Structures familiales, organisation des activités et développement en milieu rural

Structures familiales, organisation des activités et
développement en milieu rural

Gestion des risques chez les paysans 

Pour appréhender la notion de risque en agriculture et ses impacts sur le comportement économique des paysans, la première partie de cette section est consacrée à l’éclaircissement de ce concept. Nous analyserons, par la suite, les différents mécanismes de gestion de risque et nous verrons comment les choix des ménages peuvent maintenir ou diminuer leur vulnérabilité économique. 

Définitions et caractéristiques des risques 

« Un risque se caractérise par sa probabilité d’apparition et celle-ci n’existe que si les événements auxquels elle se rapporte sont aléatoires, susceptibles de répétition et indépendants. (…) Mais cette définition ne s’applique guère aux risques agricoles, tels que, par exemple, les risques climatiques pour la production végétale. Les événements « chutes de pluie » qui peuvent entraîner la sécheresse ne sont, ni aléatoires, ni indépendants. Ils obéissent en effet à un déterminisme connu : formation de vapeur d’eau, etc. Mais soit on ne connaît pas de façon suffisamment précise les rouages complexes de ce déterminisme, soit parce que l’on ne se donne pas les moyen de mesurer les nombreux variables et paramètres des modèles déterministes existant, on se trouve confronté à des événements incertains, en grande partie imprévisibles (…). C’est donc ce caractère incertain, imprévisible, irrégulier qui caractérise de nombreux risques agricoles » (Eldin, 1989, p. 19). Le risque est « la conséquence néfaste d’un événement aléatoire » (Erhel et al, p.37) ou encore « la probabilité d’un événement néfaste et de la perte occasionnée par cet événement » (Chetaille et al., 2011, p.13). En nous basant sur ces trois définitions, nous dirons que le risque en agriculture est un ensemble d’événements néfastes dont la survenance a des impacts négatifs sur le revenu des ménages d’une part, et sur leur vulnérabilité d’autre part. La répétition des événements (du moins un phénomène ayant un déterminisme physique) permet de calculer de manière objective (recours à la mathématique) la probabilité de survenance d’un risque (Eldin, 1989). Il s’agit, par exemple, de la prévision météorologique. Elle peut être également calculée de manière subjective à travers le degré de confiance qu’un 39 individu accorde à une proposition particulière, à travers les institutions personnelles dont ils disposent (Brossier, 1989). C’est par exemple, la confiance accordée à une nouvelle technique agricole. Ainsi, lorsque les individus ne disposent pas de ces deux procédures d’évaluation, ils sont dans l’incertitude, et c’est ce qui caractérise les activités agricoles des paysans malgaches. A l’issue de travaux de Murdoch (1999), des éclaircissements sont apportés sur les catégories des risques. Ils sont dits idiosyncratiques ou indépendants lorsqu’ils ne touchent que certains ménages sur un ensemble susceptible de subir les mêmes risques. Il en est par exemple de la maladie ou de la perte d’un emploi. Ils sont, au contraire, dits covariants ou systémiques, lorsqu’il existe une probabilité qu’un choc affecte toute la communauté. C’est le cas des catastrophes naturelles, des invasions acridiennes, etc. Cette distinction des risques en deux catégories permet de montrer la limite de l’assurance mutuelle au niveau des ménages ou de la communauté. En effet, la survenance d’un risque à caractère covariant, un cyclone par exemple, met les ménages dans la même situation : perte de récolte, de revenu, etc. L’assurance ne peut donc provenir que de l’extérieur du village. Les risques en agriculture affectent le revenu et la consommation du ménage mais le processus est différent selon les causes. Le risque prix, par exemple, n’affecte pas directement la production agricole mais le revenu attendu de cette dernière par le ménage tandis que les risques naturels et le risque coût de production, par exemple consécutif à l’augmentation du prix des intrants, affectent la production, en qualité ou en quantité, et par ricochet, le revenu. La prise en compte des risques en agriculture influence donc le comportement économique des paysans. A Madagascar, il faut aussi mettre en parallèle le risque avec l’objectif économique qui est d’assurer la sécurité alimentaire du ménage dans le court terme. Si le comportement économique des paysans doit donc viser à réduire les risques et à augmenter la productivité, en l’absence de mécanisme de réduction, il pourrait viser à les éviter (Cordier, 2008), ou en l’absence de prise en charge institutionnelle à les minimiser (Sandron, 2007a). 

