LE PEINTRE FACE A L’ORAGE

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La littérature

La littérature occupe une place très importante dans la culture du XVIIIe siècle. Imprégnés de l’esthétique, du goût et des tendancesdu temps, notamment l’observation scientifique de la nature, les textes reflètent la vision du monde de cette époque. Les écrits antiques, très lus et étudiés, influent sur la littérature moderne, et notamment sur les récits d’orages et de tempêtes. Ils sont également une source d’inspiration pour les peintres d’histoire depuis la Renaissance. Certains orages et tempêtes décrits dans des œuvres modernes sont également repris en peinture à la fin du XVIIIe siècle. Mais les emprunts sont réciproques : nombreux sont les textes, riches de détails, qui semblent être la description d’une toile. Ces deux formes d’art conn aissent chacune une évolution semblable au XVIIIe siècle, alors que se transforme la perception de la nature, et donc du paysage, que l’on apprend à observer.

Narrer l’orage

L’orage se retrouve dans plusieurs genres littéraires : la poésie, bien souvent considérée comme la première à décrire les phénomènes naturels ; le roman et le roman d’aventure, comportant généralement un voyage en mer durant lequel il faut faire face à une tempête ; enfin, le récit de voyage, genre apparu avec les grandes découvertes, qui se développe tout particulièrement à la fin du XVII siècle et tout au long du siècle suivant : de simple journal de bord, il est ensuite publié, puis traduit. Ces textes sont assez diversifiés et peuvent se présenter sous forme de ettres,l de mémoires, de notes purement scientifiques ou peuvent être enjolivées à la façond’un roman d’aventure…
Insérer un orage ou une tempête dans une histoiremplique de faire à la fois appel à la narration, afin de l’intégrer au récit, et à la description, afin d’en créer l’image dans la tête du lecteur et de le projeter dans l’action.

