LA FINANCE ISLAMIQUE DANS LE SYSTEME FINANCIER GLOBAL

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PROBLEMATIQUE ET INTERET DE LA RECHERCHE

Ces ambitions nous orientent vers une problématique globale portant sur l’étude des différences au niveau de profitabilité, de structure de capital et de profil des risques des banques islamiques, comparées aux banques conventionnelles.
Dans le but de répondre à cette problématique, nousnous proposons de répondre à la question de recherche suivante :
Quelles différences de structures de capital, de profitabilité et de profil de risque existe-il entre les banques islamiques et leurs homologues conventionnels ?
De cette question de recherche principale, découled’autres questions :
– Existe-t-il des différences de profitabilité et destructure du capital entre les banques islamiques et conventionnelles ? Ces différences pourraient-elles être expliquées par les différences du niveau des déterminants traditionnels de la profitabilité et de la structure de capital entre les deux catégories de banques? Existe-t-il des différences dans les liens qui relient la profitabilité et la structure de capital avec leurs déterminants traditionnels entre les deux catégories de banques?
– La réglementation prudentielle des banques islamiques serait-elle différente ? Les banques islamiques seraient elles exposées à un risque qui leur est spécifique ? comment le quantifier ? quel serait l’impact de ce risque propre aux banques islamiques sur leur réglementation prudentielle ?
L’intérêt théorique de notre travail concerne l’explication de la profitabilité, la structure de capital et les risques des banques islamiques. Sa visée pratique tente d’améliorer la connaissance autour du sujet en identifiant les déterminants influençant la profitabilité et la structure de capital ainsi que les nouveaux risques propres aux banques islamiques. L’analyse et la compréhension de ces institutions financièresrécentes peuvent aider à un meilleur management de telles structures et à améliorer leurs performances.
Pour répondre à nos questions de recherches formulées, ce travail doctoral se divise en deux grandes parties, articulées en plusieurs chapitres .La première partie analyse la profitabilité et la structure de capital des banques islamiques et s’articule autour de deux chapitres. Notre premier chapitre s’intéressera à présenter les théories liées à lastructure de capital et à la profitabilité et étudier leurs applicabilités dansun contexte islamique. Notre deuxième chapitre s’intéressera à présenter une étude empirique comparative des banques islamiques et conventionnelles. La deuxième partie abordera un risque spécifique qui résulte de la structure de capital de nature unique des banques islamiques. Elle est partagée en deux chapitres. Le troisième chapitre identifie le risque propre aux banques islamiques : le risque commercial déplacé. Ce risque est un nouveau risquedans la littérature des risques bancaires. Le quatrième chapitre proposera une quantification du risque commercial déplacé. Les deux parties de la thèse sont précédées par unchapitre introductif dont le but est d’expliquer le fonctionnement des banques islamiques. Ce chapitre nous semble essentiel dans le but de comprendre la suite de notre développement théorique et empirique.

QUELLES DIFFERENCES EN TERMES DE PRINCIPES FONDAMENTAUX ?

Du point de vue de la finance globale dominante, l’interdiction du taux d’intérêt constitue la principale différence entre la finance islamique etla finance conventionnelle. A l’évidence, ce n’est pas l’unique point de divergence. En effet, al finance islamique est par essence une finance basée sur des principes fondamentaux strict dont les plus importants sont :
– P1 : L’interdiction du taux d’’intérêtRiba()
– P2 : L’interdiction de l’incertitude ( Gharar) et de la spéculation (Maysir)
– P3 : L’exigence de la justice => Le principe de partage des pertes et des profits2
– P4 : L’interdiction de financer des activités non conformes à l’éthique musulmane.
– P5 : L’exigence de la traçabilité => l’adossement des transactions financières à des actifs tangibles.

Principe n°1 : L’interdiction du « Riba » et toute forme d’injustice.