Les stratégies de gestion de risque 

Les travaux d’Alderman et Paxson (1994) proposent deux catégories de stratégies de gestion de risque. La première consiste à réduire l’exposition aux risques et donc à diminuer la variabilité du revenu (income smoothing stratégies). La deuxième porte sur l’amélioration des capacités des ménages à faire face aux chocs subis (risk-coping stratégies). 

 Les stratégies « ex- ante » 

Elles peuvent consister à prévenir les risques, par des investissements en techniques de production, en intrants ou en technologie agricole (Fafchamps, 1992, 1999). C’est le cas, par exemple, de l’adoption d’une semence améliorée ou d’une nouvelle culture plus résistante aux climats et aux invasions d’insectes nuisibles. La diversification des activités et des sources de revenu est également une stratégie qui vise à réduire l’exposition aux risques. Elle consiste, d’une part, à pratiquer une combinaison d’activités dont les revenus sont peu interdépendants et, d’autre part, à développer des stratégies afin de mettre en œuvre une activité particulièrement peu risquée, bien que le revenu escompté soit faible. Dans le cas des Hautes-Terres de Madagascar, Briet (2007b) retrouve une diversification des cultures, une rotation de différentes cultures sur une même parcelle et une pratique de la riziculture à des emplacements différents dans l’espoir que certaines parcelles soient épargnées en cas de sinistre. Il est également constaté que les paysans s’adonnaient à l’élevage, à l’artisanat, au commerce et à des activités en dehors de l’exploitation familiale comme le salariat agricole. Ellis (1998, 2000a, 2000b) assimilait ce comportement économique des ménages à une gestion de portefeuille d’actions en bourse. En effet, les ménages choisissent les activités et les stratégies d’une activité en tenant compte des rendements et des risques. Ceux qui sont les plus averses aux risques se tourneront vers des portefeuilles d’activités diversifiées, moins risquées et peu génératrices de revenu. Cette diversification de revenu constitue alors un système d’assurance pour le ménage dans la mesure où l’individu échange un revenu plus élevé contre un revenu moins faible mais moins risqué. Selon Barrett et al. (2001), ce coût d’opportunité s’apparente à une prime d’assurance. La diversification temporelle permet aux paysans de diminuer les risques de prix à la production. Il s’agit de ne pas vendre au même moment toute la production mais par petites quantités et de manière étalée dans le temps. Cette stratégie est possible uniquement pour les produits stockables, comme par exemple le riz, le manioc ou le maïs. Une autre possibilité est l’insertion des coûts techniques du risque dans les coûts de production (Chetaille et al., 2011), c’est-à-dire faire participer les consommateurs à la prise en charge des risques. Mais cette stratégie n’est pas possible pour les petits exploitants malgaches qui n’ont pas de marge de manoeuvre sur la détermination des prix. 41 Les risques agricoles sont toujours permanents mais c’est l’intensité des risques et donc les pertes sur la production qui peuvent varier. Les ménages recourent alors aux stratégies ex-post pour améliorer leur capacité à faire face aux chocs et à leurs impacts. 

Les stratégies « ex-post »

