Identifier le genre « roman policier »

Identifier le genre « roman policier »

« On a enlevé notre reine ! » Ce cri résonne dans ma tête comme dans celle de milliers de fourmis et il me semble qu’il hante encore les galeries de la fourmilière. Notre reine, notre mère à tous, a disparu dans l’épaisse forêt tropicale qui nous entoure. Autant chercher une aiguille dans une meule de foin, dira-t-on ! Et c’est moi, Mandibule de Savon, qui suis chargé de l’enquête. Je suis à la fois détective et représentant de la loi de la jungle au sein de la tribu des fourmis rouges. Ma mission : mettre la patte sur celui ou celle qui a enlevé notre très chère reine pendant la nuit. Pour me seconder dans mes recherches, on m’a confié un jeune assistant : Elytre de Lait. Moi, je l’appelle Elie, tout court. Pour le moment le mystère est entier… Heureusement, un indice m’a déjà mis la puce à l’oreille. Il s’agit d’un poil, un poil perdu par l’agresseur, sans nul doute. Je l’ai découvert dans la chambre de la reine parmi les débris du plafond. Mais à qui peut appartenir ce fameux poil ?Harp se trouvait assis sur deux coussins dans le living de la famille Conway devant le poste de télé avec, autour de lui, des journaux à feuilleter pendant les publicités, le poulet mayonnaise, les corn-flakes, un verre de lait, un paquet de chewing-gums à la fraise et au citron, un crayon et du papier pour participer aux divers jeux, un chien Gouffy en peluche bleue et verte qui ne le quittait pas depuis qu’il lui avait été offert pour ses trois ans (et Harp Delano en avait dix), et enfin, pour couronner le tout, un paquet de cigarettes Gibbson qu’il avait pris dans la poche de la veste de Dave.

Harp n’était pas un gros fumeur.  Il avait un peu peur d’avoir mal au cœur au bout de trois ou quatre bouffées et éteignait à ce moment-là comme ça, la même cigarette pouvait lui durer un mois et demi, étant donné qu’il ne fumait que le samedi, lorsqu’il était sûr de ne pas être dérangé.  Il avait tenté de calculer combien de temps le paquet durerait et le fait de savoir qu’il en avait pour plus de deux ans l’avait réconforté.  En tout cas, c’était drôlement agréable, après les corn-flakes, de s’allumer la petite cibiche de la semaine… C’était peut-être le moment qu’il préférait, celui où il craquait l’allumette et où le tabac crépitait un peu au bout.  Là, il se sentait devenir un homme, comme dans les séries policières qu’il aimait par-dessus tout.Harp se trouvait assis sur deux coussins dans le living de la famille Conway devant le poste de télé avec, autour de lui, des journaux à feuilleter pendant les publicités, le poulet mayonnaise, les corn-flakes, un verre de lait, un paquet de chewing-gums à la fraise et au citron, un crayon et du papier pour participer aux divers jeux, un chien Gouffy en peluche bleue et verte qui ne le quittait pas depuis qu’il lui avait été offert pour ses trois ans (et Harp Delano en avait dix), et enfin, pour couronner le tout, un paquet de cigarettes Gibbson qu’il avait pris dans la poche de la veste de Dave.  Harp n’était pas un gros fumeur.  Il avait un peu peur d’avoir mal au cœur au bout de trois ou quatre bouffées et éteignait à ce moment-là comme ça, la même cigarette pouvait lui durer un mois et demi, étant donné qu’il ne fumait que le samedi, lorsqu’il était sûr de ne pas être dérangé.

Il avait tenté de calculer combien de temps le paquet durerait et le fait de savoir qu’il en avait pour plus de deux ans l’avait réconforté.  En tout cas, c’était drôlement agréable, après les corn-flakes, de s’allumer la petite cibiche de la semaine… C’était peut-être le moment qu’il préférait, celui où il craquait l’allumette et où le tabac crépitait un peu au bout.  Là, il se sentait devenir un homme, comme dans les séries policières qu’il aimait par-dessus tout.Harp se trouvait assis sur deux coussins dans le living de la famille Conway devant le poste de télé avec, autour de lui, des journaux à feuilleter pendant les publicités, le poulet mayonnaise, les corn-flakes, un verre de lait, un paquet de chewing-gums à la fraise et au citron, un crayon et du papier pour participer aux divers jeux, un chien Gouffy en peluche bleue et verte qui ne le quittait pas depuis qu’il lui avait été offert pour ses trois ans (et Harp Delano en avait dix), et enfin, pour couronner le tout, un paquet de cigarettes Gibbson qu’il avait pris dans la poche de la veste de Dave.  Harp n’était pas un gros fumeur.  Il avait un peu peur d’avoir mal au cœur au bout de trois ou quatre bouffées et éteignait à ce moment-là comme ça, la même cigarette pouvait lui durer un mois et demi, étant donné qu’il ne fumait que le samedi, lorsqu’il était sûr de ne pas être dérangé.  Il avait tenté de calculer combien de temps le paquet durerait et le fait de savoir qu’il en avait pour plus de deux ans l’avait réconforté.  En tout cas, c’était drôlement agréable, après les corn-flakes, de s’allumer la petite cibiche de la semaine… C’était peut-être le moment qu’il préférait, celui où il craquait l’allumette et où le tabac crépitait un peu au bout.  Là, il se sentait devenir un homme, comme dans les séries policières qu’il aimait par-dessus tout.

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