Il est usuel de considérer que cette règle fondamentale d’interdiction du « Riba3» caractérise le plus la finance islamique et de l’aborder en premier lieu (ElGamal, 2000). Le terme « Riba » trouve son origine dans le verbe arabe « Raba » qui signifie augmenter et faire accroitre une chose à partir d’elle-même.
Ce qui constitue réellement le mot «Riba » a cependant été pendant des siècles le sujet de débats, l’explication la plus commune a réduit pendant longtemps le « Riba » à l’usure. D’une façon plus globale, les jurisconsultes définissent le terme « Riba » par tout avantage ou surplus perçu par l’un des contractants sans aucune contrepartie acceptable et légitime du point de vue du droit musulman. La plupart des jurisconsultes ont fini par considérer que les intérêts bancaires sont à associer au «Riba » (Chaar, 2008b).
Toute perception ou versement des intérêts sont écartées par la finance islamique. En conséquence, le prêt ne peut pas être pratiqué parles banques islamiques. Il est interdit à ces institutions d’accorder des prêts et de collecter des dépôts assortis à des taux d’intérêt prédéterminés. Ceci constitue la différence fondamentale avec les banques conventionnelles qui empruntent en contrepartie du paiement des intérêts et qui prêtent pour leur rapporter également des intérêts.
Plusieurs raisons viennent justifier cette interdiction:
– Ce qui distingue l’approche islamique de celle conventionnelle, c’est la conception différente de la valeur du capital et du travail. Ce principe vise à interdire en général tout surplus, intérêt compris, du seul fait de l’écoulement du temps en l’absence de tout travail productif sans contrepartie.
– Recevoir une rémunération prédéterminée et fixe,dépendammentin de la performance de l’actif sous-jacent financé, est considéré commeinjuste. Le retour sur investissement doit être variable, fonction du risque inhérent à l’actif sous jacent financé. L’objectif principal de cette interdiction est d’éviter l’injustice dans le sens où des créanciers riches exploitent des débiteurs pauvres (ElGamal, 2000). Au lieu d’une simple relation prêteur-emprunteur, le système financier islamique repose sur un partage plus équitable du risque entre les deux contreparties et interdit de percevoir tout intérêt en contrepartie de la mise à disposition seulement d’une somme d’argent.
– La loi islamique considère également l’argent comme un simple moyen d’échange. Par conséquent, l’argent ne peut pas à lui seul faire l’objet d’un contrat. Selon la loi islamique, la monnaie n’est pas identifiée comme un objet de commerce.
El Gamal (2010) ajoute que l’interdiction du Riba pourrait tirer son essence des addictions liées à l’endettement et au fait de vivre au dessus de ses moyens. Cette condamnation morale n’est pas étrangère même à la culture européenne. nE effet, le commerce de l’argent a longtemps fait l’objet d’une interdiction. Cette pr atique était toujours jugée comme injuste et immorale.

Principe n°2 : L’exigence de la justice et le principe de partage des profits et des pertes (PPP)