 Les stratégies de « traitement » des risques comprennent la prise en charge des risques, les filets de sécurité des pouvoirs publics (Cordier, 2006 ; Rouguet et Rieu, 2006) et l’entraide extracommunautaire. Il y a prise en charge individuelle du risque lorsque le paysan l’assume à lui seul. Il se donne donc les moyens pour y faire face. C’est le cas, par exemple, de l’auto-assurance qui consiste à constituer un fond propre, une épargne de précaution, qu’il s’agisse d’argent ou d’accumulation d’actifs, généralement du bétail, quand la conjoncture est bonne. Lorsque le choc se présente, le ménage peut puiser dans ses stocks, soit par consommation ou vente des actifs ou par leur utilisation comme garantie d’emprunt. Toutefois, en cas de choc large et commun, la vente d’actifs présente des limites et peut même grever les revenus futurs dans la mesure où les rendements escomptés sont très bas. Par exemple, en 1984, les ménages éthiopiens ont préféré diminuer largement leur consommation plutôt que de vendre leur bétail à un prix trop bas car tout le monde vendait au même moment (Dercon, 2006). Lorsque les risques sont covariants à l’ensemble de la communauté, il faut donc chercher des solutions au-delà des frontières du village. Le transfert des migrants, membres de la famille, est dans ce cas le plus sollicité. Une étude de Gubert (2002) sur le Mali montre que le transfert des migrants est une fonction positive des chocs subis. La migration est avantageuse dans la mesure où il y a absence de corrélation entre les risques auxquels font face les ménages et ceux des migrants, qui se trouvent le plus souvent en ville. Une autre solution est d’avoir recours au réseau d’assurance informelle, qui consiste le plus souvent à emprunter chez des usuriers dont le taux d’intérêt peut parfois excéder les 100%. A une échelle plus grande, en situation de crise ou de sinistres, l’assumation du risque se traduit par la création d’un filet de sécurité par l’administration publique. Pour Madagascar, celui-ci est financé par des collectes de fonds auprès de différentes entités privées ou publiques, il y a un système de téléthon ; il y a également le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC), mis en place avec le Fonds d’Intervention pour le Développement. Cet organisme intervient dans les régions atteintes par les catastrophes naturelles, pour distribuer des vivres, des tentes, etc. Le BGNRC essaye également de mettre en œuvre des projets à 42 moyen terme en faisant travailler des individus dans des projets de réhabilitation des établissements publics ou des routes en échange de vivres ou d’un salaire. En créant ou au contraire en limitant les opportunités, les stratégies de gestion des risques dépendent donc du capital démographique et socio-économique du ménage. Nous verrons que ces variables influent sur le choix des activités économiques des paysans et sur leur vulnérabilité. 

Gestion du risque et pauvreté 

La prise en compte du risque conduit le ménage à diversifier ses activités. Le choix des activités entreprises n’est pas, cependant, sans conséquence sur la pauvreté et la vulnérabilité des ménages. D’un coté, Gondard-Delcroix (2007, 2009a) mentionne la présence des barrières à l’entrée qui cantonnent les ménages faiblement dotés de ressources à opter pour des modes de diversification de revenu peu rémunérés. Ainsi, ils restreignent leur capacité à s’engager dans une dynamique de sortie de pauvreté. De l’autre, Sandron (2008a) montre le paradoxe de l’entraide communautaire, qui, en situation de pauvreté, peut devenir dysfonctionnelle alors qu’elle constitue pourtant le seul filet de sécurité pour les paysans en l’absence de prise en charge institutionnelle des risques. 

Risques, barrières à l’entrée et pauvreté 

Reardon (1997), Barrett et al (2001) note que les personnes aux ressources limitées sont généralement exclues des emplois ou des activités les mieux rémunérés. Il met ainsi en avant la segmentation du travail en milieu rural et la notion de barrières à l’entrée. Carter et May (1999) identifient comme barrières le non accès aux ressources et le cumul de facteurs négatifs. Ces deux situations se renforcent mutuellement et empêchent le ménage de mettre en œuvre des stratégies efficaces de sortie de la pauvreté. L’accès aux ressources ou au capital nécessite, en effet, des investissements. La valorisation du capital foncier, par exemple, nécessite des intrants et des semences qui ne sont pas accessibles aux ménages pauvres. Le recours au crédit est une solution possible mais, d’une part, le marché du crédit dans les milieux ruraux des pays en développement est imparfait ou défaillant et, d’autre part, s’il existe, exige la possession d’actifs comme garantie. Dercon (2005) met également en évidence le lien entre le cumul des contraintes et la création d’une situation de pauvreté persistante. Dans un premier temps, les ménages pauvres qui veulent diversifier leur revenu optent pour des activités moins rémunérées que leurs activités principales. Sur le long terme, les pauvres conserveront alors un revenu moyen faible. Dans un 43 second temps, les stratégies de diversification des sources de revenu sont reliées avec les autres stratégies de protection vis-à-vis des risques. Mais dans la plupart des cas, la constitution d’une épargne de précaution telle qu’une somme d’argent, un stock de produits vivriers ou un cheptel n’est pas à la portée des paysans pauvres. Ces systèmes d’assurance sont fonctions du revenu, conduisant ainsi les ménages pauvres à pratiquer des activités moins risquées et à faible rémunération. Sur le long terme, les stratégies de gestion de risque des paysans peuvent alors entraîner la persistance de la pauvreté dans les ménages, voire sa transmission d’une génération à l’autre. Les études de Chauduri et al. (2001), Thomas et al. (2004) montrent ainsi que suite à une inefficacité des mécanismes d’assurance, pour faire face aux conséquences de la crise financière des années 1990, les paysans ont réduit les investissements en santé et en éducation, affectant durablement les générations futures. En 2000, Jensen trouve qu’en Côte d’Ivoire, les conditions agricoles défavorables se traduisent par une diminution de la fréquentation scolaire de 30 à 50% et une augmentation de la malnutrition de 50%. En résumé, à la lumière de ces théories, dans un contexte de marché imparfait, d’absence de prise en charge institutionnelle des risques liés à la vie et à l’exploitation agricole, de monétarisation de l’échange, d’imbrication de l’économie dans le social, le comportement économique des paysans vise avant tout à minimiser les risques sous la contrainte des ressources dont ils disposent. Le ménage constitue alors une organisation au sens microéconomique dont l’objectif principal est la survie de ses membres. Il devient le centre de décision des activités productives de chacun des individus constitutifs.

