REEDUCATION FONCTIONNELLE ET PRISE EN CHARGE DES HERNIES DISCALES NON OPEREES

REEDUCATION FONCTIONNELLE ET PRISE EN CHARGE DES HERNIES DISCALES NON OPEREES

Rappel thérapeutique 

Les antalgiques

Les antalgiques administrés simultanément ou isolés – Acide acétyle salicylique ASPIRINE : sans dépasser la dose de 2 g ٭ par jour, il a une action antalgique et anti inflammatoire à forte dose. – Le Paracétamol : c’est un anti pyrétique et un antalgique.

Les anti-inflammatoires

Ils ont un intérêt à la phase aigüe ou lors des poussées en cas de chronicité. Les non stéroïdiens (AINS) inhibent la synthèse des prostaglandines, ils ont alors un effet antalgique, antipyrétique, antiagrégant plaquettaire.

Les corticoïdes

La PREDNISONE٭ à dose de 30 à 40 mg par jour pendant 4 à 6 jours, en absence de contre-indication, dans les manifestations douloureuses importantes.

Les décontracturants musculaires

Certains myorelaxants sont des dérivés des Benzodiazépines (comme le diazépam et les tetrazépam) qui ont l’avantage, en dehors de leurs effets sur le muscle de procurer une sédation et une baisse de l’anxiété qui est généralement bénéfique lors de lombosciatique. Mais il est très important de prévenir le patient des effets sédatifs de ces médicaments. Il y a aussi les Thiocolchicoside, Méphésine, Chlormezanone.

Les infiltrations de glucocorticoïde 

L’utilisation de ce procédé a pour but d’obtenir une diminution de l’inflammation et de la souffrance de la racine nerveuse qui semble irrité soit par la hernie discale, soit par l’œdème présent à la sortie des nerfs rachidiens de la colonne vertébrale.

les antidépresseurs tricycliques 

Ils sont parfois utiles pour la composante dépressive liée au terrain et pour son effet sur les douleurs chroniques. De plus, la psychothérapie pour l’état dépressif et la prise en charge des problèmes socioprofessionnels responsables de la chronicité, sont aussi recommandés.

La rééducation fonctionnelle

Cette rééducation fonctionnelle a des objectifs à atteindre dans la prise en charge des lombalgies et des lombosciatiques : – Rechercher une action antalgique. – Le développement d’autoévaluation. – Le renforcement de la musculature abdomino-lombaire permettant l’acquisition d’une ceinture musculaire abdomino-pelvienne et lombaire solide. – La rééducation de la mobilité lombaire. – La stabilisation des articulations intervertébrales en améliorant ainsi les conditions statiques et dynamiques du fonctionnement discal. – La modification de la posture lombaire en corrigeant l’hyperlordose lombaire.

Massage

C’est une technique qui constitue souvent le premier temps d’une séance de masso-kinésithérapie, facilitant la relation entre le thérapeute et son patient, et qui permettra l’établissement d’un climat de confiance entre le patient et le kinésithérapeute, aidant à réaliser un traitement efficient dans une ambiance détendue. Les différents types sont indiqués selon différents cas : effleurage léger ou profond, pétrissage léger ou profond, frictions, hachement et tapotements, vibration légère et énergique.

La physiothérapie

C’est l’ensemble des traitements par agents physiques qui délivrent de l’énergie à visée antalgique et anti-inflammatoire. – Les applications locales de chaud (thermothérapie) ou de froid (cryothérapie). – Les rayonnements : infrarouge et laser. – Les courants. – L’électrostimulation nerveuse transcutanée et percutanée. – Les ultrasons.