Descriptions visuelles et auditives

Dès l’Antiquité, les auteurs se plaisent à décrireorages et scènes de naufrages dans leurs épopées. On compte une dizaine de tempêtes nsda l’ Odyssée d’Homère (VIIIe av. J.-C.), deux dans l’ Enéidede Virgile (70 av. J.-C. – 19 av. J.-C.), où l’on trouve également un orage de plaine, représenté par Pierre Henri deValenciennes en 1792 (37). Les descriptions antiques de tempêtes en mer répondentà certains stéréotypes assez précis, que l’on retrouve, outre chez ces deux auteurs, chez Ovide (43 av. J.-C. – 17 av. J.-C.) – qui en fait cinq mentions – Sénèque (ca. 4 av. J.-C. – 65) ou Lucain (39-65), eux aussi très lus. Dans un premier temps, sont décrites les causes du naufrage, généralement dans un ordre précis : on évoque les vents venant de toutes les irectionsd qui soulèvent les éléments ; puis l’arrivée des nuages qui créent une atmosphère obscure et lugubre rompue par la lumière violente des éclairs ; vient le « décor auditif »,composé des cris des matelots, du bruit du vent dans les cordages, du tonnerre et de la mer démontée ; les actions et réactions des passagers pour tenter de sauver leur vie ou d’éviter le naufrage malgré leur faiblesse évidente face à la nature déchainée ; enfin est évoqué le sort des naufragés, bien souvent funeste. Le héros est généralement sauvé par une terventionin divine12. On appelle traditionnellement ce topos « le modèle virgilien », bien que l’auteur latin ne soit pas le premier à l’appliquer. Jaucourt indique cette préférence dans l’article « Tempête » de l’Encyclopédie, sous l’entrée « peinture poétique »:
Voilà le phénomène de la nature, sur lequel les anciens poëtes ont le plus exercé leurs talens ; mais de l’aveu des connoisseurs, c’est Virgile qui a remporté le prix dans cette carrière; je n’excepte pas même Homère, quoique le prince des poëtes latins ait pris la description du Ve. livre de l’odisséepour modele. Celle de Lucain, liv. V. est peut – être ridicule; & celle d’Ovide, Métam. II. & Trist. I. est certainement trop badine; mais Virgile s’est surpassé par la vérité du coloris, la force & la grandeur des images.
Après quoi il donne une longue citation d’une tempê tirée de l’Enéide, correspondant en tous points au stéréotype antiqueévoqué plus haut : le vent, l’obscurité, le bruit, le sort funeste des naufragés . Certaines descriptions présentes dans ces textes antiques, relèvent d’une véritable observation de la nature, comme le montre, par exemple, cet extrait de L’Iliade d’Homère :
De même que l’onde silencieuse de la grande mer devient toute noire, dans le pressentiment des vents tempétueux, et reste immobile, ne sachant encore de quel côté ils souffleront, de même le vieillard hésitant ne savait s’il se mêlerait à la foule des cavaliers danaens 14.
Cet extrait décrit le calme et la couleur sombre de la mer avant une tempête, qui sont des phénomènes naturels réels et vérifiables.
Les textes antiques sont redécouverts à la Renaissance par les humanistes et constituent la base de l’éducation littéraire en Europe Occidentale durant toute la période moderne – et même au-delà. Les codes et les stéréotypes de cette littérature sont dès-lors réinterprétés et réutilisés par les auteurs modernes, notamment concernant le motif de la tempête en mer. Concernant la littérature française, Eva Karila-Riveline note la première tempête de ce type dans leQuart Livre (1549) de Rabelais (1494-ca. 1553)15. A la fin du XVIIe siècle, François de Salignac de la Mothe-Fénélon (1651-1715) rédige Les Aventures de Télémaque(1699), conçues comme la suite de l’ Odyssée d’Homère. Bien qu’elles ne soient pas écrites en vers mais en prose, le fond eprend le modèle antique de l’épopée et on y trouve de nombreuses mentions de tempêtes respectant le code virgilien. Cette influence se retrouvera dans les récits de tempêtesjusqu’au XIX e siècle.
Plusieurs poètes du XVIIIe siècle s’attachent à décrire l’orage, et notamment l’orage de plaine. Les deux plus célèbres à ce sujet sont l’Ecossais James Thomson (1700-1748) et le Français Jean-François de Saint-Lambert (1716-1803), qui ont chacun publié un cycle poétique descriptif des Saisons, en 1730 pour le premier – dont une partie de l’ Automne et une autre de l’ Hiver sont traduites par le chevalier Jaucourt dans les articles « Orage » et « Tempête » de l’Encyclopédie –, en 1769 pour le second. Préféré par Voltaire (1694-1778), Saint-Lambert présente des mentions de l’orage dans chacune de ses Saisons, la plus détaillée étant celle incluse dans Etél’ – qui n’a toutefois pas l’importance de celles dépeintes par Thompson18. Chez les deux poètes, on retrouve l’évocation de tous les éléments constituant le phénomène : le vent, les nuages, le bruit, la foudre, la grêle, l’obscurité… mais ils intègrent également la notion de destruction, notamment des récoltes et des troupeaux, qui donne un aspect violent et dramatique à l’orage. En poésie, cet évènement atmosphérique permet une certaine méditation sur la faiblesse et l’impuissance de l’homme face à la for ce de la nature, nature que l’on se plait à contempler durant tout le XVIIIe siècle.