Table des matières

Remerciements
Résumé
Table des matières
Liste des tableaux
Liste des cartes et des graphiques
Liste des annexes
Introduction
1-Problématique, questions de recherche et hypothèses
2-Structure de la thèse
Chapitre I : Cadre général : contexte, théorie, méthodologie
I- Contexte politique, économique, démographique et géographique
1-Des situations de crises qui aggravent la pauvreté des ménages ruraux
1.1-Incidence des crises politiques sur la pauvreté à Madagascar
1.2-Impacts des crises politiques de 2 et de sur le secteur agricole
2-Fécondité, terre agricole et pauvreté en milieu rural malgache
2.1-Fécondité et évolution des superficies cultivables
2.2-Fécondité et pauvreté
3 – Une agriculture soumise aux risques et à l’incertitude
3.1-Des produits agricoles fortement dépendants du climat
3.2-Des prix fluctuants dans le temps
II- Cadre théorique
1-Dimension sociale des comportements des paysans
1.1-L’encastrement de l’économie dans le social
1.1.1-L’approche Polanyienne
1.1.2-L’embededness de Granovetter
1.2-Les rôles des conventions et des institutions
2-Gestion des risques chez les paysans
2.1-Définitions et caractéristiques des risques
2.2-Les stratégies de gestion de risque
2.2.1-Les stratégies « ex- ante »
2.2.2-Les stratégies « ex-post »
2.3-Gestion du risque et pauvreté
2.3.1-Risques, barrières à l’entrée et pauvreté
III-Méthodologie
1-Les sources de données
1.1-Les données du RR
1.1.1-Fonctions et structure du ROR
1.1.2-Méthodologie du ROR
1.2-Les entretiens « Solidarités familiales et stratégies productives » dans la commune rurale d’Ampitana
1.2.1-Objectifs des entretiens et échantillonnage
2-La zone d’étude
2.1-Caractéristiques de la population enquêtée
2.1.1-Structures des ménages de l’observatoire d’Ambohimahasoa
2.2-Production agricole et destination
2.2.1-Une production tournée vers la culture vivrière
2.2.2-Une production agricole destinée à la consommation
2.3-Caractéristiques des exploitations agricoles des ménages
2.3.1-Statut juridique des parcelles rizicoles et accès au financement agricole
2.3.2- Les infrastructures agricoles
Chapitre II: Structures des ménages de l’observatoire d’Ambohimahasoa
I- Les déterminants de la cohabitation dans la littérature
1-Les avantages et les inconvénients de la cohabitation
1.1-La recherche de la compagnie et les avantages qui sont liés
1.2-La cohabitation: une assurance contre les risques.
1.3-Les inconvénients de la cohabitation
1.4-La cohabitation dans la culture malgache
2-Méthodologie d’analyse
II-Analyse de la structure familiale des ménages de l’observatoire d’Ambohimahasoa
1-Caractéristiques des chefs de ménage
1.1-La probabilité d’être chef de ménage/conjoint
1.2-Les caractéristiques socio-économiques des chefs de ménage
2-Caractéristiques des ménages
2.1-Taille des ménages selon les caractéristiques des chefs de ménage
2.1.1-Taille des ménages selon le sexe et l’âge des chefs de ménage
2.1.2-Taille des ménages selon le niveau d’instruction des chefs de ménage
2.2-Taille des ménages selon la superficie rizicole possédée
2.3-Structures des ménages selon les caractéristiques des chefs de ménage
2.3.1-Les ménages de type élargi
2.3.2-Caractéristiques des chefs de ménage qui accueillent des personnes autres que leur conjoint et leurs enfants
3-Les enfants confiés
3.1-Caractéristiques des enfants confiés
3.2-Scolarisation des enfants confiés
III- Les ménages particuliers : les ménages dirigés par les personnes âgées et les ménages monoparentaux
1-Les ménages comportant des personnes âgées
1.1-Les ménages dirigés par les personnes âgées
1.1.1-Structure des ménages dirigés par les personnes âgées
1.1.2-Cohabitation entre parents et enfants .
1.2-Les ménages accueillant des personnes âgées
2-Les ménages monoparentaux
2.1-Caractères socio-économiques des chefs de ménage monoparental.
2.1.1-Situation matrimoniale des chefs de ménage monoparental.
2.2-Caractéristiques des ménages monoparentaux 1
