PORTAGE DE L’AgHBs CHEZ LES DONNEURS DE SANG

PORTAGE DE L’AgHBs CHEZ LES DONNEURS DE SANG

Généralités sur la cosmétologie

Rappels sur la cosmétologie La mise en valeur du corps humain semble être une préoccupation relativement récente, pourtant elle est très ancienne et remonte à l’Antiquité. Auparavant, il y a quelques 100 000 ans, les hommes se couvraient le visage et le corps d’ocres. Certes, le but recherché n’était sans doute pas esthétique, puisqu’il s’agissait davantage d’une parure pour se dissimuler ou intimider les animaux sauvages, mais ce sont, depuis l’apparition de l’homme, les premières traces de produits appliqués sur la peau. Les produits cosmétiques sont, de nos jours, très utilisés, aussi bien par les hommes que par les femmes [10]. I.2- Définition des produits cosmétiques La directive européenne 76/768, retranscrite en France dans le livre V du code de la Santé Publique définit la notion de produit cosmétique comme suite: «On entend par produit cosmétique toute substance ou préparation destinée à être mise en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain, notamment l’épiderme, les systèmes pileux et capillaires, les ongles, les lèvres et les organes génitaux externes, ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles.» [11]. Ainsi le produit cosmétique est destiné à une peau saine. Il a une action physiologique mais n’est doté d’aucune allégation thérapeutique. Il n’est donc pas un médicament. Le produit cosmétique ne soigne pas et n’est pas destiné à diagnostiquer une maladie. Il ne doit cependant pas entraîner de conséquences néfastes à la santé humaine s’il est correctement utilisé. Pendant longtemps, il était considéré que le produit cosmétique ne pénétrait pas à travers la peau. Aujourd‘hui, on sait qu’une certaine absorption est possible mais elle ne doit pas être à l’origine d’une action systémique, ce point différencie produit cosmétique et médicament 

Principaux produits cosmétiques

La liste des catégories de produits cosmétiques est fixée comme suit [11] : 

Les crèmes, pommades, émulsions, lotions, gels et huiles pour la peau (mains, visage, pieds,) Selon les excipients utilisés et leurs proportions, on distingue trois types d’émulsions (de la plus à la moins fluide) : les lotions, les laits et les crèmes. A noter que les lotions peuvent être de simples solutions (photo 1). Il s’agit de systèmes dispersés de deux liquides, au minimum, peu ou pas miscibles. On distingue la phase dispersée (fines gouttelettes) de la phase dispersante (autour des gouttelettes). L’émulsion peut être de type huile dans eau ou eau dans huile. Il existe aussi des émulsions de multiples types : eau/huile/eau ou huile/eau/huile. L’ensemble est très instable et la stabilité de l’émulsion n’est possible que grâce à l’ajout d’excipients spécifiques : les surfactifs [12]. Les pommades sont constituées de principes actifs dispersés dans un mélange monophasique d’excipients nommé « base ». Elles sont plutôt épaisses et peuvent être hydrophobes ou hydrophiles [12]. Enfin les gels sont des solutions ou des dispersions épaissies grâce à des gélifiants. Les gels sont généralement faciles à étaler et sont appréciés pour la sensation de fraîcheur qu’ils procurent. Il existe des gels aqueux (hydrogels), huileux (oléogels) ou alcooliques [12] (photo 1). 7 Photo 1 : Crème et gels cosmétiques I.3.2- Les masques de beauté, à l’exclusion des produits d’abrasion superficielle de la peau par voie chimique Ce sont des produits cosmétiques qui ont une action durant leur temps de pause. On peut les classer en deux catégories : les masques appliqués à froid et les masques appliqués à chaud. Ils peuvent avoir une action nettoyante ou une action traitante. Ils peuvent s’appliquer sur le visage, le cou, le décolleté, le dos, les mains et les pieds. Certains sont spécifiques au contour des yeux [13] (photo 2 et 3). Photo 2 : Pose de masque visage

Les fonds de teint (liquides, pâtes, poudres)

Les fonds de teint sont des préparations colorées destinées à unifier le teint de l’épiderme, à la colorer légèrement et à améliorer l’aspect de la peau en dissimulant ses petites imperfections. Ils peuvent aussi être protecteurs vis-à-vis des agressions ou être matifiant en absorbant le sébum présent à la surface de la peau [13] (photo 4). Photo 4 : Avant et après application de fond de teint (de gauche à droit) I.3.4-Les poudres pour maquillage, poudres à appliquer après le bain, poudres pour l’hygiène corporelle et autres poudres Ce sont des mélanges de substances pulvérulentes qui permettent de donner de la matité à l’épiderme et d’atténuer les petites imperfections du visage. Il existe plusieurs types de poudres : I.3.4.1-Les poudres libres Mélange uniquement de substances pulvérulentes qui permettent de fixer le fond de teint.