Toute forme d’injustice, d’enrichissement injuste et d’exploitation déloyale sont sévèrement condamnées en finance islamique. Un contrat aux termes duquel l’une des parties prenantes exploite de façon déloyale sa contrepartie ou perço it injustement un gain au détriment de ce dernier est réputé invalide. En revanche, il faut ouligners que la finance islamique ne blâme pas la recherche du profit. L’Islam reconnaît en ef fet la propriété individuelle et le gain, du moment, bien entendu, que son acquisition et sa réalisation se font en conformité avec ses préceptes. Le principe de partage équitable des pertes et des profits est corollaire à l’interdiction de l’intérêt et découle directementdu premier principe fondamental de la finance islamique. La notion « intérêt», étant considéré comme un accroissement injustifié, est remplacée en finance islamique par le concept de « profit/rendement ».
Selon les règles de la loi islamique, nul ne peut prétendre à une quelconque rémunération sans supporter une partie du risque inhérent à l’investissement. Dans les transactions islamiques, le lien entre le profit et le risque est régi par certains principes tirés du récit prophétique: Al« ghounmou bil ghourmi » qui signifie « pas de bénéfice sans risque », ainsi que d’un autre récit « Al kharadj bi damane » qui signifie que « le droit au profit s’acquiert par le travail ». Ces deux récits aspirent à la justice sociale et à l’équité dans les transactions. La loi islamique prévoit ainsi un partage équitable des gains et des risques entre l’investisseur et l’entrepreneur. Il n’est pas permis à l’investisseu r de garantir son investissement en faisant assumer les risques à autrui, le gain n’est mérité qu’en assumant le risque de perdre le capital investi. A la différence du système conventionnel,il est strictement interdit de faire supporter tout le risque à l’entrepreneur comme dans le cas des crédits accordés par les banques conventionnelles.
L’investisseur est exposé aux éventuelles pertes asociées à l’actif financé puisqu’il est rémunéré à un taux de rendement en fonction de la erformancep de ce dernier et non pas à un taux d’intérêt (déconnecté de la performance de ctifl’a financé). Au final, le statut de l’investisseur s’approche de celui d’un capital-ris queur. Ainsi, la répartition des pertes et des profits se fait selon un ratio prédéterminé entrenvestisseur et entrepreneur. La répartition n’est pas nécessairement égalitaire mais ce qui importe c’est qu’elle soit selon un ratio convenu à l’avance. Par conséquent, en finance islamique, la banque n’est pas qu’un simple pourvoyeur de fonds intéressé seulement par les garanties offertes par l’emprunteur. Elle représente un authentique partenaire de ce dernier.Pour conclure, il ressort que le point fort de la finance islamique est celui de favoriser l’investissement productif. Elle est par essence entrepreneuriale.

Principe n°3 : L’exigence de la transparence e t l’interdiction de la spéculation et ses dérivés.

Un autre volet important de la finance islamique est l’interdiction du Maysir et de la présence du Gharar dans les contrats.

L’interdiction du Gharar

Le mot « Gharar » est extrêmement complexe à traduire, il a des connotations de « incertitude », « ambigüité », « risque », et « tromperie » (Chaar, 2008b). Un contrat qui n’est pas affecté par le «Gharar » est un contrat dont tous les termes fondamentaux sont clairement définis au jour de sa conclusion. Il y a Gharar dans une opération commerciale lorsque les conséquences ne sont pas claires. Il se manifeste généralement lorsqu’il y a un doute ou une incertitude concernant la réalité même d’une transaction ou lorsque l’un des paramètres tels que le prix, l’objet de l’opération, l’identité des parties et les délais d’exécution, etc., est inconnu ou dissimulé. « De manière générale, leGharar regroupe les situations où l’information est incomplète » El Gamal (2010). Il concerne donc bien l’incertitude relative aux événements futurs et à la qualité des biens etpeut résulter d’un manque d’information intentionnel ou non venant de l’une, voire des deux parties d’une transaction. Les contrats contenant des éléments d’ambigüité sont réputés nuls en droit musulman.

L’interdiction du Maysir

Les opérations qui reposent sur la pure spéculation(Maysir) en vue de réaliser des profits, sont également interdites en droit musulman. Le Maysir se définit comme le fait de parier sur la réalisation d’un évènement, en se basant sur desanticipations subjectives du futur. Il se définit comme toute forme de contrat dans lequel le droit des parties contractantes dépend d’un événement aléatoire. C’est notamment ce principe que l’on trouve dans les jeux de hasard et les paris avec mise. Le pari est interdit car l’une des parties sera gagnante au détriment de l’autre. La loi islamique encourage la prise du risque, mais elle interdit la prise du risque excessive. « La prohibition de la spéculation a trait à la condamnation du « Gharar » par l’éthique musulmane » (Jouini and Pastré, 2008).
Ce deuxième principe sert de support aux critiques de certaines pratiques de la finance conventionnelle telles que la spéculation, les produits dérivés et les contrats d’assurance classiques qui comporte des éléments de Gharar et de Maysir. Il ferme l’accès aux investisseurs, soucieux de se conformer aux principes de la finance islamique, au marché des produits dérivés conventionnels. D’ailleurs, c’estce qui a permis à la finance islamique d’être en partie immunisée contre les produits dérivés toxiques qui sont l’une des causes de la crise actuelle.