Chapitre III : Diversification des activités et des sources de revenu
I-La diversification des activités au niveau des individus
1-Le taux d’activité dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
1.1-Taux d’activité selon les caractéristiques sociales des individus
2- La diversification des activités au niveau de l’individu
2.1-L’exploitation agricole familiale : première activité des actifs
2.2-La pluriactivité au niveau des individus
2.2.1-Profil des pluriactifs
2.2.1-Secteurs d’activités des pluriactifs
II-La diversification des sources de revenu au sein du ménage
1-Le salariat agricole
1.1-Caractéristiques des salariés agricoles
1.2-Le salariat agricole : une stratégie productive des ménages ?
1.2.1-Le salariat agricole : un travail pour les pauvres
1.2.2-Le salariat agricole: une forme d’entraide monétarisée
1.3-Salariat agricole, pauvreté et abandon des activités agricoles
2- L’élevage : une forme d’épargne des ménages
2.1-Les types d’animaux élevés
2.2-Destination des animaux d’élevage
III- Revenu des activités dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
1-Présentation du revenu
1.1-Distribution des ménages selon le revenu.
1.2-Les composants du revenu disponible brut des ménages
2-Le revenu selon les caractéristiques des ménages et des chefs de ménage
2.1-Le revenu selon les caractéristiques des chefs de ménage
2.2-Le revenu selon les caractéristiques des ménages.2
2.2.1-Le revenu selon les structures démographiques des ménages
2.2.2-Le revenu selon le capital économique du ménage
Chapitre IV : Migration et marchandisation de la terre : des moyens de diversification des sources de revenu ?
I- Typologie de la migration à Madagascar et à Ambohimahasoa
1-La migration dans les pays en voie de développement .
1.1-La migration : une solution productive face à la défaillance des marchés
1.2-Les relations entre exploitation agricole et migration .
1.3-Les transferts migratoires
2-La migration à Madagascar
2.1-Bref historique
2.2-Les Betsileo : une ethnie très mobile
3-La migration dans l’observatoire d’Ambohimahasoa .
3.1-L’immigration
3.2-La migration de longue durée .
3.2.1-Les motivations à la migration de longue durée des adultes chefs de ménage
3.2.2-Les destinations des migrants de longue durée3
3.2.3-Les motivations à la migration de longue durée des enfants
II- La migration temporaire : un moyen de diversification du revenu ?
1-Mesure de la migration temporaire de travail
2-Les candidats à la migration temporaire
2.1-Caractéristiques socio-économiques des migrants temporaires
2.2-La migration des chefs de ménage et des conjoints 1
2.3-La migration des enfants
2.4-Activités entreprises et organisation des départs
3- Les déterminants de la migration temporaire de travail dans les ménages
3.1-Les variables physiques
3.2- le réseau migratoire
III- Marchandisation de la terre dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
1-L’accès coutumier à la terre à Madagascar .
1.1-Les terres héritées
1.2-Les terres reçues
1.3-Evolution des transactions foncières dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
1.3.1-Les formalités de la vente
1.3.2-Les raisons pour vendre ou acheter
2-Le métayage et le fermage
2.1- Brève revue de la littérature sur le métayage et le fermage
2.2-Mise en œuvre du contrat de métayage/fermage dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
2.2.1-Le fermage ou la location de terrain
2.2.2-Le métayage
3-Migration des enfants, pratique du métayage et gestion de la terre
3.1-Migration temporaire et gestion de la terre des parents
3.2-Migration de longue durée et gestion de la terre.
Chapitre V: Organisation des activités dans le ménage
I-Organisation de la main-d’œuvre au sein du couple
1-Revue de la littérature sur le statut de la femme malgache
1.1-La femme à l’origine de la vie
1.2-Statut de la femme à travers l’histoire de Madagascar : du ème siècle à l’indépendance
1.3-Le statut de la femme malgache depuis l’indépendance
2-Statut actuel de la femme en milieu rural malgache