Les poudres compactes ou pressées

Poudres libres associées à un liant qui permet aux particules de poudre de se maintenir ensemble et d’être micro ionisées. Ce liant est un mélange de corps gras, le plus souvent huile, vaseline et de lanoline qui permet de compresser la poudre.

Les terres de soleil

Ce sont des poudres libres ou compactes destinées à donner un teint halé, elles sont plus riches en pigments minéraux [13]. I.3.5-Les savons de toilette, savons déodorants et autres savons Ce sont des produits nettoyants mais pas des produits cosmétiques. Ce sont des produits d’hygiène corporelle car ils ne reconstruisent pas le film hydrolipidique (FHL), ils détruisent la flore microbienne cutanée et ils ont une action traitante très réduite. Ils ont un pH basique, compris entre 9 et 12. Ils précipitent en eau calcaire (ils forment un complexe avec les ions calciques qui peut obstruer les pores) en présence d’humidité ils se délitent, ils se craquent et se décolorent

Les parfums, eaux de toilette et eaux de Cologne

Ils sont le plus souvent facultatifs, mais ils sont indispensables pour certaines catégories de produits cosmétiques. Pour parfumer une phase huileuse, on utilise des huiles essentielles et pour parfumer une phase aqueuse des eaux florales. Dans le cas où le produit cosmétique a un contact avec les lèvres, on utilise un arôme alimentaire tel que la vanille ou l’orange

Les préparations pour le bain et la douche

(sels, mousses, huiles, gel et autres préparations) IL s’agit de mélanges d’huile, de parfum et parfois de pétales de rose [13] (photo 5). Photo 5 : Produits pour bain

Les produits d’épilation

Il existe plusieurs types de produits dépilatoires

Les dépilatoires chimiques

Ils ont pour but de dénaturer la kératine pilaire sans attaquer la kératine épidermique. La partie libre du poil devient une masse gélifiée facile à éliminer. Ils permettent de détruire les ponts disulfures de la cystine.

Les cires à épiler

On distingue : Les cires recyclables : ce sont des produits qui ne deviennent plastiques et collants qu’après fusion. Appliquées sur la peau à la température de 40°C, elles se solidifient en refroidissant tout en emprisonnant les poils. A la fin de l’épilation, la cire est à nouveau chauffée pour être récupérée après filtration (photo 6). Les cires jetables : ce sont des cires qui ne peuvent pas être réutilisées. Elles sont jetées après chaque utilisation. On distingue les cires froides et les cires tièdes (photo 6).  Les cires froides : ce sont des produits capables de fixer les poils à froids avec une adhérence proche de celle d’un sparadrap. Ce sont des produits à base de résine associés à du sucre et à du miel. Elles se présentent en bandes enduites de cires prêtes à l’emploi.  Les cires tièdes : ces cires doivent être chauffées avant utilisation mais à une température d’environ 35 à 37°C. Elles doivent avoir une adhérence suffisante pour permettre d’arracher les poils sans les casser. Elles sont composées essentiellement de résines associées à des dérivés de colophane .

