La télédétection

La télédétection

Cette technique du traitement à distance des objets ou des phénomènes à la surface de la Terre permet d’élaborer des cartes qui sont utilisées pour représenter les phénomènes et les éléments sur le terrain. Ainsi, l’analyse des acquis antérieures et le traitement des données numériques permettent de fixer les objectifs, de mettre les hypothèses de recherches et de planifier les travaux de terrain avec la conception des outils à savoir les cartes thématiques et les fiches questionnaires. Après de plusieurs phases de prétraitement avec l’acquisition des données et bases de données, le logiciel SIG4 permet encore de faire le calcul et la cartographie des différents facteurs de l’USLE (R, LS, K, C). Ainsi, comme résultat par la suite une carte thématique montrant le risque potentiel d’érosion de la zone de recherche. 

Les travaux du terrain

Les travaux de terrain ont consisté à faire une vérification des connaissances préliminaires acquises et ont permis de donner une certaine validation ou non pour les hypothèses de recherches posées. Ils se subdivisent en trois étapes : – Etude et analyse du milieu naturel, de l’espace géographique Cette première étape vise à récolter le plus d’informations possibles sur les caractéristiques du paysage à partir des observations, descriptions, analyses et interprétations de celui- ci. Les traitements des données numériques et consultations des images satellites permettent en avance de bien organiser les travaux de terrain. Ainsi, les itinéraires privilégies sont ceux des coupes naturelles comme de l’érosion latérale le long du lit de la rivière, de l’érosion régressive sur les versants, les glissements de terrain autour du lac et les phénomènes d’ensablements. – Des entretiens et des enquêtes auprès de la population locale Pour la préparation des travaux de terrain, la présentation aux responsables administratifs locaux (Maire et Chefs fokontany) est primordiale et il en est de même du contact avec les habitants dans et autour de la zone de recherche pour des entretiens et des enquêtes sur la mise en valeur de l’espace et la gestion des ressources naturelles.  Nous avons utilisé le logiciel libre Qgis version 2.14.1 with Grass/ SAGA Gis/ MapInfo Professional version 11.5 et Global Mapper version 18 12 Tableau 1. Enquêtes auprès des ménages Hameaux Nombre de ménages Nombre de ménages enquêtés Pourcentage de ménages enquêtés Ambohibeloma 45 8 17,7% Amparihy 20 5 25% Amboniriana 80 27 33,7% Soanafindra 23 9 39,1% Andranomena 12 7 58,3% Total 182 56 30,76% Source : auteur, octobre 2017 Le tableau 1 présente le taux d’échantillonnage des ménages enquêtés. Dans ce tableau, il y a cinq hameaux dans et autour du sous bassin- versant d’Andranomena et la taille des ménages est variable d’un hameau à l’autre, il n’y a que 12 ménages à Andranomena, un petit hameau juste tout près du lac et 80 ménages à Amboniriana lequel est le chef-lieu du Fokontany le plus près de la zone de recherche. Par ailleurs, le pourcentage de ménages enquêtés est aussi variable pour chaque hameau, le taux 17,7% pour 45 ménages à Ambohibeloma s’explique par la distance de ce lieu par rapport à notre lieu d’hébergement. Tandis que le taux 33,7% pour 80 ménages à Amboniriana est expliqué par la proximité du lieu au centre d’accueil et même le soir, les enquêtes ont été encore possibles.  Figure 3. Itinéraires des travaux sur terrain Source : ASTER GDEM- V2 et conception de l’auteur, décembre 2017 Vers Analavory Vers Tsiroanomandidy 14 Pour mener les entretiens et les enquêtes, ainsi que l’étude et l’analyse du milieu naturel, la figure 3 présente les itinéraires pour les visites des petits villages mais également les sites privilégiés pour l’étude physique du milieu naturel à travers les points de coupe. – Problèmes rencontrés et limites de la recherche D’abord, des sites privilégies dans le cadre de la recherche restent inaccessibles pour des raisons d’insécurité. (Cf. figure. 3). Ensuite, des analyses granulométriques qui vraiment coûtent chères, n’ont pas été réalisées. Ainsi, la reconnaissance des terrasses a été effectuée selon le critère altimétrique avec l’étude des coupes naturelles pour décrire les séquences sédimentaires. Par conséquent les datations relatives ne seraient qu’approximatives. Et enfin, dans une recherche hydrogéomorphologique, les données statistiques de tous les éléments physiques du bassin, notamment le système hydrographique, sont importantes pour la mise en évidence des résultats. Pourtant, dans la zone de recherche, certains calculs tel le débit du cours d’eau n’ont pas été effectués, faute du moyen matériel et des outils de mesure sophistiqués (flotteur, moulinet, sondages électromagnétiques). L’analyse des acquis antérieurs avec le traitement des données et les travaux sur terrain permettent de caractériser le sous bassin- versant d’Andranomena, de son évolution sur le plan hydrogéomorphologique avec ses aspects d’occupation par l’homme.

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