La description de tempête en mer est un lieu commundu genre particulier du récit de voyage, de plus en plus apprécié tout au long duXVIIIe siècle et particulièrement durant les années 1780, où l’on constate un grand nombre de publications dans des périodiques tels que le Journal des Savants, le Journal Encyclopédique ou encore le Mercure de France, journal le plus lu des années prérévolutionnaires. Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) fait notamment référence auVoyage de l’amiral George Anson autour du monde (1740-1744) (1748) dans Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761) : Saint-Preux embarque précisément sur son bateau et à son retour écrit dans une lettre à Madame d’Orbe qu’il a rencontré des tempêtes durant son voyage : « J’airaversét paisiblement les mers orageuses qui sont sous le cercle antarctique ; j’ai trouvé dans la mer Pacifique les plus effroyables tempêtes » . Jacques Berchtold indique que les récits, et notamment les récits de tempêtes, sont décrits par Anson de manière rationaliste, scientifique, propre à l’approche typique de ce siècle des Lumières déjà évoquée : on ne se contente pas de décrire ce que l’on voit et ce que l’on ressent, on tente désormais de fournir une explication rationnelle à ce que l’on voit21. L’influence du genre du récit de voyage sur la description littéraire et picturale des tempêtes sera très importante d’autant que les descriptions, que ce soient celles du phénomène ou celles des émotions ressenties par lesvoyageurs, ont été vécues, réellement ressenties, et paraissent donc plus vraies que toutes les descriptions inspirées du modèle antique réadapté à un récit quelconque – bien que personne n’ignore que les situations sont parfois exagérées pour donner un aspect plus tragique au récit.
Ces textes influent beaucoup sur le genre du roman, et notamment du roman d’aventures. Il est fréquent de voir des personnages fictifs essuyer une tempête lors de voyages en bateaux. Simplement évoquées par Saint-Preux dans la Nouvelle Héloïse, on en trouve des descriptions plus précises à la fin du siècle, notamment avec Aline et Valcour (1788) de Donatien Alphonse François de Sade (1740- 1814) et Paul et Virginie (1787) de Bernardin de Saint-Pierre. Sade retranscrit trois naufrages vécus par Sainville, dont l’histoire s’intègre dans le roman en tant que récit de voyage raconté à ses hôtes – qui reprend d’ailleurs tous les codes de ce genre. Très descriptives, ces trois tempêtes sont pourtant imprégnées de l’émotion du narrateur, quin’hésite pas à utiliser des adjectifs forts pour en définir la violence et sous-entendre la frayeur qu’il ressent :
[…] un vent d’est s’élevant avec fureur, nous permi t à peine de friser la côte d’Afrique, et nous jeta avec une impétuosité sans égale vers le détroide Gibraltar.22
[…] un terrible vent du nord nous jeta tout à coup vers l’île de Saint-Martin. Je n’avais encore jamais vu la mer dans un tel courroux : la brume était si épaisse, qu’il devenait impossible de nous distinguer de la proue à la poupe ; tantôt enl evés jusqu’aux nues par la fureur des vagues, tantôt précipités dans l’abîme par leur chute impétueuse, quelquefois entièrement inondés par les lames que nous embarquions malgré nous, effrayés du bouleversement intérieur et du mugissement épouvantable des eaux, du craquement des couples, fatigués du roulis violent qu’occasionnait souvent la violence des rafales, et l’agitation inexprimable des flots, nous voyions la mort nous assaillir de partout, nous l’attendions à tout instant. 23
[…] un coup de vent d’occident s’éleva avec une aff reuse impétuosité, et nous éloigna tout à coup de ces îles. La tempête devint effroyable, ell était accompagnée d’une grêle si grosse, que les grains blessèrent plusieurs matelots.24
La longue mention de l’ouragan de Paul et Virginie témoigne à la fois de l’influence des récits de voyage, de l’expérience vécue, de l’observation scientifique – l’auteur décrit d’autres ouragans et tempêtes dansson Voyage à l’Ile de France (1773) et dans ses Etudes de la Nature (1784) – et même de l’influence des tempêtes peintes par l’évocation des couleurs que prend le paysage – on sait que Bernardin de Saint-Pierre était ami de Joseph Vernet (1714-1789), grand peintre de marines. La description est très précise et permet au lecteur de visualiser le décordans lequel se joue la scène :
La lune était levée ; on voyait autour d’elle troisgrands cercles noirs. Le ciel était d’une obscurité affreuse. On distinguait à la lueur fréquente des éclairs, de longues files de nuages épais, sombres, peu élevés, qui s’entassaient versle milieu de l’île, et venaient de la mer avec une grande vitesse, quoiqu’on ne sentît pas le moin dre vent à terre. 25
