Influence de la qualité de l’eau sur la culture de cellules « VERO » utilisées pour la production de vaccins viraux

Influence de la qualité de l’eau sur la culture de cellules « VERO » utilisées pour la production de vaccins viraux

Les différents types de vaccins Vaccins vivants

 Il s’agit de mutants avirulents ou peu virulents, qui ont été sélectionnés à force de passage en série chez le nouvel hôte (lapin, œufs embryonnés) ou en culture de cellules mais qui ont conservé la propriété de se multiplier chez l’hôte naturel et donc d’y induire une réponse immunitaire de longue durée (OGER et al. 2013). Vaccins tués ou inactivés Ils sont constitués d’agents infectieux dont on a supprimé toute virulence par inactivation chimique (formol, propiolactone) ou physique (rayonnements ou chaleur) (OGER et al. 2013). On retrouve aussi dans cette catégorie les vaccins sous unitaires et peptidiques (figure 1). 5 Figure 1:Les différents types de vaccins (QUINTIN-COLONNA, 2007) 

Historique de la vaccination 

L’antiquité et la variolisation Dès l’antiquité, les anciens avaient déjà noté que certaines maladies graves interprétées comme étant des intoxications par des miasmes ambiants, ne pouvaient se contracter successivement à deux reprises. C’est seulement au XIème siècle, en Chine, que l’on retrouve des traces précises de la pratique de la variolisation ; les chinois utilisaient alors le pus ou les squames broyées d’un patient et les plaçaient dans les narines d’un sujet sain (DUIGOU, 2010). Fondement du principe de la vaccination par Jenner Le 14 mai 1796, Edward Jenner fait date en établissant une première approche scientifique de la vaccination : il inocule du pus de vache variolée à un jeune enfant James Phipps (CRETOT, 2013). Un mois après, il vérifie l’immunité en inoculant cette fois du pus humain. Il publie par la suite un premier traité en 1798 : “An Inquiry into the Causes and Effects of the Variolae Vaccinae…”. Jenner pose également les bases de la revaccination, observant que l’immunité n’est pas définitive. Louis Pasteur et le principe de l’atténuation Il vaccine en 1885, pour la première fois, un enfant mordu par un chien atteint de rage (CURTIS, 2015). Dès 1932, la fabrication de vaccins viraux est entreprise avec un réel essor en 1949 grâce à l’élaboration des techniques de cultures tissulaires permettant la production en grande quantité des virus et des vaccins viraux vivants atténués ou inactivés. Figure 2: Développement de différents types de vaccins (BOQUEL et al. 2013) 

Culture des cellules animales 

Ce sont des cultures in vitro de cellules, de tissus et d’organe dans un milieu artificiel, c’est à dire, de composition connue et sans variations dues au métabolisme (Georgia & Xavier 2014). 7 La cellule animale La cellule (en latin cellula signifie petite chambre) est l’unité structurale, fonctionnelle et reproductrice constituant tout ou partie d’un être vivant (CHELLI, 2013). Les biologistes distinguent deux types fondamentaux de cellules selon qu’elles possèdent ou non un noyau CHELLI, 2013) :  Les procaryotes dont l’ADN est libre dans le cytoplasme (les bactéries, par exemple). Les procaryotes sont des cellules plus primitives, qui sont apparues en premier au cours de l’évolution, il y a 3, 5 milliards d’années. Ce groupe se subdivise en deux autres : celui des eubactéries et celui des archéobactéries.  Les eucaryotes qui ont une organisation complexe (les animaux et les végétaux), renfermant de nombreux organites et dont l’ADN est enfoui dans le noyau entouré d’une membrane nucléaire. 1. Nucléole 2. Noyau 3. Ribosome 4. Vésicule 5. REG 6. Appareil de Golgi 7. Cytosquelette 8. Réticulum endoplasmique lisse 9. Mitochondries 10. Peroxysome 11. Cytosol 12. Lysosome 13. Centrosome (constitué de deux centrioles) 14. Membrane plasmique Figure 3 : cellule animale en 3 D (Google 2017) Le rôle des éléments structuraux de la cellule animale (figure 3) sont décrits dans le tableau I : 8 Tableau I : fonction des organites de la cellules (HARZOUZ, 2017) Différents types de cultures cellulaires Il existe trois types de cultures cellulaires: la culture d’organe, les cellules en culture primaire et les lignées cellulaires (BARLOVATZ, et al., 2003). 

Culture d’organe 

Elle consiste à faire survivre quelques heures à quelques semaines un organe, un tissu ou un de leurs fragments, en conservant son intégrité et son architecture (JEANNESSON , 2007) 

Culture primaire 

La culture primaire est la culture initiale établie à partir d’un tissu. Sa composition cellulaire est donc hétérogène et très proche de celle du tissu originel (JULIETTE, 2014). La nature du tissu prélevé peut être différente: soit il s’agit d’un fragment tissulaire solide, soit il s’agit d’une suspension cellulaire tels que les épanchements pleuraux ou abdominaux (JULIETTE, 2014). Il faut remonter à la moitié du dernier siècle pour observer les premières applications industrielles des procédés de culture de cellules animales (KRETZMER, 2002).Celles-ci concernaient principalement la production de vaccin.  

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : Vaccins et culture de cellules animales
1.1. Les différents types de vaccins
Vaccins vivants
Vaccins tués ou inactivés
1.2. Historique de la vaccination
L’antiquité et la variolisation
Fondement du principe de la vaccination par Jenner
Louis Pasteur et le principe de l’atténuation
1.3. Culture des cellules animales
La cellule animale
Différents types de cultures cellulaires
1.3.2.1. Culture d’organe
1.3.2.2. Culture primaire
1.3.2.3. Lignés cellulaires
1.4. Repiquage
Principe
Méthode
Comptage des cellules avec l’ hématimètre de Bauer
1.4.3.1. Instructions chronologiques
1.4.3.2. Interprétation des résultats
Cycle cellulaire
Contaminations microbiennes
Chapitre II : Paramètres influençant la culture cellulaire
2.1. La température
2.2. Le pH
2.3. Osmolalité
2.4. Tension de l’oxygène dissout
2.5. Milieux de culture
Chapitre III : Les cellules « VERO »
3.1. Origine et historique de la lignée cellulaire Vero
3.2. Caractéristiques des cellules « Vero »
Chapitre IV : Eau pour culture cellulaire
4.1. Eau de type I – NCCLS
4.2. Eau de type II – NCCLS
4.3. Eau de type III – NCCLS
PARTIE II : Chapitre I : Matériel et méthodes
1.1. . Matériel
1.1.1. Présentation du LABOCEL
1.1.2. Matériel technique et biologique
Milieux, solutions et réactifs
1.2. Méthode d’étude
1.2.1. Méthode d’étude au LANSPEX
1.2.1.1. Analyse physico- chimique des échantillons d’eau
a) La spectrophotométrie
b) La conductimétrie
c) Turbidimétrie
d) Mesure du pH
1.2.1.2. Analyse microbiologique des échantillons d’eau
1.2.2. Méthode d’étude au LABOCEL
1.2.2.1. Mode Opératoire pour la multiplication des cellules
1.2.2.2. Procédure
1.2.3. Traitement statistique des données
CHAPITRE II : RESULTATS
2.1. Analyse des données
2.1.1. Analyse microbiologique des échantillons d’eau
2.1.2. Analyse physico chimique des échantillons d’eau
2.2. Résultats obtenus sur le rendement en cellules
Chapitre III : Discussion

 

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