Le renforcement musculaire

Chez les lombalgiques, l’insuffisance musculaire se manifeste autant par un déficit d’endurance que par un déficit de force. La force des groupes musculaires lombo-abdominaux et spinaux peut être augmentée chez les lombalgiques avec des programmes d’exercices se déroulant sur des périodes allant de 3 à 4 mois minimum. 20  abdominaux : à quatre pattes au sol, bras et cuisses formant un angle de 90° avec le tronc, tète dans le prolongement du dos. Inspirer en gonflant le ventre puis bloquer la respiration et rentrer le ventre. Tenir 6 secondes en apnée puis souffler, répéter 5 fois, se reposer 6 secondes entre chaque exercice. Schéma n°4 (5)  grand fessier : se coucher sur le dos, jambes en crochet, pieds à plat légèrement écartés. Soulever le bassin, dos et cuisse alignés. Tenez 6 secondes, répéter 5 fois, reposez-vous 6 secondes entre chaque exercice. Schéma n°5 (5)  Spinaux et fixateurs omoplate : assis pieds à plat, légèrement écartés, mains derrière la tête, coudes écartés (sans tirer sur la nuque). Se pencher en avant à partir des hanches, tendre le bras dans le prolongement du dos, tenir 3 respirations puis ramener les mains derrière la tête et revenir à la position initiale. Répéter 5 fois.

Le stretching (étirement) 

Le principe est de mettre progressivement en tension des groupes musculaires supposés rétractés ou trop courts, notamment les muscles spinaux lombaires, les extenseurs et les fléchisseurs de hanches. Droit fémoral et psoas ; debout, regard horizontal. Saisir le pied gauche genou sous la hanche, pied vers la fesse. Décombrer en soufflant, pousser le genou en arrière. Tenir 15 secondes, relâcher lentement, 5 fois de chaque côté. Etirement ischio-jambiers : se coucher sur le dos, une jambe en crochet, l’autre cuisse est maintenue par les deux mains. Tendre le genou en poussant le talon vers le plafond. Tenir 15 secondes, répéter 5 fois de chaque côté. Schéma n° 6 (5) 22 Ou, debout, genoux tendus, un pied sur un marche pieds ou le dossier d’une chaise, le bassin dans la même direction, bras ballants. Se pencher en avant à partir de la hanche, dos plat, enfoncer le talon dans la marche, ramener la pointe du pied vers soi. Tenir 15 secondes, relâcher lentement, 5 fois de chaque côté. Schéma n° 7 (5) Etirements fessiers : se coucher sur le dos, genoux fléchis sur la poitrine, maintenus par les mains pendant 15 secondes, relâcher lentement, répéter 5 fois. Schéma n°8 .

Le verrouillage lombaire 

Le but est d’exclure les positions « extrêmes » de la plupart des postures et de l’activité gestuelle de la vie courante. Le principe repose sur la perception de la position intermédiaire puis de sa maitrise avec l’apprentissage de la contraction synergique des muscles antérieurs et postérieurs pour immobiliser volontairement le segment lombaire dans un véritable corset musculaire et pour obtenir un blocage du tronc en position neutre. Ce blocage volontaire de la flexion du tronc est compensé par différentes positions : accroupissement, fente avant, pivot-balancier sur une hanche. Cette technique est la base de l’apprentissage des manutentions de charges dans le cadre de la prévention de la lombalgie en milieu professionnel. Il conserve deux grandes indications : le soulèvement de charges très lourdes et la station assise, en particulier au travail et en voiture. Le verrouillage lombaire permet de mettre la colonne lombaire dans une bonne position de rectitude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPEL
I- Rappel anatomique
1.1- La colonne vertébrale
1.2- Le rachis lombaire
1.3- Le disque intervertébral
II- La hernie discale
2.1- Les facteurs responsables
2.2- Types
2.3- Diagnostics différentiels
2.4- Rappel sur le diagnostic positif
III- Rappel thérapeutique
3.1- Médical
3.2- Les orthèses lombaires
3.3- Le traitement chirurgical
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE, COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS
I- Matériels et méthodes
1.1- Cadre d’étude
1.2- Méthodologie
1.3- Approche thérapeutique
1.4- Critères d’évaluation
1.5- Notre plan d’observation
II- Résultats
2.1- Epidémiologies
2.2- Les aspects cliniques
2.3- La paraclinique : les résultats de la tomodensitométrie
2.4- Les traitements reçus .
III- Commentaires et suggestions
3.1- Commentaires des résultats
3.2- Suggestions 5
CONCLUSION

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