L’horizon offrait tous les signes d’une longue temp ête ; la mer y paraissait confondue avec le ciel. Il s’en détachait sans cesse des nuages d’une forme horrible, qui traversaient le zénith avec la vitesse des oiseaux, tandis que d’autres y paraissaient immobiles comme de grands rochers. On n’apercevait aucune partie azurée du firmament ; une lueur olivâtre et blafarde éclairait seule tous les objets de la terre, de lamer et des cieux.26
L’auteur attache également une grande importance à l’atmosphère auditive de la scène, mentionnant le bruit de la mer ou encore les coups de canon du Saint-Géran en détresse :
Vers les neuf heures du matin, on entendit du côté de la mer des bruits épouvantables, comme si des torrents d’eau, mêlés à des tonnerres, eussent roulé du haut des montagnes. Tout le monde s’écria : « voilà l’ouragan ! » et dans l’ins tant, un tourbillon affreux de vent enleva la brume qui couvrait l’île d’Ambre et son canal. 27
On note également que tout comme Sade, Bernardin deSaint-Pierre n’hésite pas à renforcer son texte d’adjectifs évoquant la peur, la frayeur et la violence du phénomène météorologique, afin de solliciter l’émotion du spectateur en l’intégrant à une scène à l’atmosphère singulièrement sinistre et angoissante, à l’issue funeste.
Les romanciers de la seconde moitié du XVIII siècle s’attachent également à retranscrire des orages « terrestres », qu’ils se déroulent en plaine, en forêt ou en montagne – lieu que l’on « découvre » en quelque sorte à ce moment-là. Parmi eux, Rousseau fait figure de précurseur avec La Nouvelle Héloïse, considérée comme l’œuvre marquant l’émergence de la description de paysage dans le genre du roman, phénomène mis en lien avec la tendance contemporaine de l’observation scientifique de la nature. Saint-Preux évoque sans la décrire précisément la vision d’orages de plaine vus de la montagne dans sa lettre XXIII de la première partie28, ce qui constitue une nouveauté, liée au récent térêtin scientifique pour les zones montagneuses. Nombreux seront les auteurs à s’inspirer de cet ouvrage, notamment Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) avec Les Souffrances du jeune Werther, qui présente des points communs autant au niveau de la forme – roman épistolaire, même si l’on n’a ici que les lettres ed Werther et non une correspondance à plusieurs voix – que du fond – les intrigues sont s imilaires, les cadres dans lesquels se déroulent l’action peuvent se rapprocher. Dans cet ouvrage est décrit un orage de plaine survenant lors d’une fête, qui provoque l’effroi des invités :
L’air était lourd ; les dames témoignèrent leur crainte d’un orage que semblaient annoncer les nuages grisâtres et sombres amoncelés sur nos têtes.
La danse n’était pas encore finie, lorsque les éclairs qui brillaient depuis longtemps à l’horizon, et que j’avais toujours donnés pour des éclairs dechaleur, commencèrent à devenir beaucoup plus forts ; le bruit du tonnerre couvrit la musique.30
La description visuelle est précise, le narrateur est moins passionné que ceux vus précédemment qui rapportent des tempêtes dramatiséepar de nombreux adjectifs. Cela peut se justifier par un moindre danger : malgré la frayeur à laquelle ils s’adonnent, les invités de l’œuvre de Goethe sont à l’abri et non à la merci des flots. Néanmoins, Bernardin de Saint-Pierre dans Paul et Virginie et Sade dans Aline et Valcour dépeignent également des orages « terrestres » qu’ils s’attachent à dramatiser et à rendre sinistres :
Bientôt des tonnerres affreux firent retentir de le urs éclats les bois, les plaines et les vallons ; des pluies épouvantables, semblables à des cataractes, tombèrent du ciel.31
[…] tous les objets s’y distinguaient à travers le s jointures de la charpente, tant les éclairs étaient vifs et fréquents !
L’orage subi en forêt par Valcour perdu est décritd’une manière plus angoissante encore, voire mystique, renforcée par l’obscurité octurne et la solitude du personnage qui voit ses sensations exacerbées par la situation dans laquelle il se trouve :
A peine y suis-je, que la nuit la plus sombre étendses voiles sur toutes les parties de la forêt ; peu à peu la voûte de l’atmosphère se couvre de nua ges qui augmentent l’effroi de l’obscurité ; quoique la saison fut peu avancée, des éclairs sillonnant la nue, m’annoncent un orage affreux ;
les vents sifflent… leurs prodigieux efforts brisen t les arbres autour de moi… le feu céleste
éclate de toutes parts… vingt fois il tombe à mes c ôtés… 33
Ce déchaînement de toute la nature… ce silence épou vantable qui n’est troublé que par le mugissement des airs, par les éclats de la foudre, et par ce bruit majestueux de l’airain, tristement élancé vers le ciel […]. 34
L’utilisation du thème de l’orage au sein d’un ouvrage est rarement gratuite et la façon dont il est décrit dépend généralement de cequ’il implique, ce qui peut expliquer qu’il soit plus ou moins dramatisé ou s’adapte à certains codes.