Principe n°4 : L’interdiction de financer des secteurs immoraux et non éthiques

Belabes (2010) définit ce principe comme «la liberté de financement pourvu que les secteurs d’activité ne soient pas incompatibles avec les finalités de la Shariah visant à préserver la 4 5 6 7 religion , la personne ou l’être, la raison ou l’entendement , la postérité ou la descendance, les biens8, c’est-à-dire tout ce qui est profitable à l’human ité et aux êtres vivants».
Cette définition a de nombreux points communs avec les définitions du développement durable. Forget (2009) souligne que « la définition du développement durable, rejoint les objectifs de la Shariah ». D’après la commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU « le développement durable est un développement qui épondr aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement les besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient de donner la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. (…) Au sens le plus large, le développement durable vise à favoriser un état d’harmonie entre les êtres humains et entre l’hommeet la nature ».
Forget (2009) souligne que « L’Islam insiste également sur la préservation de la descendance. Cela signifie qu’il faut assurer une distribution équitable des richesses entre les générations, mais également préserver les ressources, et l’environnement. Ainsi, l’accomplissement des objectifs de la Sharia requiert des interactions dynamiques entre les processus socio-économiques et les priorités environnementales. La Sharia propose ainsi un ensemble de directives qui rejoignent ce que nous appelons aujourd’hui le développement durable. (…) Plus spécifiquement, la Sharia propose aussi un modèle de responsabilité sociale des entreprises. Alors que l’approche occidentale de la RSE est essentiellement matérielle, plus centrée sur les conséquences pratiques d’une posture socialement responsable que sur ses fondements éthiques, la vision islamique de la responsabilité sociale repose sur une approche plus holistique. En effet, les principes moraux et éthiques issus du Coran et de la Sunna, sont plus durables et absolus. Ils constituent ainsi, du point de vue islamique, de meilleures directives pour les sociétés qui veulent prospérer tout en se montrant socialement responsables »
Ainsi, les projets d’investissement qui bénéficient des financements islamiques doivent remplir certaines conditions. La Finance Islamique interdit l’investissement dans certaines activités économiques (l’industrie du jeu de hasard, de l’armement, etc.) mais aussi dans des sociétés qui transgressent les principes fondamentaux de la loi islamique. En plus, la loi islamique interdit toute activité qui se rapporte de près ou de loin au taux d’intérêt. L’investissement dans une société à fort levier d’endettement ne devrait pas être acceptable pour la simple raison que nous avons évoquée dans al section précédente, toute transaction incluant un taux d’intérêt est une transaction qui nduit une injustice sociale et donc, non autorisé par la finance islamique.
