Projet de création d’une unité de culture de géranium et extraction d’huiles essentielles dans la haute

Part de marché couverte par le projet

C’est le pourcentage des ventes réalisées par l’entreprise par rapport aux ventes totales des compétiteurs sur le marché. On a recensé que les ventes totales réalisées par les entreprises concurrentes ont été de 3792kg, alors que la production de notre société au moment de la première exploitation est de est de 82 kg d’HE.
Notre part de marché représente 10% du marché potentiel quand le marché est saturé. Exprimé en une unité monétaire, on pourrait estimer respectivement un chiffre d’affaires de 20.400.000 ariary avec un prix unitaire de 300.000 Ariary le kilo d’HE de géranium. C’est seulement à la deuxième année que cette part de marché ça augmenter avec une production de 204kg d’HE, soit un chiffre d’affaires de 61.200.000Ariary.
Dans notre cas, on assure d’une manière raisonnable la présence permanente des produits au niveau du marché. En outre, il suffit de défendre le produit et de produire des essences biologiques de géranium. Il y a un faible marché à ne pas négliger. Si telle est l’analyse de la demande et de l’offre, nous allons voir maintenant la stratégie marketing à adopter pour le marché d’HE de Madagascar afin de mieux favoriser le marché.

La stratégie marketing à envisager

Le marketing est un certain état d’esprit et un ensemble de techniques d’analyses prévisionnelles de la demande. Concernant la définition de la stratégie, ce n’est pas facile de donner sa définition exacte. Pourtant, la réflexion de Poupart nous permet d’avoir une idée de l’origine de la stratégie « il en va des mots comme des souliers : plus ils sont utilisés, plus ils deviennent confortables mais aussi usés, de telle sorte qu’il n’est pas toujours facile de s’entendre sur la véritable signification de ces termes. » Chandler a défini la stratégie comme « la détermination des buts et des objectifs à long terme d’une entreprise et le choix des actions et de l’allocation des ressources nécessaires pour les atteindre. »

La politique de prix 

Le prix d’un produit à l’étranger risque d’être plus cher que sur le marché local. Les droits, les coûts de transports sont d’autant des facteurs de hausse mais notre objectif est clair quand même à donner satisfaction. On applique la fourchette de prix retenu pour chaque article.
D’abord, pour le mode de fixation de prix, on procède à l’analyse de la concurrence qui constitue un pôle de référence. La connaissance des prix concurrents oriente souvent notre politique de tarification. Puis nous essaierons d’entretenir une qualité semblable pour s’aligner. Le prix concurrent varie entre 122,14 à 140 Euro /FOB. Pour la pratique de fixation de prix, un produit a une vie limitée et que ses ventes passent par différents stades d’évolution créant chaque fois des situations nouvelles, son niveau de profit varie alors en fonction de chaque stade de cycle de vie et que les stratégies de gestion les plus appropriées différent à chaque étape.
La phase de lancement : qui nous paraît une période de faible croissance correspondant à la diffusion progressive du produit sur le marché. On a choisi de pratiquer un prix de pénétration avec un prix qui s’aligne à la concurrence à cause du coût élevé du démarrage. La phase de maîtrise : le bénéfice réalisé en période de croissance montre déjà un avenir promoteur sur la vente. La phase de croisière: notre produit est accepté sur le marché et la concurrence s’acharne.
Après approbation d’un échantillon représentatif, les commandes seront livrées suivant les prix FOB. La politique de prix a une place singulière dans la stratégie des entreprises. C’est le deuxième élément du mix et son importance est stratégique mais d’autre part, c’est une notion très délicate caril faut respecter des objectifs commerciaux ainsi que la rentabilité qui réclame une marge élevée. Son établissement doit être intégré dans la décision sur le produit car la fabrication du meilleur produit satisfait le besoin du consommateur se révèle La fonction marketing –prix exige une parfaite maîtrise des informations sur le marché et de son évolution.

THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION

En ce qui concerne la politique d’investissement, l’entreprise a devant elle un éventail de projets en nombre illimité. Une sélection entre divers projets s’avère donc nécessaire. La naissance d’une entreprise est elle- même la conséquence d’une décision d’investissement dans le cadre d’un projet qui, un jour, se concrétise.

Les outils d’évaluation

Du point de vue général, investir c’est préparer le futur : il faut donc être à la fois prudent et audacieux.

La valeur Actuelle Nette (VAN)

Définition du cash-flow

La méthode de VAN estime qu’un projet est rentable si la somme des cash-flow ou MBA actualisés, minorée du montant du capital investi, est positive. Pour actualiser ces flux, l’entreprise choisit son propre taux de correspondant au coût de son capital, c’est dire à la fis le taux correspondant à son financement et celui en dessous duquel aucun investissement ne peut envisagé. Notons que le capital investi est la somme qu’il faut engager pour mettre le nouvel investissement en place.

