Impact de la pluie sur les liaisons faisceaux hertziens cas de la zone de Kaolack, Kaffrine et Nganda au Sénégal.

Impact de la pluie sur les liaisons faisceaux hertziens cas de la zone de Kaolack, Kaffrine et Nganda au Sénégal.

Les données de la SONATEL sont des données journalières. Il n’est pas possible de déterminer les pertes de puissances réelles aux mêmes instants. Néanmoins, la différence entre la puissance maximale émise et la puissance minimale reçue (pour chaque sens) permettrait de déterminer les pertes de puissances maximales. Ces pertes donnent les atténuations totales au pire des cas et dans le pire instant de la journée concernée. Pour montrer l’impact de la pluie sur les liaisons FH une observation est faite sur la variation de la puissance reçue au fil des jours. • Lorsqu’il ne pleut ni Kaffrine ni à Nganda, Cette différence est souvent très petite, mais est parfois importante. Ce résultat peut être expliqué du fait, qu’il est difficile de savoir la distribution de la pluie sur une liaison. En effet, il peut ne pleuvoir ni à Kaffrine ni à Nganda et pleuvoir seulement entre ces deux sites. Autrement dit, il peut bien pleuvoir sur l’axe Kaffrine- Nganda sans que les stations de Kaffrine et Nganda ne mesurent de la pluie.

Corrélation entre la pluie et les pertes de puissances

D’après les différents résultats qu’on a trouvés, il est maintenant clair que la pluie atténue les signaux sur les liaisons FH. Mais quelle corrélation peut sortir entre la pluie et cette atténuation. Pour répondre à cette question la liaison Kaffrine – Nganda est prise comme liaison de référence. Ce choix est motivé par le fait qu’une station automatique est placée dans chacun de ses deux (02) sites. Chaque site comporte aussi ces propres liaisons secondaires avec d’autres sites comme représenté .

La possibilité de détecter la pluie grâce à ses liaisons

L’impact de la pluie sur les liaisons FH étant démontré, le deuxième résultat obtenu est qu’il est possible de savoir s’il pleut dans un site en observant simplement ses liaisons. La pluie de chacun des trois (03) sites ayant une station est analysée et corrélée avec des pertes de puissances sur les liaisons. • Tout d’abord, la pluie est évaluée. Pour chaque jour de pluie, les pertes sur les liaisons sont étudiées. Cette étude montre que la pluie dans un site affecte toutes les liaisons de ce site de façon considérable. • En faisant la procédure inverse c’est à dire évaluer d’abord les pertes de puissances et voir s’il a plu, le même résultat est retrouvé. En effet, l’analyse montre qu’il pleut dans un site lorsque toutes les liaisons de ce site ont des pertes de puissances considérables. De même, lorsque toutes les liaisons d’un site n’ont pas de pertes de puissances considérables, alors il n’a plu dans ce site. Ce résultat double montre que la pluie dans un site et les pertes sur toutes les liaisons à ce site vont de paires. Par conséquent, la pluie dans un site peut être détectée par les pertes de puissances de ces liaisons. Ce résultat propose une méthode plus précise et donc améliore l’approche dans laquelle une seule liaison est étudiée. de Nganda sont toutes plus atténués que celles de Kaffrine. Les pertes sur certaines liaisons de Kaffrine sont faibles et peuvent être vues comme des pertes non dues à la pluie (ou due aux traces de pluies). On peut noter qu’il a plu à Nganda alors que les liaisons de Kaffrine ne sont pas toutes affectées. Dans ce dernier chapitre on a fait une étude globale de l’impact de la pluie sur les liaisons FH dans la zone de Kaolack, Kaffrine et Nganda. D’après les résultats obtenus dans cette partie, est maintenant claire que la pluie affecte les signaux hertziens. Il permet de dire s’il pleut dans un site en regardant tout simplement ses liaisons.

 

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