La clinique SUMA

La clinique SUMA

Constituée d’un service de consultation externe et d’une unité d’hospitalisation en Médecine Générale. 2. Patients et méthode 2.1. Type et période d’étude Il s’agit d’une étude prospective multicentrique menée du 14 février 2011 au 02 juillet 2012. Les patients étaient soit hospitalisés soit suivis en ambulatoire. 63 2.2. Population d’étude 2.3. Critères d’inclusion Tout patient présentant un lupus certain répondant à quatre critères au moins, selon les critères de l’ACR de la classification de la maladie lupique de 1982 modifiée en 1997 au moment du recrutement. 

Critères de non inclusion

Tout patient présentant 3 critères au plus Tout patient présentant une symptomatologie de lupus cutané chronique. 2.5. Variables étudiés 2.6. caractéristiques sociodémographiques (cf annexe) Nous avons évalué chez chaque patient :  L’âge,  Le genre,  L’origine géographique,  L’ethnie,  Le niveau d’instruction,  La profession,  Le niveau socioéconomique, en tenant compte du salaire minimal interprofessionnel garanti (SMIG) défini à 47700 francs CFA/ mois. Le niveau socioéconomique était jugé bas si le patient avait un revenu inférieur à 50.000 francs CFA, moyen modéré entre 50 et 400000 francs CFA, moyen élevé si le revenu était supérieur à 400.000francs CFA.

Antécédents personnels et terrains 

Les antécédents médicaux : syndrome de Raynaud, une atteinte cardiaque ou autre antécédent médical  Les antécédents chirurgicaux et le type d’intervention chirurgicale  Les antécédents gynéco-obstétricaux : gestité parité, avortement et période de survenue, prise de pilule oestroprogestative, ménopause.  l’itinéraire thérapeutique et le type de traitement reçu.  Les facteurs de risque lié aux habitudes de vie : stress, tabac, degré de sédentarité, obésité, dyslipidémie.  Le terrain : diabète, HTA, lupus connu 

Données de l’examen clinique

Circonstance de découverte de la maladie Elle était déterminée par le patient Signes fonctionnels Ce sont : la douleur thoracique, la dyspnée définie par le NYHA, les palpitations, la claudication intermittente, les arthralgies, la photosensibilité, l’ulcération orale, l’érythermalgie. Stade de la dyspnée selon la NYHA : Stade I : pas de limitation de l’activité physique Stade II : dyspnée aux efforts les plus importants de la vie quotidienne Stade III : dyspnée aux efforts importants Stade IV : dyspnée permanente au repos comme à l’effort Signes généraux Ce sont : la fièvre, l’asthénie, l’amaigrissement, les OMI. Les constantes (tension artérielle, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, température) et les paramètres anthropométriques (poids, taille, tour de taille, tour de hanche) ont été appréciés. L’IMC a été interprétée selon les normes suivantes : 65 Signes physiques Il s’agissait d’un examen complet mais plus orienté sur l’appareil cardiovasculaire, l’appareil respiratoire, le système cutanéo phanérien.

Données de l’examen paraclinique

Biologie Les dosages des paramètres suivants ont été demandés :  Les stigmates du syndrome inflammatoire ont été recherchés à travers la numération formule sanguine, la vitesse de sédimentation, la C réactive protéine.  La créatinémie, la glycémie à jeun le bilan lipidique ont été demandées  La protéinurie des 24 heures Elle est considérée comme positive si la valeur est supérieure ou égale à 0,5 grammes/24heures. 3.2. L’immunologie Les anticorps anti DNA natif, les anticorps antinucléaire, les anticorps anti phospholipide (lupus anticoagulant, anticorps anticardiolipine, anticorps anti béta2 GP1), les anticorps anti ECT ont été demandées 

L’électrocardiogramme de surface

Tous les patients ont pu bénéficier de l’électrocardiogramme. Il permettait d’apprécier:  Les dimensions cardiaques à la recherche des signes d’hypertrophie cavitaire, des troubles du rythme et de la conduction et des signes de nécrose myocardique,  Des troubles de la repolarisation à type d’ischémie, lésion, d’ischémie-lésion, de nécrose, d’apprécier également les stades de Holzman décrits comme suit : 66 Stade I : Sus décalage de ST à concavité supérieure réalisant l’aspect en « selle de chameau », Stade II : Retour à la ligne isoélectrique de ST avec aplatissement de l’onde T après quelques heures à quelques jours, Stade III : Négativation de l’onde T, ce signe dure des jours et des semaines, Stade IV : Retour à la normale de l’onde T après plusieurs semaines.  Des troubles du rythme et de la conduction.

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