Méthode d’innovation 2.0

Méthode d’innovation 2.0

« Le pouvoir du 21e siècle repose sur l’information et les capacités relationnelles. La rapidité d’accès aux informations utiles grâce aux NTIC ne suffit pas, l’information doit être partagée et générer une réelle valeur ajoutée. Le manager du futur est donc là pour synthétiser l’information, la faire comprendre, stimuler l’innovation. » (Duringer et al. 2008) Pour Pierre Bonnaure (Bonnaure, 1997) : « L’innovation, c’est l’art de transformer des connaissances en richesses ». « La maîtrise de l’information est donc désormais un enjeu stratégique ». La méthode que nous proposons est une méthode prescriptive (cf. Partie I :4.2.1 p.41), elle a pour objet l‟agrégation, le filtrage et l‟analyse des informations regroupées sur des plateformes en ligne en utilisant des outils du Web 2.0 (RSS / API etc.). méthode d‟innovation proposée par Aoussat (cf. 4.2.1 p.41) qui caractérise davantage une activité de veille « projet » adaptée à un processus d‟innovation descendant. Dans notre approche ascendante, nous proposons la mise en place d‟une « veille permanente 2.0 » qui se positionne en amont de toutes les activités de l‟entreprise et qui a pour but de mobiliser le plus grand nombre de salariés. AFNOR X50-053 en y associant les ressources et les outils du Web 2.0. Elle associe une veille généraliste, ou « sociale » sur le domaine d‟activité et une veille « marketing » ciblée sur les produits commercialisés par l‟entreprise. Le processus décrit dans la Figure 66 p. 127 est séquentiel et se décompose en 3 étapes principales :

La définition des axes de surveillance est ici double. Comme nous avons pu le constater dans notre état de l‟art, le Web 2.0 se caractérise par des contenus générés par des utilisateurs. Ces contenus peuvent être indirects lorsqu‟ils sont liés à une thématique connexe au domaine d‟activité, c‟est le cas notamment des ressources relayées par les plateformes de Social Bookmarking, ou directs lorsqu‟ils concernent les produits ou l‟image de l‟entreprise. le « Zeitgeist » des marchés et des consommateurs permettant ainsi des projections en terme d’innovation radicale ou de rupture pour les entreprises. A plus court terme, l‟étude des commentaires clients favorise une innovation incrémentale attendue par les consommateurs. Il existe en plus des solutions de type « plug-ins » pour Firefox (cf. 1.4 p.57) des plateformes d‟agrégation en ligne, qui s‟apparentent à des « moteurs de recherche temps réel » dont certaines proposent la génération de flux RSS filtrés ou l‟envoi d‟e-mails à titre de notification. Ces outils ne permettent pas de choisir l‟origine des flux analysés, il faudra donc recourir à des développements spécifiques pour bénéficier d‟un plus grand contrôle sur l‟origine des informations. au regard du volume considérable des données en circulation d‟apposer des filtres en amont sur les canaux retenus (approche macro / sociale). Ces filtres sont des mots- clefs (ou tags) qui permettent de ne conserver que les informations pertinentes. En ce qui concerne l‟étude des commentaires des clients, le filtre concerne des produits en particulier. nécessitent un traitement manuel à posteriori9.

Il s‟agit alors de procéder à un nouveau filtrage subjectif et pour les commentaires d‟extraire et de catégoriser chacune des phrases : l‟étape « binaire » mentionnée pour la 2eme expérimentation s‟avère contraignante mais indispensable. E. Le « cahier des attentes » consiste à la production à un instant T d‟un document d‟analyse synthétique des apports des 2 types d‟axes de surveillance. Il peut prendre différentes formes comme par exemple, celles de listes organisées par mots-clefs, ou dans le cas de l‟approche directe, classées selon les critères d‟analyse comme ceux définis pour notre seconde expérimentation. Il peut également être matérialisé par des cartes conceptuelles ou autres représentations graphiques permettant la définition claire des objectifs d‟innovation.

Alors que la méthode précédente concerne tout au plus un nombre restreint d‟individus (cellule innovation), l‟innovation contributive vise à étendre le travail d‟écoute des réseaux sociaux en ouvrant le travail de veille à l‟ensemble des employés d‟un entreprise. Il s‟agit ici d‟utiliser les techniques 2.0 afin d‟encourager l‟apport d‟informations dans les entreprises. Nous préconisons la mise en place d’un système de social bookmarking en intranet pour favoriser le travail de collecte des ressources par des « non-spécialistes »10, permettre leur circulation tout en garantissant leur pérennité (sauvegarde / archivage). Alors que dans la majorité des entreprises les informations s‟échangent par e-mail, celles-ci ne sont que rarement valorisées, parce que leur diffusion est trop restreinte et que les messageries électroniques aujourd‟hui surchargées conduisent à l‟enfouissement de ce type d‟informations. l‟agrégation de flux RSS et celles résultant de recherches opérées via des moteurs de recherche ou trouvées au cours d‟une navigation autonome (sérendipité). Les ressources sont mémorisées sur une plateforme de social bookmarking (extranet) pour être enfin regroupées sur un blog ou un wiki interne à l‟entreprise permettant leur consultation par tous les salariés.

 

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