Le rôle de l’orage au sein d’une œuvre littéraire

Les romans antiques présentent généralement une histoire similaire : celle de deux jeunes gens en proie à un amour impossible, forcés à la séparation, affrontant plusieurs obstacles avant d’enfin pouvoir se retrouver. La tempête en mer et le naufrage font partie des épreuves classiques qu’ils – ou au moins un des personnages – ont à relever. Dès la Renaissance, où l’on observe un regain d’intérêt pour l’Antiquité, on retrouve ce genre d’intrigue et les péripéties propres à la littérature antique, qui se présente à la fois comme un roman d’aventures et un roman d’amour. Les roman ciers du XVIIIe siècle reprennent eux aussi ce schéma : on le voit par exemple chez Sade dans Aline et Valcour, avec les récits de Sainville et de Léonore, qui affrontent mille dangers et font le tour du monde avant d’enfin se retrouver.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 – COMPRENDRE ET OBSERVER L’ORAGE AU XVIIIE SIECLE
CHAPITRE 1 – LES SAVANTS
Les bases d’une science : la météorologie
Théories du XVIIIe siècle
A l’aube du XIXe siècle
CHAPITRE 2 – LA LITTERATURE
Narrer l’orage
Descriptions visuelles et auditives
Le rôle de l’orage au sein d’une oeuvre littéraire
Le théâtre et l’opéra
Le rôle de l’orage au sein des oeuvres jouées
Représenter l’orage sur scène
CHAPITRE 3 – LE PEINTRE FACE A L’ORAGE
Descriptions de l’orage dans les traités de peinture
L’importance de l’observation
Choisir le bon moment
Les études
L’application aux oeuvres
La représentation des « météores »
Influence sur l’ensemble de l’oeuvre
Le moment représenté
PARTIE 2 – L’ORAGE EN PEINTURE
CHAPITRE 4 – LA TEMPETE
Le modèle de Vernet
Variantes et évolutions
Paroxysme littéraire et pictural avec Paul et Virginie
CHAPITRE 5 – L’ESPACE ET LE TEMPS
Les lieux
Lieux existants
Lieux composés
Endroits privilégiés
Différentes époques pour différents discours
La contemporanéité
Le passé
CHAPITRE 6 – L’HOMME
Différentes réactions
La mort
PARTIE 3 – LA RECEPTION DES OEUVRES
CHAPITRE 7 – COMMANDES ET COLLECTIONS
Les collections particulières
La transformation de la collection
Pendants et séries
Commandes d’Etat
Les Ports de France
Concours révolutionnaires
CHAPITRE 8 – LE SALON ET LA CRITIQUE
Le Salon de l’Académie de peinture et de sculpture
La critique du Salon
Les Salons de Diderot
Les salonniers
CHAPITRE 9 – LE RAPPORT AU GOUT DE L’EPOQUE
Le siècle des Lumières
Le sentimental et le pathétique
L’esthétique du sublime
CONCLUSION
Sources
Bibliographie
Table des annexes

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