Appliquer par contre cette restriction à la lettre, implique l’exclusion automatique de la quasi-totalité des entreprises existantes sur le marchéPar. conséquent, les spécialistes de la finance islamique ont progressivement établis des seuils detolérance en matière d’endettement et de revenus d’intérêt. Cekici (2009) propose un schémade filtrage islamique par lequel tout investisseur, souhaitant se conformer à ces princip es, l’adopte dans le choix des titres. Il propose un processus à deux étapes essentielles et distingue le filtrage extra-financier du filtrage financier.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
1. LA FINANCE ISLAMIQUE DANS LE SYSTEME FINANCIER GLOBAL
2. L’OBJET DE LA RECHERCHE
3. PROBLEMATIQUE ET INTERET DE LA RECHERCHE
4. ARCHITECTURE DE LA THESE
CHAPITRE INTRODUCTIF. LES BANQUES ISLAMIQUES : QUELLES DIFFERENCES AVEC LES BANQUES CONVENTIONNELLES ?
1. QUELLES DIFFERENCES EN TERMES DE PRINCIPES FONDAMENTAUX ?
1.1 PRINCIPE N°1 : L’INTERDICTION DU « RIBA » ET TOUTE FORME D’INJUSTICE.
1.2 PRINCIPE N°2 : L’EXIGENCE DE LA JUSTICE ET LE PRINCIPE DE PARTAGE DES PROFITS ET DES PERTES (PPP)
1.3 PRINCIPE N°3 : L’EXIGENCE DE LA TRANSPARENCE ET L’INTERDICTION DE LA SPECULATION ET SES DERIVES.
1.3.1 L’interdiction du Gharar
1.3.2 L’interdiction du Maysir
1.4 PRINCIPE N°4 : L’INTERDICTION DE FINANCER DES SECTEURS IMMORAUX ET NON ETHIQUES
1.4.1 Le filtrage extra-financier
1.4.2 Le filtrage financier
1.4.3 Le schéma du filtrage islamique
1.5 PRINCIPE N°5 : L’EXIGENCE DE LA TRAÇABILITE ET L’ADOSSEMENT DES CONTRATS A UN ACTIF TANGIBLE.
2. QUELLES DIFFERENCES EN TERMES D’INTERMEDIATION BANCAIRE ?
1.2 LES RESSOURCES D’UNE BANQUE ISLAMIQUE
2.1.1 : Les comptes d’investissement participatifs
2.1.1.1 Fonctionnement
2.1.1.2 Méthode de calcul du taux de rendement
2.1.1.3 : La typologie des comptes d’investissement participatifs
a. Les comptes d’investissement à caractère restrictif « Restricted Profit Sharing Investment Accounts »
b. Les comptes d’investissement à caractère non restrictif « Unrestricted Profit Sharing Investment Accounts »
2.1.2 Les comptes courants
2.2 LE FINANCEMENT DE L’ACTIF
2.2.1 Les instruments de financement participatifs à revenus aléatoires
2.1.1.1 Musharaka (Joint venture)
2.1.1.2 Mudaraba : L’association dans le profit
2.1.2 Les instruments de financement à revenus fixes : les contrats de dettes
2.1.2.1 Le contrat Murabaha : L’achat-revente avec marge bénéficiaire
2.1.2.2 Le contrat Ijara : Le crédit-bail
2.1.2.3 Le contrat Salam : Le contrat de vente à terme
2.1.2.4 Le contrat Istisnaa
2.1.3 Qard Hassan : le prêt sans intérêt
2.1.4 Les Sukuk : les obligations islamiques
2.2 LA STRUCTURE ACTIF-PASSIF D’UNE BANQUE ISLAMIQUE
3. QUELLES DIFFERENCES EN TERMES DE GOUVERNANCE DE LA BANQUE ?
4. QUELLES DIFFERENCES EN TERMES DU PROFIL DES RISQUES ?
4.1 LES RISQUES CLASSIQUES
4.1.1 Le risque de crédit
4.1.2 Le risque de marché
4.1.3 Le risque opérationnel
4.1.4 Le risque de liquidité
4.2 LES RISQUES SPECIFIQUES AUX BANQUES ISLAMIQUES
4.2.1 L’enchevêtrement du risque de crédit et du risque de marché
4.2.2 Le risque commercial déplacé
4.2.3 Le risque de réputation