2.1-Les décisions liées au mariage et à la fécondité
2.2-Les décisions liées aux activités économiques et aux revenus
3-Organisation des activités productives
3.1-La répartition des activités agricoles dans le couple
3.1.1-Calendrier et processus agricole
3.1.2-La répartition des tâches agricoles
3.2-Organisation journalière des activités économiques et domestiques dans le couple
3.2.1-Organisation journalière des activités durant la période de culture de riz
3.2.2-Substituabilité des tâches dans le couple
II-La main-d’œuvre enfantine
1-Perception socio-économique des enfants dans la société malgache
1.1-Le travail et la scolarisation des enfants dans les pays en voie de développement
1.2-Statut socio-économique des enfants dans la société malgache
2-Le travail des enfants dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
2.1-Caractéristiques sociodémographiques des enfants actifs
2.1.1-Proportion d’enfants actifs
2.1.2-Lien de parenté avec le chef de ménage des enfants actifs
2.1.3-Niveau d’éducation des enfants actifs
2.2-Caractéristiques des activités des enfants actifs
2.2.1-Activités des enfants actifs
2.2.2-Revenu des activités des enfants actifs
2.2.3-Durée des activités des enfants actifs
2.3-Participation des enfants scolarisés aux activités du ménage
3-La scolarisation des enfants
3.1-La scolarisation des enfants à Madagascar
3.1.1-Une scolarisation élevée des enfants au niveau du primaire
3.1.2-Efficacité de l’enseignement de base
3.2-La scolarisation des enfants dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
3.2.1-L’environnement scolaire dans l’observatoire d’Ambohimahasoa.
3.2.2-Situation de la scolarisation dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
3.2.3-Efficacité de l’enseignement dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
3.2.4-Les détérminants de la scolarisation dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
Chapitre VI : Solidarités communautaires et entraide intergénérationnelle
I-Cadre théorique
1-Les déterminants des transferts
1.1-L’altruisme
1.2-L’échange temporel
1.3-Les transferts comme assurance
2-Les sources et manifestations de la solidarité familiale à Madagascar
2.1-Définition du fihavanana
2.2-Les implications du fihavanana
3-Limites de l’emprunt et de l’épargne en milieu rural malgache
II-Les transferts dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
1-Les transferts matériels et financiers entre les ménages
1.1-La participation des ménages aux transferts
1.1.1-Participation des ménages aux transferts selon les caractéristiques des ménages
1.1.2-Participation des ménages aux transferts selon les caractéristiques des chefs de ménage
1.2-Caractéristiques des transferts
1.2.1-Nature des transferts
1.2.2-Origine et destination des transferts
1.2.3-Destination des transferts
2-Les transferts de service : le valintanana ou haona .
2.1-La place du valintanana dans la société malgache
2.2-Le valintanana dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
III-Les transferts intergénérationnels
1-Contexte institutionnel et socio-économique de la vieillesse en milieu rural malgache
1.1-Une faiblesse de la prise en charge publique de la vieillesse
1.2-Un affaiblissement du statut-socio-économique des personnes âgées à travers la saturation foncière et la pauvreté
2 -Solidarités entre parents et enfants dans l’observatoire d’Ambohimahasoa
2.1-La cohabitation entre parents âgés chefs de ménage et leurs enfants .
2.2-Les transferts matériels et financiers
2.2.1-Participation des ménages aux transferts
2.2.2-Type de transfert: nature, montant et motifs
2.2.3-Origine et destinantion des transferts
3-Les visites de solidarités et les transferts de service
3.1-Les déterminants des visites des enfants auprès des parents
3.2-Les visites pour l’entraide agricole
3.3-Les rôles des personnes âgées dans les activités productives des ménages
Conclusion
Bibliographie
Annexes

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