Analyse territoriale de la commune rurale d’Alasora

Analyse territoriale de la commune rurale d’Alasora

Analyse environnementale 

Analyse du milieu physique Afin de mieux comprendre une commune, il est plus préférable et plus facile de la comparer à une personne. Notons que l’influence de l’entourage d’une personne peut définir son caractère. Cette notion est également valable au niveau d’une commune. Le fait que la commune rurale d’Alasora qui se situe près de la commune urbaine d’Antananarivo et celle de la commune rurale de Tanjombato ainsi que d’Ambohimangakely la ferait jouer le rôle de dortoir (péri-urbanisation). Vu que la commune urbaine d’Antananarivo a ses contraintes relatives à la limite foncière, à la densification de la population et aux prix élevés des loyers, la tendance à habiter dans les périphéries est constatée. Pour le cas de la commune rurale de Tanjombato et d’Ambohimangakely, elles ont pour vocation industrielle. De plus le PUDé Bypass y confirme concernant la répartition des zones habitables au niveau des communes, la commune rurale d’Alasora détient plus de zone d’habitation que les autres d’après le tableau suivant. Tableau 19- Superficie des zones habitables du PUDé Bypass Surface de zone construite de densité forte en ha Surface de zone construite de densité moyenne en ha Commune urbaine d’Antananarivo 15,47 14,46 Commune rurale d’Alasora 69,64 135,75 Commune rurale d’Ambohijanaka 18,73 10,43 Commune rurale d’Andoharanofotsy 9,88 8,37 Commune rurale d’Ankaraobato 0,42 10,19 Source : Auteur D’après les données historiques, la Commune était un siège de royauté donc elle possède des vestiges du passé qui sont considérés actuellement comme des zones sensibles lors de projet futur d’aménagement. Cependant même si elle en possède, le tourisme ne fait pas partie des secteurs d’activités au sein de la Commune, par faute de manque d’attractivité destinée aux touristes. ¾ Analyse des données topographiques D’après les données topographiques, l’unité morphologique dominant est la plaine suivie des collines et de montagne. D’après la carte de pente que nous avons pu extraire à partir de la carte topographique, la pente dominante est la pente faible recouvrant 46.76% de la surface de la superficie totale de la Commune. Les pentes de type moyen et fort se localisent dans la partie sud.  Notons qu’en aménagement de territoire, les zones ayant de faibles pentes sont favorables pour les aménagements agricoles si le sol est fertile et bien drainé. Si le cas s’avère le contraire c’est-à-dire un sol non fertile et mal drainé mais ayant une résistance mécanique considérable alors la zone est plus favorable pour un aménagement destiné à l’habitation tandis que les zones à forte pente sont des zones sensibles à l’érosion et présente des difficultés pour l’aménagement destiné à l’habitation. Dans les zones à forte pente, le reboisement est recommandé. Cependant une urbanisation en pente est envisageable dans cette zone mais la dépense sera élevée et une bonne connaissance du sol est obligatoire. Tableau 20 – Analyse de pente de la Commune Type de pente Valeur de pente en % Surface en ha Surface en % Pente insensible 0% – 5% 627,27 28,36 Pente Faible 5% – 18% 1034,42 46,76 Pente Moyenne 18% – 51% 534,14 24,15 Pente Forte 51% – 80% 16,18 0,72 Pente Très Forte > 80% 0,06 0,01 Source : Auteur ¾ Analyse des données géologiques D’après les données géologiques, les types de roches existants sont l’alluvion, le gneiss, le gneiss à pyroxène et la migmatite. L’alluvion se situe au niveau de la plaine. Les gneiss se situent sur une partie de la colline et la migmatite sur l’autre partie de la colline. Une des caractéristiques de l’alluvion est la capacité de rétention d’eau ce qui explique son emplacement car la rivière d’Ikopa entoure la plaine et les collines se situent au milieu des plaines Quant aux Gneiss, ils présentent des caractéristiques mécaniques importantes et se situent au niveau des collines et des montagnes.

Analyse des données pédologiques

Concernant l’analyse pédologique, les données recueillies nous révèlent que nous sommes en présence de sol hydromorphe, sol peu évolué, sol ferralitique et des « Lavaka ». Le sol hydromorphe se situe au niveau des plaines dont les roches constituantes sont des alluvions. Le sol hydromorphe est un sol fertile destiné pour les activités agricoles et possède une résistance mécanique médiocre pour la construction d’où les fondations superficielles ne sont pas recommandées sur cette zone. Le sol ferralitique se situe au niveau des collines et des montagnes dont les roches constituantes sont le gneiss, le gneiss à pyroxène et la migmatite. Ce type de sol n’est pas fertile mais la possibilité de plantation est envisageable avec une bonne technique comme l’ajout d’engrais. La bonne résistance mécanique du gneiss favorise l’implantation des bâtis, cependant la partie sud présente la formation des « Lavaka » afin d’en réduire cette formation, une politique de reboisement est élaborée afin d’améliorer la stabilité du sol dans cette zone.

Analyse hydrologique

D’après la carte de bassin versant de la Commune dans la première partie de cet ouvrage, les caractéristiques des bassins versants existants sont tous des bassins allongés donc mal drainés. Concernant l’analyse de l’inondation au sein de la Commune, le rapport hydraulique dans le rapport du PUDé Bypass fait par le bureau d’étude ARTELIA nous a permis de créer une carte d’inondation pour notre analyse

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