extraction par des solvants de polarités différentes sur des quantités importantes de matière. C’est ce que nous avons développé dans le paragraphe suivant, en établissant un protocole qui permet de rester dans des conditions aussi proches que possible des conditions traditionnelles d’utilisation. a. Extraction par un solvant organique L’éluat est recueilli en 15 fractions reparties comme suit (tableau 7) : Tableau 7. Répartition des fractions collectées après CLHP semi-préparative de l’extrait dichlorométhanique. Fraction minutes Fraction minutes Le reste n’a pas été recueilli. Après réinjection en mode analytique (temps d’élution de 15 minutes), voici les chromatogrammes obtenus : Figure 13 a. Chromatogramme de la fraction 1. La fraction 1 présente un groupe de pics correspondant vraisemblablement aux pics du solvant (maximum d’absorption inférieur à 210 nm). Figure 13 b. Chromatogramme de la fraction 2. Pour la fraction 2, le maximum d’absorption des pics est encore inférieur à 210 nm.  Figure 13 c. Chromatogramme de la fraction 3. Le pic majoritaire de la fraction 3 a un temps de rétention de 3 minutes et un maximum d’absorption à 254,7 nm, très voisin de celui de bon nombre de quassinoïdes. Figure 13 d. Chromatogramme de la fraction 4. Dans la fraction 4, on note la présence d’un composé relativement pur, à 3,57 minutes, dont le maximum d’absorption se situe à 253,5 nm. Figure13 e. Chromatogramme de la fraction 5. 52 La fraction 5 présente un ensemble de pics peu distincts. Les deux premiers pics importants ont des maximums d’absorptions non compris dans la gamme du détecteur, et le troisième (4,02 minutes) possède un maximum d’absorption à 266,5 nm. Figure 13 f. Chromatogramme de la fraction 6. La fraction 6 possède un produit relativement isolé ayant pour maximum d’absorption 253,5 nm. Figure 13 g. Chromatogramme de la fraction 7. La fraction 7 a une ligne de base peu nette probablement en raison de la faible concentration des composés. Les maximums d’absorption des trois derniers pics relevés sont respectivement à 267,7, 268,9 et 271,3 nm. 53 Figure 13 h. Chromatogramme de la fraction 8. La séparation est assez moyenne pour la fraction 8. Le maximum d’absorption du pic à 6,11 minutes est à 271,3 nm, et celui de son épaulement à 254,7 nm. Figure 13 i. Chromatogramme de la fraction 9. La fraction 9 donne un composé relativement bien isolé. Son maximum d’absorption se situe à 253,5 nm. Figure 13 j. Chromatogramme de la fraction 10. 54 La fraction 10 montre un ensemble de pics très rapprochés, qui présentent tous un maximum d’absorption à 253,5 nm à l’exception du troisième (à 6,77 minutes, 263 nm). 

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