La distillation et le conditionnement 

La distillation est l’étape ultime de la culture de géranium. Toutes les opérations antérieures perdent leur importance si cette dernière est mal conduite.On appelle cette opération « extraction des huiles essentielles » qui est une opération qui consiste à séparer une substance d’un corps par voie physique ou chimique.
L’industrie des arômes s’est développés grâce à l’amélioration des méthodes d’extraction, celles ci, après avoir été éclipsées par la chimie de synthèse, reviennent en force en raison de la forte demande d’arômes naturels et des progrès de l’agronomie, qui ont permis d’augmenter le rendement de la culture des plantes aromatiques.

Choix d’une technologie de distillation 

Il y a plusieurs processus possible pour obtenir les HE à partir des végétaux. Toutefois, ne sera retenu dans cette étude pour le cas de géranium que le processus d’hydrodistillation ou entraînement à la vapeur. Les autres sont très complexes et coûteux.

Procédé de distillation

L’hydrodistillation est la méthode d’extraction la moins chère, la plus simple mais de d’excellents résultats. Cette méthode consiste à exposer une matière végétale définie et homogène à des courants de vapeur d’eau durant une période variable selon la nature même entraînant toutes substances étheriques et solubles dans l’eau. La distillation des feuilles est réalisée dans un alambic de type Projet de création d’une unité de culture de géranium et extraction d’huiles essentielles artisanal, en acier inoxydable, d’une capacité de 600 à 1.200l, permettant une charge de matières premières de 150 à 400kg. Le rendement en huile varie de 1 à 2%.
Ainsi, on met les plantes dans un alambic. Les plantes sont déposées sur une grille, on envoie de la vapeur d’eau. La vapeur d’eau traverse les plantes. Ainsi, les huiles parfumées contenant dans les plantes se mélange à la vapeur d’eau. Elle s’élève et entraîne avec elle les parfums. La vapeur d’eau quitte chaudière en passant dans un col de cygne, puis dans un serpentin. En contact au froid, la vapeur parfumée se condense et devient liquide. Ce liquide est donc formé d’un mélange d’eau et d’huile parfumée tombe dans un vase florentin.
L’huile étant en général plus légère que l’eau, reste en surface. Donc, l’eau reste au fond. C’est ainsi qu’il est facile de les séparer par un système de robinet. On obtient alors l’huile essentielle et l’eau florale. Elles sont pesées au cours de leur collecte et stockées dans une marmite en inox. On obtient en fin de distillation le rendement brut en HE. Quand la plante est épuisée, la distillation terminée, le fond de la cuve est ouvert, les bouches de vidanges également, la cuve est alors vidangée de la matière végétale.

Multiplication végétative 

Le géranium peut se multiplier par semi ou par bouturage. En pratique, la multiplication végétative par bouturage semblait le mieux adaptée pour satisfaire ces exigences. C’est pourquoi,  les planteurs ont fait recours à celui-ci puisque de son succès dépendent la densité au champ, la longévité des plantes et le taux de remplacement annuel des manquants.
Le bouturage est un procédé de production artificielle. Il consiste à détacher un fragment de la plante mère feuillue ou dépourvue de feuilles. La plante qui provient d’une bouture reproduit rigoureusement les caractères de la variété qui l’afournie, beaucoup mieux que ne le ferait une graine car le taux de perte est trop élevé au cours du semi ainsi que la hauteur de germination.

Pratique de bouture 

Préparer une bouture consiste à :
– sectionner la base de la bouture en biseau juste au-dessous d’un nœud.
– L’effeuiller partiellement, elle ne possède que 2 ou 3 feuilles si leurs surfaces ne sont pas excessives.
– L’enfoncer sur environ 2cm dans une poudre fongique contenant de captane. Cette opération a pour but de détruire les spores du champignon pouvant infecter la bouture.
Cette opération de bouturage joue un rôle capital de l’assurance de rendement aussi bien du travail qu’en matières vertes. Quand la préparation des boutures est terminée, elles sont transportées à la pépinière.

Technique d’entretien 

La culture de géranium nécessite des entretiens durant son développement, de la préparation du sol jusqu’à la mise en bouteille. Mais on va parler des entretiens lors de la préparation des boutures, de la culture après la plantation jusqu’à la récolte et des entretiens annuels pour les pieds mère.Le choix du pied mère est important. La nutrition minérale et l’état phytosanitaire du pied mère sont des facteurs déterminants dans la réussite du bouturage. Elles sont mises en pépinières pendant 5 à 7 semaines
La pépinière doit être : arrosée périodiquement (humidité voulue : éponge mouillée et pressées avec la main), retournée quand l’activité microbienne est terminée, pour avoir la décomposition complète, thermostat (horizontale et verticale) en bois ou fer aiguisé enfoncé horizontalement et verticalement dans le compost. il faut Contrôler souvent la température avec le thermostat.
– T°100°C : arrosage (pour ménager les microbes nécessaires)
– T° 34°C : retournement, continuer l’arrosage.

