GENERALITES SUR LE RIZ

GENERALITES SUR LE RIZ

Le riz a commencé à être cultivé depuis prés de 10.000 ans, lors de la révolution néolithique. Il a des origines beaucoup plus lointaines, puisqu’on a retrouvé des traces dans l’ancien continent indo-africain du Gondwana, il y a 600 millions d’années (WIKIPEDIA, 2006). Toutefois, il est généralement admis que la domestication du riz s’est faite d’une manière indépendante en Chine, en Inde et en Indonésie, d’où trois races de riz: Sinica, Indica et Javanica (Juliano, 1994). Des anciennes installations portugaises, hollandaises et espagnoles en Afrique du XV au XVIII siècle ont permis l’introduction dans ce continent de variétés asiatiques. Les deux foyers principaux d’introduction du riz en Afrique de l’ouest furent d’une part la zone située entre la Casamance et le Rio Nunez et d’autre part celle située entre la Sierra Léone et le Liberia (Angladette, 1966). L’espèce africaine Oryza glaberrima steud s’est répandue depuis son foyer originel, le delta du Niger, jusqu’au Sénégal entre 1.500 et 800 avant J.C, mais n’a jamais connue un développement loin de sa zone d’origine. Sa culture a même subi un déclin en faveur de l’espèce asiatique (Del Villar, 2005 ).

Présentation de la plante

Le riz est une plante annuelle glabre à chaume (la paille) dressé ou étalé de hauteur variable de moins d’un mètre jusqu’à deux mètres, voire jusqu’à cinq mètres pour les riz flottants. C’est une plante prédisposée au tallage, formant un bouquet de tiges, à racines fasciculées. Les fleurs en épillets uniflores, sont groupés en pannicules de 20 à 30 cm, dressées ou pendantes. Le fruit ou paddy est constitué d’un caryopse enveloppé dans deux glumelles grandes, coriaces et adhérentes (WIKIPEDIA, 2006). A maturité, le caryopse ou grain de riz comporte trois parties : le péricarpe, l’albumen et l’embryon. – Le péricarpe : il est extrêmement réduit et intimement soudé à la graine. Ce péricarpe peut avoir une coloration variable selon les variétés. – L’albumen : c’est la partie comestible du riz constituée par des cellules amidonneuses opaques ou translucides suivant les variétés. – L’embryon : il est situé sous la glumelle inférieure, à la base de l’albumen et contient déjà tous les organes différenciés de la future plante. Il disparaît au moment du blanchiment (MAEP, 2006).

– La température Le riz est une plante thermophile adaptée aux régions tropicales humides. En zone tropicale et subtropicale de basse altitude, les températures moyennes et extrêmes sont pratiquement toujours suffisantes. Mais la température diminuant avec l’altitude, ce phénomène peut constituer même en climat tropical un facteur limitant de la culture du riz. La température doit être suffisamment élevée pour accélérer les activités de croissance de la graine. Une température trop élevée (40°c ou plus) ou trop basse (10°c ou moins) réduit les activités de croissance des graines et peut empêcher la graine de germer (Arraudeau & Vergara, 1992). – La lumière L’intensité lumineuse est déterminée par la durée du jour. Le riz réagit de façon très variable à la durée du jour, cette réaction étant complexe et liée à l’action de la température. Le riz est sensible à la photopériode; c’est une plante à jours courts par conséquent les traitements à jours longs peuvent retarder la floraison ou l’empêcher (Vergara & Chang, non daté). Une lumière faible entraîne un allongement des feuilles et des graines. Les plantes deviennent plus hautes et plus fragiles. Les plantules poussent mieux avec une forte lumière. – La pluviométrie La production rizicole est sous la dépendance totale de la pluviométrie lorsqu’il s’agit de culture « sèche ». Par contre en culture aquatique, si la pluviométrie joue bien entendu un rôle primordial, ce rôle doit être étudié en tenant compte des possibilités de mise en réserve de l’eau dans les rizières et les possibilités d’irrigations complémentaires (Angladette, 1966). – Le vent Le vent est un facteur important sur l’évaporation et la transpiration des plants. Le vent peut causer la verse des plants, surtout ceux des variétés à longue paille provoquant l’endommagement de la pannicule au moment de l’épiaison et la détérioration des graines immergées dans l’eau de la rizière. Le vent peut également agir par son action desséchante. Les vents secs et chauds peuvent causer des brûlures aux plants, et l’avortement des grains en voie de formation; les vents froids et secs amènent un jaunissement des plants (Angladette, 1966).

Les facteurs édaphiques

– Les sols Si l’on passe en revue la plupart des régions du monde, on constate que le riz est cultivé sur les sols les plus divers. Cependant, sa préférence pour les sols à texture fine (40 à 60 % d’argile) et 9 à 7 de pH est sans équivoque. C’est ainsi qu’en culture sèche : les sols riches, meubles, limoneux ou limono argileux sont préférés. En culture aquatique : les sols plus argileux (50 % alluvionnaires), argiles noires tropicales, ferralitique et organique sont les préférés. Quelle soit sèche ou aquatique, la culture du riz est défavorable pour les sols contenant aussi bien des sulfures que des sulfates (MAEP, 2006). – La profondeur du semis Les grains semés à la surface du sol sont soit détruites par les rongeurs etc. soit endommagées en raison de la sécheresse ou de températures élevées.

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