MISE EN PRATIQUE DES TECHNIQUES D’ELEVAGE 

MISE EN PRATIQUE DES TECHNIQUES D’ELEVAGE 

Ce qui nous intéresse ici c’est l’élevage de poule pondeuse, alors il nous faut tout d’abord trouver les souches d’élevage, ensuite en tirer les techniques d’élevage existantes, enfin nous allons retenir une d’entre elles.

 1/ Les souches utilisées 

 Il existe trois types de souches, à savoir : – les poules locales ou « akoho gasy », ces souches sont adaptées au climat à Madagascar, très résistantes aux maladies mais de petite taille, de croissance lente et ont une production en œufs faible ; – les poules pondeuses autosexables ou pondeuses pures, ce sont des souches de race améliorée, productrice d’œufs en grande quantité et la plupart des cas elles atteignent un poids satisfaisant en fin de ponte. Les races disponibles à Madagascar sont : Sussex, Leghorn, Rhode Island, Plymouth ; Création d’une unité d’aviculture RASOATAHIRY Charlotte Poule pondeuse – Cas d’Andranomena Option Marketing – les poules métisses, souches obtenues à partir de croisement de poules « gasy » et de poules-pondeuses pures. 

2/ Les techniques d’élevage

Selon le degré d’utilisation des nouvelles techniques de production sans tenir compte des jugements techniques liés à la performance, nous pouvons classer les techniques d’élevage en élevage traditionnel, élevage moderne et élevage semi-moderne. Les avicultures traditionnelle et semi-moderne ont leur importance dans l’économie rurale où elles apportent des revenus additionnels aux ménages. Par contre, l’aviculture moderne n’est pas très répandue en milieu rural. Elle se rencontre surtout autour des zones urbaines et périurbaines. – L’élevage traditionnel : Les ménages pratiquent une micro-production selon le mode traditionnel avec des poules de race locale. L’effectif va d’une quinzaine à cinquantaine de têtes. Généralement on associe les poules avec d’autres volailles : dindes le plus souvent, canard, oies, pintades. Du point de vue de l’alimentation, les animaux se baladent en plein air pour se nourrir. Les familles pratiquent cet élevage parce qu’elles en ont l’habitude depuis longtemps ou simplement à titre de divertissement. – L’élevage semi-moderne : Dans ce type d’élevage, on combine les poules de souche « gasy » et métisse. L’éleveur possède une centaine de poules et a comme objectif la vente des œufs en complément de revenu. L’alimentation est libre, on apporte des brisures de riz le matin et en fin de l’après-midi ; quelquefois on donne un peu de provende. L’élevage se fait par claustration. – L’élevage moderne : Création d’une unité d’aviculture RASOATAHIRY Charlotte Poule pondeuse – Cas d’Andranomena Option Marketing 10 Ici, on utilise les souches pures pondeuses ou métisses. Les producteurs possèdent un cheptel important. C’est un élevage très élaboré : l’éleveur vit de son élevage, utilise une main d’œuvre qualifiée, les animaux sont nourris avec des aliments bien équilibrés. De plus les mesures prophylactiques et hygiéniques sont respectées. L’élevage se fait dans une ferme dans des bâtiments aux normes. 

3/ Choix de la technique d’élevage 

 L’objectif principal de notre étude est la vente d’œufs, mais en plus de cela les poules de réformes se vendent en fin de ponte et nous pouvons aussi en tirer du fumier. Une aviculture réussie repose sur trois piliers : le niveau génétique, l’alimentation et les normes prophylactiques. Nous avons le choix entre acheter et couver des œufs ou acheter des poussins d’un jour ou enfin acheter des poulettes. Pour notre cas, nous envisageons de démarrer avec des poussins HARCO. Selon les expériences de quelques éleveurs et techniciens de la région, cette race est très résistante (taux de mortalité inférieur à 2%) et s’adapte parfaitement au climat de Toliara. Voici ses caractéristiques avantageuses : • Production : œuf roux de gros calibre ( 63 gr environ), coquille solide, taux de ponte élevé (260 à 270 œufs /poules en 12mois de ponte); • Plumage : noir-roux, bonne conservation en fin de ponte, s’emplume rapidement à la croissance ; • Tempérament : douce et calme, facile à manipuler et pas de tendance ni à voler ni au cannibalisme ; Création d’une unité d’aviculture RASOATAHIRY Charlotte Poule pondeuse – Cas d’Andranomena Option Marketing  • Poules réformées : quand le taux de ponte est inférieur à 40%, atteint un poids moyen de 2.4kg.

Table des matières

Remerciements
Liste des tableaux
INTRODUCTION
I°PARTIE : PRESENTATION DU PROJET ENVISAGE
I.1. Description des objectifs
I.1.1. Implantation de l’exploitation
I.1.2. Mise en pratique des techniques d’élevage
I.1.3. Moyen d’exploitation
I.2. Justifications
I.2.1. Usages des produits
I.2.2. Etude de marché
I.2.3. Stratégie adoptée
I.3. Notion théorique de l’évaluation d’un projet
I.3.1. Choix d’investissement
I.3.2. Critères d’évaluation : TRI – VAN – IP
I.3.3. Autres critères – Ratios
II°PARTIE : LA CONDUITE TECHNIQUE DU PROJET
II.1. La conduite environnementale
II.1.1. Cadre environnemental
II.1.2. Choix de bâtiment avicole
II.1.3. Paramètre d’ambiance
II.2.Etude technique du projet
II.2.1. La conduite sanitaire
II.2.2. Stratégie alimentaire
II.2.3. La capacité de production
II.3. Les moyens de production
II.3.1. Moyens humains
II.3.2. Moyens matériels
II.3.3. Les approvisionnements
III°PARTIE : EVALUATION DU PROJET
III.1. Etude financière du projet
III.1.1. Les différents coûts du projet
III.1.2. Les investissements
III.1.3. Les comptes gestion prévisionnels
III.2. Analyse de rentabilité
III.2.1. Le plan de trésorerie
III.2.2. Choix d’investissement
III.2.3. Analyse par les ratios
III.3. Evaluation économique et sociale
III.3.1. Evaluation économique
III.3.2. Evaluation sociale
III.3.3. Recommandations et solutions retenues
CONCLUSION
Liste des annexes
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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