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
I. HISTORIQUE DE L’HEPATITE VIRALE B
II. EPIDEMIOLOGIE DE L’HEPATITE VIRALE B
II.1. Prévalence de l’hépatite B dans le monde
II.1.1. Les zones de forte endémie
II.1.2. Les zones de moyenne endémie
II.1.3. Les zones de faible endémie
II.2. Incidence de l’hépatite B dans le monde
II.3. La morbi-mortalité de l’hépatite B
II.4. Le virus de l’hépatite B
II.4.1. Classification
II.4.2. Structure du virus de l’hépatite B
II.4.2.1. Morphologie
II.4.2.2. Le génome viral
II.4.2.3. L’enveloppe virale
II.4.2.4. La capside virale
II.4.2.5. La polymérase virale ou ADN polymérase
II.4.2.6. La protéine HBx
II.4.3. La multiplication virale
II.4.4. Les mutations du virus
III. TRANSMISSION ET POPULATIONS EXPOSEES
III.1. Modes de transmission
III.1.1. La transmission sexuelle
III.1.2. La transmission parentérale
III.1.3. La transmission horizontale
III.1.4. La transmission périnatale
III.2. Selon les zones géographiques
III.2.1. En zone de forte endémie
III.2.2. En zone de moyenne endémie
III.2.3. En zone de faible endémie
III.3. Les populations exposées
IV. HISTOIRE NATURELLE
V. DIAGNOSTIC CLINIQUE
V.1. La forme aigue commune
V.2. Les formes cliniques
V.2.1. Autres formes aigues
V.2.2. Les formes selon le terrain
V.2.3. Les formes chroniques
VI. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DE L’HEPATITE B
VI.1. Les moyens diagnostics
VI.2. Les profils sérologiques des différents tableaux cliniques
VI.2.1. Hépatite B aiguë
VI.2.2. Hépatite B chronique
VI.2.3. Infection par le VHB guérie
VI.3. L’interprétation des sérologies
VI.4. Le cas avec des Ac Anti HBc isolés
VII. TRAITEMENT [3, 54]
VII.1. Buts
VII.2. Moyens
VII.3. Stratégies thérapeutiques
VII.4. Indication du traitement de la co-infection VIH/VHB  recommandation de l’EACS
VII.5. Prophylaxie
VII.5.1. Les mesures d’hygiène et limitation des comportements à risque
VII.5.2. Le dépistage des porteurs chroniques
VII.5.3. La sérothérapie
VII.5.4. La vaccination
VII.5.4.1. Indications
VII.5.4.2. Protocole
VII.5.4.3. Tolérance
VII.5.4.4. Efficacité
VIII. SECURITE TRANSFUSIONNELLE DANS LE MONDE
VIII.1. Situation mondiale du don de sang
VIII.2. Les donneurs de sang en Afrique subsaharienne
VIII.3. Systèmes de surveillance de l’utilisation du sang et des produits sanguins labiles (PSL)
VIII.4. La transfusion sanguine au Sénégal
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I. MATERIELS ET METHODE
I.1. Description du lieu de l’étude
I.1.1. Découpage administratif
I.1.2. Organisation sanitaire
I.1.3. Données démographiques
I.2. Cadre d’étude
I.3. Type et période d’étude
I.4. Critères d’inclusion
I.5. Critères de non inclusion
I.6. Technique de dépistage de l’hépatite virale B chez les donneurs
I.6.1. Tests sérologiques du VHB
I.6.2. Interprétation des résultats
I.7. Autres tests réalisés chez les donneurs
I.7.1. Tests sérologiques du VIH
I.7.2. Tests sérologiques du VHC
I.7.3. Tests sérologiques de la Syphilis
II. SAISIE ET ANALYSE DES DONNEES
III. RESULTATS
III.1. Etude descriptive
III.1.1. Répartition selon le sexe
III.1.2. Répartition selon l’âge
III.1.3. Répartition des donneurs porteurs d’Ag HBs en fonction de leur origine
III.1.4. Répartition des donneurs porteurs d’Ag HBs en fonction de leur type
III.1.5. Répartition des donneurs porteurs d’Ag HBs en fonction du poids
III.1.6. Répartition des donneurs porteurs d’Ag HBs en fonction du groupe sanguin et du facteur rhésus
III.2. Les porteurs d’anticorps anti-VHC
III.3. Les porteurs d’anticorps anti-VIH
III.4. Porteurs d’anticorps anti-syphilis
IV. ETUDE ANALYTIQUE
V. COMMENTAIRES
V.1. Prévalence du portage de l’Ag HBS
V.2. Aspects socio-démographiques
V.2.1. Répartition selon le sexe
V.2.2. Répartition en fonction de l’âge
V.2.3. Répartition selon l’origine
V.2.4. Répartition en fonction du type de donneur
V.3. Autres marqueurs infectieux associés ou non au portage de l’Ag HBS
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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