INTERDEPENDANCE ENTRE LA SITUATION GEOGRAPHIQUE ET LES CARACTERISQUES DEMOGRAPHIQUES ET SOCIO ECONOMIQUES

INTERDEPENDANCE ENTRE LA SITUATION GEOGRAPHIQUE ET LES CARACTERISQUES DEMOGRAPHIQUES ET SOCIO ECONOMIQUES

Elle compte cinquante huit (58) villages dont Médina Sabakh abrite le chef lieu de communauté rurale. La C R est traversée par la transgambienne reliant Kaolack et la frontière entre la Gambie et le Sénégal au niveau du village de Poste keur Ayib d’où son accessibilité à toute saison. Elle constitue aussi un carrefour de commerce au niveau du village de Poste Keur Ayib où de nombreux mouvements de commerçants sont dynamiques. En effet, on peut également noter que cette zone transfrontalière est habitée par des populations ayant une histoire commune car étant majoritairement unies par les liens de sang. Ce qui explique du coup de forts mouvements pendulaires de part et d’autre des populations dans l’optique de satisfaire leurs besoins sociaux tels que l’achat de marchandises, l’accès aux services sociaux de base comme la santé, l’éducation de leurs enfants pour ne citer que ceux-là La population de Médina Sabakh évolue généralement en dents de scie, au fur du temps. Du point de vue du sexe, la population est dominée en majorité de femmes depuis 2010 et cette tendance se confirme et il en sera ainsi jusqu’en 2015 d’après les statistiques fournies par l’ANSD (Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie).

Répartition ethnique et religieuse

La collectivité ethnique de Médina Sabakh est majoritairement habitée par l’ethnie wolof qui constitue la population autochtone. Ce qui constitue la raison pour laquelle, ils sont principalement localisés au niveau du chef Lieu et ses environs. Hormis les activités agricoles, cette ethnie s’adonne au commerce et à l’élevage surtout de petits ruminants. La communauté Hal Pular vient en seconde position. Jadis éleveurs, cette ethnie a fini de se reconvertir en agro-pasteur en général dû à la faible rentabilité de cette activité. En effet, la plupart de ces membres emblavent les zones de parcages du bétail très fertiles en période hivernale. On rencontre aussi dans la communauté rurale d’autres ethnies minoritaires comme les sérères, les mandingues, les manjacks et les diolas originaires de la région de la Casamance. En effet, cette dernière ethnie citée (Diola) commence à gagner du terrain dans la collectivité. Celle Tidjane dont la communauté est importante et composée de celle des Niassène qui est la confrérie la plus importante et localisée dans zones ouest et sud d’où est originaire une partie de la famille fondatrice ;et également celle de la famille Sy de Tivaouane.

Répartition socioéconomique

A l’instar du monde rural sénégalais, la principale activité de la communauté rurale est l’agriculture sous pluie. En effet, pour des raisons socioculturelles et compte tenu du potentiel foncier important, cette activité mobilise la quasi-totalité de la population active en hivernage. L’élevage constitue la seconde activité, seulement à cause du contexte économique, difficile, les populations sont obligées de jumeler l’agriculture avec l’élevage dans le but de couvrir les besoins familiaux.

En effet, on note une autre activité qui est le commerce qui connait une ascension fulgure dans la collectivité locale car la population en période de saison sèche, s’adonne à cette activité. Et cela est dû de la proximité de la communauté rurale avec la ville Gambienne de Farafégny. Il y a également l’artisanat qui connait aussi un essor dans la collectivité locale de Médina Sabakh. Ainsi, ces deux dernières activités sont aussi pratiquées par la population, mais celles-ci constituent pour la plupart des activités d’appoint qui ne se développent vraiment qu’en saison sèche. Le potentiel d’approvisionnement en eau dans la communauté rurale a donné une bonne tendance grâce au renforcement du nombre de forages qui a fortement contribué, à la densification du réseau d’adduction d’eau. Cependant la gestion de chaque forage revient à une structure appelée ASUFOR, qui est mise sur place suite au désengagement de l’Etat par la communauté rurale avec l’appui du service hydraulique. L’extension de l’électricité dans ces villages permettrait d’améliorer les conditions de vie et d’existence des populations ( développement d’activités liées à l’énergie électrique : atelier de menuiserie de bois et métalliques ,les unités de transformations céréaliers , appareils électroménagers pour la conservation des produits alimentaires ).Les principales sources d’énergie à laquelle les villages s’approvisionnent comme combustible domestique sont ; les bougies bois de chauffage et lampes tempêtes.

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