La méthode des îles en interférométrie

Le résultat des mesures pour l’échantillon en acier XC 65, après traitement thermique de trempe

La pente du diagramme de la figure 6.4. représente la dimension fractale de la rugosité du profil. Nous pouvons remarquer l’alignement des points. Ainsi la dimension fractale est valable sur la longueur d’évaluation. Le fort caractère fractal (Δ=1,99) est dû à l’aspect fragile de la surface de rupture de l’échantillon en XC 65 trempé. Cette dimension fractale du profil de la rugosité de l’échantillon en XC 65 trempé est très proche de la dimension 2. La dimension fractale Δ=1,99 se réfère à la déformation propre d’une surface, ou à la déformation spécifique d’une courbe linéaire dans un espace 1D. La pente du diagramme de la figure 6.6. représente la dimension fractale de la rugosité du profil. Le faible caractère fractal (Δ=1,23) est dû à l’aspect ductile de la surface de rupture et aux portions quasi linéaires du profil de rugosité sur de petites longueurs d’évaluation. La pente du diagramme de figure (6.8.) représente la dimension fractale de la rugosité du profil. Le faible caractère fractal est dû à l’aspect ductile de la surface de rupture. Nous pouvons remarquer le fait que la dimension fractale, dans le cas de l’acier 316L a une valeur très proche de la dimension fractale pour l’acier XC 65, à la suite du traitement thermique de revenu.

La méthode des îles en interférométrie

Suite à l’analyse de la rugosité des éprouvettes Charpy à l’aide du dispositif Wyko NT9300, il a été remarqué quelques zones de couleur noir. Ces zones représentent, en fait, les points qui n’ont pas pu être mesurés par l’intermédiaire de l’interférométrie à cause de la pente des profils trop élevée. Ces portions ont pu être associées aux îles de la méthode Slit Island classique, qui est décrite dans le paragraphe 3.4.2.2. Nous avons choisi le programme Harfa, qui est recommandé pour être utilisé, dans le but d’estimer la dimension fractale. Ce programme est généralement reporté dans la littérature pour estimer au mieux, la dimension fractale moyenne des zones brillantes et foncées. ng de détermination de la dimension fractale. Par cette modification, trois dimensions fractales ont été obtenues: Par l’intermédiaire du programme Vision, on a enregistré les valeurs suivantes, pour les paramètres de rugosité : Ra=34,72 et Rt =296,78 μm. La dimension fractale est influencée directement proportionnelle, par le paramètre de rugosité Ra : Ra=44,3 7μm, Δ=1,84 (dans le cas de l’exemple 1) et Ra=34,72 μm, Δ=1,73 (dans le cas de l’exemple 2).

Par l’utilisation de ces deux paramètres (rugosité et dimension fractale), on peut obtenir une information plus détaillée sur une surface de rupture donnée, en comparaison avec l’analyse qui utilise seulement la dimension fractale. Le fort caractère fractal est dû à l’aspect fragile de la surface de rupture de l’échantillon en XC 65 trempé. Dans le cas de la figure 6.13, les zones de couleurs plus foncées représentent en effet les îles de la méthode Slt Island classique. Les valeurs des paramètres de rugosité (Ra=23,59 μm, Rt=157,82 μm) ont été affichées par le programme Vision du dispositif Wyko NT9300. Le mouton pendule Charpy (fig. 6.16.) permet la détermination de l’angle  que le bras du mouton de longueur l fait avec l’axe vertical, quand il se trouve dans sa position initiale; puis celle de l’angle β que le bras du mouton fait avec l’axe verticale, après la rupture de l’échantillon. Les valeurs de l’énergie de rupture (ou résilience) déterminée par l’essai de flexion par choc des éprouvettes d’un certain matériau, sont en corrélation directe avec le comportement à la rupture du matériau (ce sont des caractéristiques qui sont liées à la ténacité à la rupture du matériau): si le matériau présente une comportement fragile à la rupture (rupture avec aspect cristallin brillant), les valeurs de l’énergie de rupture (ou de la résilience) sont faibles; et si le matériau présente un comportement ductile à la rupture (rupture avec aspect fibreux), les valeurs de l’énergie de rupture (ou de la résilience) sont élevées (l’énergie correspond à la création de nouvelles surfaces libres, mais principalement à la déformation plastique du matériau avant la rupture). Le comportement à la rupture peut être influencé, essentiellement, par les facteurs qui décrivent les conditions de la sollicitation mécanique : – la température du matériau pendant la sollicitation ; – la vitesse de sollicitation (la vitesse d’application des charges et /ou la vitesse de déformation du matériau) ; – le degré de triaxialité des états de contrainte générés dans le matériau soumis a la sollicitation, dépendant de la complexité de la sollicitation et de la présence dans le matériau, de concentrations de tension.

 

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