CANCERS DU PALAIS

CANCERS DU PALAIS

Voile du palais (ou palais mou)

 Il se compose d’une lame fibreuse sur laquelle s’insèrent un muscle médian impair et, de chaque côté, quatre muscles pairs. L’ensemble est Gauche 8 recouvert d’une muqueuse de type oral en avant, de type respiratoire en arrière. La lame fibreuse (aponévrose palatine) est constitué par le tendon en éventail du muscle tenseur du voile du palais (péristaphylin externe). Elle n’occupe que la moitié ventrale du voile et se fixe en avant sur le bord dorsal du palais dur (lames horizontales des os palatins) 

 Les muscles du voile (figure 3) 

 Le muscle tenseur du voile du palais

Il naît dans la fosse scaphoïde, et en arrière de cette fossette sur la lèvre ventrale du sillon de la trompe auditive jusqu’à l’épine de l’os sphénoïde. Il s’insère également sur la face antérolatérale, fibreuse, de la trompe auditive et sur le crochet de la lame cartilagineuse [27]. De cette origine assez longue, le muscle, dans l’ensemble vertical, concentre ses fibres en un tendon qui va se réfléchir à angle droit sur l’hamulus (ou crochet) ptérygoïdien. Il s’épanouit alors en un éventail fibreux horizontal qui constitue l’aponévrose palatine. Il est innervé par le nerf du muscle tenseur du voile du palais, rameau du nerf mandibulaire. 

 Le muscle élévateur du voile du palais

Il naît de la lèvre dorsale du sillon de la trompe auditive, il va progressivement contourner la trompe pour se placer sous elle et soulever son plancher fibreux. Arrivées à l’ostium pharyngien , les fibres musculaires s’inclinent en bas, en arrière et médialement. Elles soulèvent ainsi un repli muqueux. En même temps, le muscle forme un arc concave, en arrière qui s’appuie sur le cartilage tubaire. Il se termine en éventail sur la face dorsale de l’aponévrose palatine. 

 Le muscle palato pharyngien

Entièrement situé à l’intérieur du pharynx, il se place contre la face interne des muscles constricteurs. Ce muscle, concentré à sa partie moyenne où il soulève l’arc muqueux palato pharyngien, se dissocie en éventail à ses deux extrémités: Son origine principale se fait sur toute la longueur de la ligne médiane, à la face dorsale de l’aponévrose palatine. Deux faisceaux accessoires viennent de l’hamulus ptérygoïdien et du bord inférieur du cartilage tubaire.

  Le muscle palato-glosse (muscle glossostaphylin) 

Naît de la face inférieure de l’aponévrose palatine par un petit éventail tendineux. Les fibres se concentrent en un mince cordon oblique en bas, en avant et latéralement qui soulève un repli muqueux ou arc palato-glosse. Parvenues au bord latéral de la langue, elles se recourbent en bas, en avant et médialement vers le septum lingual où elles se terminent.

  Le muscle uvulaire (muscle azygos de la luette)

 Est situé tout entier dans l’épaisseur du voile du palais. Il naît de l’épine nasale postérieure et de la face dorsale de l’aponévrose palatine. Il se dirige dorsalement et se termine sur la face profonde.

 Fonctions des muscles du voile du palais 

Le muscle tenseur du voile du palais met en tension l’aponévrose palatine et permet alors aux autres muscles de mobiliser le voile du palais. Le muscle élévateur élève le palais au cours de la déglutition et le plaque contre la paroi dorsale du pharynx. L’ostium intra pharyngien (isthme pharyngo-nasal) est ainsi fermé. 10 Les muscles tenseurs et élévateurs du voile du palais ouvrent en même temps l’ostium pharyngien de la trompe. Les muscles palato-pharyngien et palato-glosse sont dits abaisseurs du voile et jouent un rôle dans la phonation. Le muscle palatopharyngien élève également le larynx par son insertion thyroïdienne et ouvre la trompe auditive par son insertion tubaire [

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I. RAPPEL ANATOMIQUE
I.1. Palais osseux
I.2. Voile du palais
II. RAPPEL PHYSIOLOGIQUE
II.1. Voile du palais
II.2. Palais dur
III. RAPPEL HISTOLOGIQUE
III.1. Fonctions
III.2. Palais dur et mou
IV. ASPECTS ÉPIDEMIOLOGIQUES
IV.1. Palais mou
IV.2. Palais dur
V. FACTEURS ETIOLOGIQUES
VI. ETUDE CLINIQUE
VI.1. Interrogatoire
VI.2. Examen clinique
VI. 3.Bilan d’extension
VI.3.1. Bilan d’imagerie
VI.3.2. Examen endoscopique
VI.4. Formes Cliniques
VII.5.Diagnostic Différentiel
VIII. Traitement
VIII.1. But
VIII.2. Moyens
VIII.3. Indications
VIII.4. Evolution et pronostic
Deuxième partie : Notre travail
I. Patients et méthode
I.1. Méthode
I.1.1. Type et cadre d’étude
I.1.2. Les documents consultés
I.1.3. Critères de sélection
I.1.4. Paramètres étudiés
I.1.5. Collecte des donnée
II. Résultats
II.1. Données épidémiologiques
II.1.1. Fréquence
II.1.2. Répartition selon l’âge
II.1.3. Répartition selon le sexe
II.1.4. Antécédents et Pathologies associées
II.2. Donnees cliniques
II.2.1. Clinique
II.3 : Données paraclinique
II .4 : Bilan de d’éxtensio
II.5 : Bilan d’opérabilité
DISCUSSION
I. Sur le plan épidémiologique
I.1.Prévalence
I.2.Age
I.3. Sexe
I.4. Facteurs de risque
II- Sur le plan clinique
II.1 Délai de consultation
II.2 Aspect macroscopique
II.3 Adénopathie
III. Sur le plan paraclinique
III.1Histologie
III.2Bilan pré-thérapeutique
III.2.1 Bilan radiologique
III.3 Extension à distance
IV Classification selon les stades
V. Bilan d’opérabilité
CONCLUSION
REFERENCES

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