4.2.4 Le risque fiduciaire
4.2.5 Le risque de non-conformité avec la Shariah
4.2.6 Le risque juridique
CONCLUSION
PARTIE 1 : STRUCTURE DE CAPITAL ET PROFITABILITE DES BANQUES ISLAMIQUES
CHAPITRE 1 : COMPARAISON DE STRUCTURE DU CAPITAL ET DE PROFITABILITE DES BANQUES ISLAMIQUES ET CONVENTIONNELLES : ANALYSE THEORIQUE
1. LA STRUCTURE DE CAPITAL DES BANQUES ISLAMIQUES
1.1 LES THEORIES DE STRUCTURE DU CAPITAL DANS LES BANQUES : UNE APPROCHE THEORIQUE
1.1.1 La fiscalité favorise l’endettement
1.1.2 Les conflits d’intérêt entre actionnaires et dirigeants favorisent l’endettement…contrairement aux conflits d’intérêt entre actionnaires et déposants
1.1.3 Les filets de sécurité réduisent le ratio de capital
1.1.4 Les asymétries d’information et les coûts de transactions favorisent l’endettement
1.1.5 La réglementation prudentielle augmente le capital
1.2 LES THEORIES DE STRUCTURE DE CAPITAL DANS UN CONTEXTE ISLAMIQUE
1.2.1 Les coûts de défaillances dans un contexte islamique
1.2.2 Les asymétries d’information dans un contexte islamique
1. 2.3 Les conflits d’agence dans un contexte islamique
a. Relation classique : Conflits d’agence entre les actionnaires et les déposants en fonds garantis
b. Relation classique : Conflits d’intérêts entre les actionnaires et les dirigeants
c. Nouvelle relation : Conflits d’intérêts entre les dirigeants et les titulaires des comptes d’investissement
d. Nouvelle relation : Conflits d’intérêts entre les actionnaires et les titulaires des comptes d’investissement
e. Nouvelle relation : Conflits d’intérêts entre les dirigeants et le comité consultatif de Shariah
1.2.4 La réglementation prudentielle dans un contexte islamique
1.3 COMPARAISON DES STRUCTURES DE CAPITAL DES BANQUES : REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE DES ETUDES COMPARATIFS 91
2. LA PROFITABILITE DES BANQUES ISLAMIQUES : UNE REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE ET THEORIQUE
2.1 DIVERSIFICATION, RISQUE ET RENTABILITE : APPROCHE THEORIQUE
2.2 DIVERSIFICATION, RISQUE ET RENTABILITE DANS UN CONTEXTE ISLAMIQUE
2.2.1 La diversification dans les banques islamiques
a. Diversification sectorielle des banques islamiques
b. Diversification des modes de financement dans les banques islamiques
c. Diversification des métiers dans les banques islamiques
2.2.2 Effet de levier dans les banques islamiques ?
2.2.3 L’analyse des coûts dans les banques islamiques
2.3 COMPARAISON DE PROFITABILITE DES BANQUES : UNE REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE DES ETUDES COMPARATIVES
CONCLUSION
CHAPITRE 2. COMPARAISON DE PROFITABILITE ET STRUCTURE DE CAPITAL DES BANQUES ISLAMIQUES ET CONVENTIONNELLES : ANALYSE EMPIRIQUE
1. RAPPEL DES HYPOTHESES
2. METHODOLOGIE, VARIABLES ET ECHANTILLON
2.1 METHODOLOGIE
2.1.1 La régression logistique binaire et l’analyse discriminante
2.1.1.1 La régression logistique binaire
2.1.1.2 L’analyse discriminante
2.1.2 La régression sur données de panel
2.2 SPECIFICATION DES VARIABLES
2.3 DONNEES
3. PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
3.1 COMPARAISON DE PROFITABILITE ET DE STRUCTURE DE CAPITAL DES BANQUES ISLAMIQUES ET CONVENTIONNELLES
