Mémoire Online: Etude sur l’évaluation des maîtres de stage universitaires en stage ambulatoire de niveau 1 à l’Université Pierre et Marie Curie

Sommaire: Maîtres de stage universitaires

1. Introduction
2. Contexte
2.1. Historique de la formation des médecins généralistes
2.2. Description du stage ambulatoire de niveau 1 et du questionnaire d’évaluation des maîtres de stage universitaires
2.3. Résultat global des évaluations
3. Méthode
4. Résultats
4.1. Entretien collectif du 05/02/2013 (texte intégral)
4.2. Entretien collectif du 05/03/2013 (texte intégral)
4.3. Entretien collectif du 09/04/2013 (texte intégral)
4.4. Synthèse des entretiens
4.4.1. Sur les évaluations précédentes
4.4.2. Sur la correspondance entre la grille d’évaluation sur internet et l’impression des internes en pratique
4.4.3. Sur les problèmes rencontrés par les internes lors des évaluations
4.4.4. Sur les solutions proposées par les étudiants
5. Discussion
5.1. Sur les commentaires des internes
5.2. Sur les entretiens
5.3. Sur le questionnaire d’évaluation
6. Conclusion
7. Annexes
8. Bibliographie
9. Résumé

Extrait du mémoire

1. INTRODUCTION
Le stage ambulatoire de niveau 1 (SA n°1) est l’unique stage de médecine générale obligatoire lors du cursus des futurs médecins généralistes. Il a pour but d’autonomiser les internes à la pratique de la médecine générale et ces derniers sont d’ailleurs autorisés à faire des remplacements après avoir validé ce stage. Son importance est donc primordiale. Chaque interne travaille avec un à trois maîtres de stage universitaire (MSU) qui se répartissent la formation de l’étudiant durant six mois. La validation de ce stage passe par une évaluation obligatoire des enseignants via un questionnaire disponible sur internet, questionnaire qui n’est pas anonyme. Les maîtres de stage ont accès en différé à leurs évaluations, permettant ainsi une amélioration de leur pratique en fonction des critiques faites par les étudiants. La plupart des MSU ont de très bonnes évaluations, pourtant chaque année, beaucoup d’internes rencontrent des problèmes qui n’apparaissent pas sur les questionnaires.
Ces résultats reflètent-ils la réalité et la pratique quotidienne des internes durant leur formation ? Quelles sont les difficultés rencontrées par les étudiants qui n’apparaissent pas sur les évaluations ? Pourquoi ? Et est-ce que les internes ont des solutions ou des voies d’amélioration à proposer ?
2. CONTEXTE
2.1. Historique de la formation des médecins généralistes
Le décret du 23 Février 1802, portant sur le règlement général pour le service de santé, institue les concours d’externat et d’internat des Hôpitaux de Paris. La réussite à ces deux concours permet l’apprentissage de la médecine et de la chirurgie dans le cadre d’une pratique hospitalière. En cas d’échec l’étudiant devient « stagiaire » des hôpitaux : son rôle, sa formation et sa place dans l’équipe soignante sont dépendants du chef de service.
Au lendemain de la guerre, l’essor économique et scientifique enclenché par la loi Debré de 1958, qui crée notamment les centres hospitaliers universitaires, rapproche les facultés de médecine des hôpitaux de haut niveau, valorisant les soins hospitaliers et favorisant ainsi la recherche scientifique de spécialité. C’est le triomphe des « médecines d’organes » et de leurs prouesses appuyées sur des explorations biotechnologiques de plus en plus sophistiquées. De ce fait, la médecine générale se trouve exclue de l’enseignement et de la recherche française alors même que ceux-ci se développe dans les pays anglo-saxons.
En 1968, le concours de l’externat est supprimé. L’externat devient accessible à tous les étudiants de 2ème cycle des études médicales.
En 1972 est instauré le « numerus clausus », limitation du nombre d’étudiants admis en 2ème année du 1er cycle des études médicales qui permet une régulation de la démographie médicale. Les ministères de tutelle de l’Education et de la Santé fixent chaque année le nombre de place disponible après un concours très sélectif, ne pouvant être présenté que deux fois par les étudiants. Fixé à 8588 étudiants par an, l’année de sa création, le « numerus clausus » connaît des chiffres élevés dans les années soixante-dix où 60000 médecins ont étés formés en huit ans, puis décroît régulièrement, s’étrangle en 1993 où seuls 3500 étudiants sont admis, remonte faiblement dans les années quatre-vingt-dix puis fortement ces dernières années où environ 7000 étudiants par an sont admis.
Dans les années soixante-dix, les futurs généralistes effectuent six années d’études en commun avec les futurs spécialistes et n’ont pour formation spécifique qu’un stage interné, en septième année, correspondant à un stage hospitalier d’une année sans réel contenu théorique ni pratique. L’étudiant obtient le diplôme d’Etat de Docteur en Médecine par la réussite à trois examens dits cliniques et la soutenance d’une thèse.
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