Les différentes classes de lipoprotéines plasmatiques humaines

Rapport de stage les différentes classes de lipoprotéines plasmatiques humaines, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Généralités sur les lipoprotéines (Lpp)

Les lipides qui sont des molécules hydrophobes et donc insolubles dans les milieux biologiques aqueux doivent faire appel pour leur transport sanguin à deux moyens : – Soit la liaison avec l’albumine, principale protéine plasmatique et qui est utilisée pour le transport des acides gras ; – Soit la liaison à des transporteurs spécifiques pour tous les autres lipides. Ce sont les Apolipoprotéines ou cénapses lipoprotéiques ou apoprotéines (Apos) L’association lipides et Apos aboutit à la formation de lipoprotéines (Lpp) qui constituent ainsi les transporteurs de lipides dans les milieux extra cellulaires [2, 5, 7, 8] (figure 1) : – de l’intestin (lieu d’absorption les lipides exogènes) vers le foie, – et du foie (lieu de biosynthèse endogène et de dégradation) vers les tissus périphériques (les tissus adipeux principalement où les lipides sont stockés ou les muscles où les lipides seront utilisés comme substrats énergétiques lors des périodes de pénurie d’énergie).

Structure générale des lipoprotéines (Lpp) : Les Lpp sont des édifices macromoléculaires, instables in vivo et qui subissent des remaniements permanents associant synthèse, dégradation, et retrait du plasma. Elles constituent des complexes moléculaires organisés en micelles et qui sont stabilisés par des protéines amphiphiles du sérum/plasma : les Apos.
Une Lpp possède une structure sphérique avec : – Un noyau (ou cœur ou core) contenant les lipides hydrophobes (Triglycérides ou TG et Cholestérol Estérifié ou CE) – Une enveloppe (ou surface) avec les Apos et les lipides les plus hydrophiles (Phospholipides ou PL et Cholestérol libre non estérifié ou CLNE) Cette monocouche lipidique à la surface des Lpp leur confère la propriété de solubilité dans les liquides aqueux (plasma, lymphe et liquide interstitiel) nécessaire au transport des lipides hydrophobes. I.1.1. Les apoprotéines humaines Les Apos sont des protéines, synthétisées principalement par le foie et l’intestin. Elles possèdent des propriétés fondamentales leur permettant de contrôler le métabolisme des Lpp  : – Des propriétés structurales qui permettent de stabiliser, d’assurer la cohésion des particules lipoprotéiques ainsi que la «solubilité» des lipoprotéines (Exemple: Apo B constitue l’armature fixe des lipoprotéines de grande taille). – Des propriétés fonctionnelles : les Apos ont un rôle clé dans le métabolisme des LPP du fait de leur interaction avec les autres protéines impliquées : – Régulation de certaines enzymes : elles agissent à la surface des Lpp comme des cofacteurs ou des activateurs de nombreuses enzymes plasmatiques – Reconnaissance de récepteurs spécifiques : elles servent de ligand aux protéoglycanes endothéliaux et aux récepteurs cellulaires spécifiques. Bien caractérisées, les Apos sont classées selon une nomenclature alphabétique. Leurs identité, expression tissulaire, distribution plasmatique et leurs principales fonctions.

Classification de Lipoprotéines (Lpp) Les Lpp sont des molécules très hétérogènes par leur taille et par leur contenu lipido-protéiques caractérisées par une spécialité de répartition (chaque Lpp transporte majoritairement un constituant lipidique) et une spécificité de répartition (les différentes apos ne sont pas présentes dans toutes les Lpp) De nombreuses techniques permettent d’isoler les lipoprotéines à partir du plasma.

L’ultracentrifugation Elle sépare les principales Lpp en cinq groupes selon leur densité.Ainsi, dans un sérum normal à jeun, les Lpp se répartissent dans un gradient de concentration saline en trois principales zones de densité (dans un ordre croissant en densité et décroissant en taille) : 1. Les VLDL (Very Low Density Lipoproteins); 2. Les LDL (Low Density Lipoproteins); 3. Les HDL (High DensityLipoproteins) qui sont subdivisées ensuite en trois zones d’inégale importance : – Les HDL1 les plus légères représentent une fraction mineure contenant une entité lipoprotéinique appelée Lp(a) – les HDL2 plus denses ont une concentration variable. Cette fraction est habituellement beaucoup plus importante chez l’enfant et la femme que chez l’homme – les HDL3 représentent la fraction la plus dense et quantitativement la plus importante des HDL, de concentration à peu près identique dans les deux sexes. 4. Une zone de faible amplitude appelée IDL (Intermediate Density Lipoproteins) représente une sous-fraction de densité intermédiaire entre celle des C-LDL et des VLDL quantitativement mineure à jeun. 5. Les chylomicrons s’isolent à une densité inférieure à celle des VLDL. Ils existent chez le sujet normal pendant les périodes post-prandiales expliquant la lactescence du sérum.

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