3.1.1 Résultats
3.1.2 Interprétations
3.2 COMPARAISON DES DETERMINANTS DE PROFITABILITE ET DE STRUCTURE DE CAPITAL DES BANQUES ISLAMIQUES ET CONVENTIONNELLES
3.2.1 Résultats
3.2.2 Interprétations
3.2.2.1 Déterminants de la structure de capital
3.2.2.2 Déterminants de profitabilité
3.3 COMPARAISON DE L’IMPACT DES DETERMINANTS TRADITIONNELS DE STRUCTURE DE CAPITAL : BANQUES ISLAMIQUES VS BANQUES CONVENTIONNELLES
3.4 COMPARAISON DE L’IMPACT DES DETERMINANTS TRADITIONNELS DE PROFITABILITE : BANQUES ISLAMIQUES VS BANQUES CONVENTIONNELLES
CONCLUSION
PARTIE 2 : LE RISQUE COMMERCIAL DEPLACE : RISQUE PROPRE AUX BANQUES ISLAMIQUES
CHAPITRE 3 : L’IDENTIFICATION DU RISQUE COMMERCIAL DEPLACE
1. LES COMPTES D’INVESTISSEMENT PARTICIPATIFS : THEORIE ET PRATIQUE
1.1 FONCTIONNEMENT DES COMPTES D’INVESTISSEMENTS PARTICIPATIFS
1.2 LA PRESSION COMMERCIALE
2. GESTION DU RISQUE LIE AUX COMPTES D’INVESTISSEMENT PARTICIPATIFS
2.1 IDENTIFICATION DU RISQUE COMMERCIAL DEPLACE
2.2 LA GESTION DU RISQUE COMMERCIAL DEPLACE
3. LA REGLEMENTATION PRUDENTIELLE DES COMPTES D’INVESTISSEMENT PARTICIPATIFS
3.1 APERÇU SUR LA REGLEMENTATION PRUDENTIELLE DES BANQUES ISLAMIQUES
3.2 L’ANALYSE PRUDENTIELLE DES COMPTES D’INVESTISSEMENT PARTICIPATIFS
3.3 L’ANALYSE DES RESERVES PER ET IRR PAR LES AUTORITES REGLEMENTAIRES
3.4 LES RATIOS PRUDENTIELS PROPOSES
3.5 LA DIVERSITE DES ENVIRONNEMENTS REGLEMENTAIRES DES BANQUES ISLAMIQUES
CONCLUSION
CHAPITRE 4 : LA MODELISATION DU RISQUE COMMERCIAL DEPLACE
1. LES MESURES DU RISQUE
1.1 LA VALUE AT RISK : PRESENTATION, PARAMETRES ET MODELES.
1.1.1 Présentation
1.1.2 Les paramètres de la VaR
1.1.3Les différents modèles de la VaR
1.1.3.1 La VaR historique
1.1.3.2 La VaR paramétrique
1.1.3.3 La VaR Monte Carlo
1.1.4 Les avantages et les inconvénients des différents modèles de la VaR
1.2 LES FAIBLESSES DE LA MESURE VAR
1.2.1 Absence de sous additivité
1.2.2 La VaR ne mesure pas les pertes extrêmes
1.3 LES MESURES DE PERTES DE LA QUEUE DE LA DISTRIBUTION
1.3.1 Mesure de perte moyenne de la queue de distribution
1.3.2 La théorie des valeurs extrêmes
1.3.2.1 La méthode des excès au dessus d’un seuil
1.3.2.2 La méthode des blocs maxima
2. LA QUANTIFICATION DU RISQUE COMMERCIAL DEPLACE
2.1 LE CALCUL DU RENDEMENT REEL SUR LES COMPTES D’INVESTISSEMENT PARTICIPATIFS NON RESTRICTIFS
2.2 LA MODELISATION DU RISQUE COMMERCIAL DEPLACE
2.2.1 Le calcul des pertes dans les différents scénarios de perte
1er scénario
2ème scénario
3ème scénario
2.2.2 Le calcul de la VaR
1er Scénario
2ème scénario
3ème scénario
2.2.3 Développement
1er Scénario
2ème scénario
3ème scénario
3. MESURE DU RISQUE COMMERCIAL DEPLACE
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
1. RAPPEL DE LA PROBLEMATIQUE ET SYNTHESE DES CHAPITRES
2. LES APPORTS DE LA RECHERCHE
2.1 LES APPORTS THEORIQUES
2.2 LES APPORTS METHODOLOGIQUES
2.3 LES APPORTS MANAGERIAUX
3. LES LIMITES DE LA RECHERCHE
3.1 LES LIMITES THEORIQUES
3.2 LES LIMITES METHODOLOGIQUES
4. LES PISTES DE REFLEXION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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