Remplacement des manquants

La transplantation des boutures enracinées, partiellement effeuillées se pratique pendant la matinée et au moment où le sol a reçu une certaine humidité. Après la plantation, le remplacement des manquant se fait entre 45 et 60 jours. Il est nécessaire pour maintenir une densité de la plantation élevée car le rendement d’une culture de géraniumen est fortement lié à part de la réalisation de la culture.
Le taux de remplacement est lié :
– au choix des pieds mères : on observe généralement une diminution de l’aptitude à l’enracinement des boutures dont les pieds mères sont assez âgés. C’est un risque de contamination par les agents pathogènes qui augmente avec l’age des pieds mère.
– La qualité des boutures : l’utilisation des boutures enracinées a pour avantage de réduire le nombre des manquants.
– La date de plantation : la plantation a lieu pendant l’hiver et après la première pluie (novembre décembre).

Entretien à la plantation 

La plantation pourra se faire au bout de 2mois, à 15cm de profondeur et en tassant convenablement la terre. La densité est de 40.000 à 50.000 plantes/ha. La direction du labour est effectuée perpendiculairement à la ligne de plus grande pente quand on craint l’excès d’eau en formant un angle assis faible que possible avec la ligne de niveau. Le sarclage est nécessaire avant la première coupe effectuée au bout de 6 mois.après chaque coupe, il faut labourer les interlignes. La culture sur billon aide à lutter contre l’excès d’eau. L’apport en fumure de fond lors de la première exploitation estindispensable et plus tard après la récolte, les besoins en fumure d’entretien.

CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE

Notre capacité de production dépend de la bonne gestion du projet et la maîtrise de toutes les situations venues au moment de la plantation et la distillation.
Le présent chapitre concerne l’étude qualitative et quantitative du produit, les trois phases de production et l’évolution du chiffre d’affaires.

Etude qualitative et quantitative du produit

Nous nous sommes référés au définition de l’ISO (Organisme International des normes) concernant les termes : norme et qualité. Pour la sûreté de notre produit, nous adoptons des stratégies de production afin d’avoir une exigence sur l’analyse quantitative et qualitative pour avoir des produits.

Aspects qualitatifs (normes et qualité)

Nous nous sommes référés au définition de l’ISO (Organisme International des normes) concernant les termes : norme et qualité.
La norme : est document accessible au public, établi avec la coopération et le consensus ou l’approbation générale de toutes les parties intéressées fondées sur le résultat de la science, de la technologie et de l’expérience visant à l’avantage optimale de la communauté dans son ensemble et approuvé par un organisme qualifié sur le plan régional, national et international.
La qualité : est l’ensemble des propriétés et des caractéristiques d’un produit ou de service qui lui confère l’aptitude de satisfaire des besoins exprimés implicites.
Ces définitions permettront de mieux éclaircir l’importance que joue la norme et la qualité pour les produits appropriés surtout selon sa valeur technique. La norme de l’huile essentielle de géranium est basée sur la détermination physique, chimique, organoleptique et chromatographique. Cette norme est éditée sous la référence NFT 212 dans AFNOR décembre 1987 correspondant à la norme ISO 4731.1970. La présente norme a pour objet d’indiquer certaines caractéristiques de l’HE de géranium (bourbon) destinées à faciliter l’appréciation de sa qualité.

Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ANNEXES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : VUE GENERALE SUR LE PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1: Historique du projet
Section 2: Caractéristiques du projet
Section 3 : Environnement du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Analyse de la demande
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3: Part de marché visée par le projet
Section 4: La stratégie marketing à envisagée
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2: Les critères d’évaluation du projet
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET 
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Processus des travaux
Section 2Technique culturale et technique d’entretien
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1: Etude qualitative et quantitative du produit
Section 2Les trois phases de production
Section 3Evolutions des chiffres d’affaires
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 Organisation du travail
Section 2 : Organigramme à adopter
Section 3 Politique de développement des ressources humaines
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
Section 1 : Nature et coûts des investissements
Section 2: Tableau des amortissements
Section 3 : Les comptes de gestion
Section 4 : Plan de trésorerie et le fonds de roulement initial
Section 5 : Plan de financement
Section 6: Tableau de remboursement des dettes
CHAPITRE II ETUDES DE FAISABILITE
Section 1: Compte de résultat prévisionnel par nature
Section 2 : Bilan prévisionnel
Section 3: Flux de trésorerie par méthode directe
CHAPITRE III : EVALUATIONS ET IMPACTS DU PROJET
Section 1 : Evaluations financières
Section 2 Evaluations économiques
Section 3 Evaluations sociales
Section 4 Impacts du projet
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES

projet fin d'etude

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