LES PARAMETRES METEOROLOGIQUES

Une observation météorologique en surface repose sur les éléments cités précédemment. Ces éléments peuvent être obtenus : soit par une lecture directe des paramètres de base sur les instruments météorologiques installés à la station ou sur les enregistreurs, soit par les résultats d’une suite des opérations, appelées « calculs des paramètres dérivés ». Par ailleurs, d’autres renseignements s’obtiennent par des estimations visuelles et sonores. La vitesse du vent est une grandeur vectorielle tridimensionnelle caractérisée par des variations aléatoires à petite échelle qui interviennent dans l’espace et dans le temps et qui se superposent à un écoulement organisé de grande échelle. On l’envisage sous cet aspect au regard, notamment, du transport des polluants et de l’atterrissage des aéronefs. Toutefois, d’une façon générale, le vent en surface sera considéré principalement comme une quantité vectorielle bidimensionnelle définie par deux nombres représentant respectivement la direction et la vitesse. Les rafales sont des fluctuations rapides du vent dont l’importance est exprimée par leur « intensité ».

Les grandeurs moyennes sont les moyennes de grandeurs calculées sur des intervalles de 10 minutes comme pour la prévision. Les statistiques climatiques exigent habituellement des moyennes pour chaque heure du jour et de la nuit. Les applications aéronautiques nécessitent parfois qu’elles soient calculées sur des intervalles plus courts. La vitesse du vent devrait être exprimée à 0.5 m s–1 près ou si elle est exprimée en nœuds (0.515 m s–1) avec arrondi à l’unité la plus proche. Dans les rapports synoptiques, elle devrait correspondre à la moyenne établie sur une période de dix minutes et d’une heure dans les rapports agrométéorologiques. On calcule parfois des moyennes sur une période plus courte à certaines fins aéronautiques.

La visibilité

La visibilité météorologique de jour et la visibilité météorologique de nuit sont définies comme la plus grande distance à laquelle un objet noir, de dimensions appropriées, situé au sol, peut être vu et identifié de jour sur le fond du ciel à l’horizon ou, quand il s’agit d’observations de nuit, pourrait être vu et identifié si l’éclairement général augmentait jusqu’à atteindre l’intensité normale en lumière du jour.La visibilité minimale représente la plus petite valeur relevée de la visibilité et ayant remplie les seuils minimums requis. Il y a aussi la notion de la mesure de Portée visuelle de piste ou Runway Visual Range(RVR) lorsque la visibilité devient inférieure à 2000m. La visibilité météorologique ou Portée Optique Météorologique (POM) s’exprime en mètres ou en kilomètres. Sa gamme de mesure varie en fonction des applications. Si, pour les besoins de la météorologie synoptique, l’échelle des valeurs mesurées de la POM s’étend de moins de 100 mètres à plus de 70 km, la gamme des mesures pourra être plus restreinte pour d’autres applications. C’est notamment le cas pour l’aviation civile pour laquelle la limite supérieure peut être de 10 km. Cette gamme peut être réduite plus encore lorsqu’il s’agit de mesurer la portée visuelle de piste représentant les conditions d’atterrissage et de décollage par visibilité réduite.

Les phénomènes (Temps présent et passé)

Il traduit la présence d’un ou plusieurs météores, ou d’une évolution de l’état du ciel. Des codes chiffrés permettent de les décrire au moment de l’observation qui dure dix (10) minutes en partant de H-50 à l’heure réelle de l’observation.C’est le temps qui a prévalu avant le moment de l’observation ou temps de la période précédant le temps présent (c’est-à-dire, 50 minutes avant le moment d’observations pour les observations horaires, 2 heures 50 minutes avant le moment d’observations pour les observations synoptiques intermédiaires et 5 heures 50 minutes avant le moment d’observations pour les observations synoptiques principales). Des chiffres de code sont aussi utilisés pour décrire le temps passé dans les observations synoptiques qu’aéronautiques.  Nébulosité : Fraction du ciel qu’on estime être couverte par des nuages d’un certain type (nébulosité partielle) ou par une combinaison de nuages. Dans les deux cas, l’unité de mesure est l’octa (un hui- tième de la voûte céleste) et on donne les résultats en utilisant une échelle où l’on se réfère essentiel- lement à l’octa le plus proche, sauf que les chiffres 0 et 8 indiquent respectivement un ciel totalement clair et totalement couvert avec ajustement correspondant des autres chiffres près des extrémités de l’échelle.