L’offre des Produits Commerce Commerce International des Banques

L’offre des Produits Commerce Commerce International des Banques

Le Commerce International implique le mouvement des biens et services générés par des transactions d’affaires entre un acheteur situé dans un pays et un vendeur situé dans un autre pays. Il est important de préciser que l’offre de Produits CI que nous allons développer dans cette partie, concerne la clientèle Entreprise qui développe une activité a l’international. L’offre des banques en matière de Commerce International consiste a proposer aux clients des solutions complètes dans le domaine des échanges commerciaux, basées sur l’application de diverses méthodes de paiement conçues pour faciliter le commerce inter-frontalier grâce à leur réseau international. Les banques offreent ainsi des solutions permettant a leurs clients de régler effi cacement leurs transactions commerciales internationales en atténuant les risques liés aux paiements. Plusieurs produits sont proposes par les banques dans le but d’aider la clientèle entreprise à réaliser certaines opérations internationales (import/export) avec efficacité et couvrir les risques qui y sont liés. Nous pouvons segmenter ces produits en plusieurs types de produits Figure 1 : Offre CI de la banque BNPParibas Ces produits sont souvent regroupes, dans le langage financier en produits Trade Finance. I. Le Trade Finance : connaissances de base et revue de la littérature

Connaissances de base

Le Trade Finance regroupe tous les instruments bancaires de sécurisation et de financement du commerce international et des investissements à l’étranger. Il est au service des clients exportateurs, importateurs et investisseurs.  La ligne Métier Export & Trade Finance d’une banque dispose d’une capacité importante de prise de risque de contreparties 35, tant sur les entreprises que sur les institutions financières, permettant de diriger et réaliser la prise ferme de transa ctions conséquentes : o émission et réémission de garanties, o confirmation de lettres de crédit, o conventions-cadres de crédits export, etc. Le développement des outils Trade Finance, notamment dans les pays développés et les pays en vois de développement, joue un rôle crucial dans la facilitation des échanges commerciaux mondiaux, en d’autres termes du commerce international. Les exportateurs sont souvent confrontés à un manque de fonds de roulement pour le financement des cycles de production avant de recevoir le paiement de l’acheteur. Inversement les importateurs ont souvent recours aux crédits pour l’achat des matières premières, biens et équipements de l’étranger. L’importance et la nécessité du Trade Finance est ici soulignée par le fait que l’attractivité d’un contrat export dépend souvent des conditions de paiement découlant de ce dernier. Nous avons, d’un côté, des importateurs préférant acheter sur la base d’un compte courant et en négociant des durées prolongées, et de l’autre côté, des exportateurs qui préfèrent vendre sur la base de règlements cash et immédiats, ou sur une base de paiements sécurisés en cas de prolongement des durées de paiements. Un certain nombre d’instruments Trade Finance ont été développés dans le but de répondre à ces besoins 36 : A) Les produits Trade Finance proposés par les banques :  La banque peut accorder un crédit à un client importateur, et s’engage à payer l’exportateur. Une lettre de crédit (L/C) est émise par la banque, et le paiement sera effectué sur présentation des documents stipulés dans la L/C tels que le connaissement maritime ou bin la facture commerciale.  La banque peut accorder des crédits court- termes, escompter une lettre de crédit, ou accorder une garantie de restitution d’acompte pour l’exportateur 37, afin d’assurer à l’exportateur des fonds de roulements suffisants pour la période qui précède la remise de la marchandise et donc le paiement par l’importateur.  Afin d’aider son client, la banque de l’exportateur paut accorder un prêt à l’importateur étranger pour financer l’achat de l amarchandise. Cet arrangement permet d’accorder a l’importateur des délais de paiement sous le contrat appelé « Crédit Acheteur 38 ». B) Autres formes de financement : Sans le rôle intermédiaire des banques, les entreprises peuvent utiliser d’autres instruments pour financer leurs transactions, tels que :  La Lettre de Change, par laquelle un vendeur peut obtenir un engagement signé de l’acheteur pour le p aiement à la date d’échéance ;  Le Billet à ordre, par lequel le client reconnaît sa dette et s’engage à payer le fournisseur à la date d’échéance, mais qui procure moins de sécurité que la lettre de change.  Le Crédit Fournisseur, contrat par lequel un délai de paiement est accordé à l’entreprise par ses fournisseurs

Revue de la littérature existante

Depuis la récente crise financière, le Trade Finance est devenu sujet d’importance, tant pour les professionnels du métier que pour les chercheurs. Le manque en Trade Finance, en d’autres termes, le manque en financement des échanges commerciaux est souvent considéré comme l’une des raisons de l’effondrement des échanges mondiaux en 2008. Le Trade Finance, qui a été un secteur financier plutôt sous-évalué pendant l’expansion de la sphère financière internationale, s’est avé ré être aussi touché par les bouleversements financiers des début 2008 et qui continuent toujours. Les principaux leaders économiques et politiques se sont rendus compte que la seule issue pour la survie des échanges commerciaux, était le financement de ces derniers, c.à.d. Le Trade Finance. Deux principales raisons expliquent pourquoi le Commerce International implique plus des contraintes financières que le Commerce national. Premièrement, les transactions internationales impliquent des niveaux de risques plus élevés, tels que les risques de taux de change, les risques politiques et de non-paiement. Deuxièmement, les multinationales plus actives dans la sphère internationale ont des besoins de financement pus élevés, dus en particulier au délai entre la production des marchandises et leur livraison ultérieure. Les recherches sur le sujet, qui étaient jusqu’alors, très limitées se sont beaucoup enrichies afin de combler le manque en la matière, mais restent, du point de vue statistique encore faibles. D’un coté, il y a les modèles sur le Commerce International mais qui ne prennent pas en considération et n’intègrent pas les frictions financières. En d’autres termes, ils considèrent les marchés de capitaux comme linéaires, supposant les coûts de financement internes similaires aux coûts de financements externes (ne prenant pas compte des risques pays, de changes..). D’un autre coté, nous avons une large panoplie d’informations sur les crédits commerciaux inter-entreprises tels que les crédits fournisseurs et les paiements anticipés (Cash-in-advance), mais qui ne reprennent pas la dimension internationale de ces produits.

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