Caractères descriptifs des variétés

Caractères descriptifs des variétés

Nous avons utilisé deux milieux de culture : 4.1. Système hydroponique Choisi pour la production de minitubercules, il combine les techniques hydroponiques pour la distribution de la solution nutritive et la technique de culture sur polystyrène pour la fixation et l’ancrage de la plante. La répartition par variété s’est fait sur une table pour chaque variété. 4.2. Système de culture sur substrat Ce système utilise comme milieu de culture la tourbe noire. Les plants sont mis dans des pots, ces derniers sont disposés sur des tables au nombre de trois avec 36 pots pour chaque table. Chaque table contient une variété de pomme de terre. La distribution de la solution nutritive dans ce système se fait par la technique du goutte à goutte (un goutteur pour chaque plante).

Évaluation des caractéristiques physico-chimiques du substrat

On entend par porosité, la fraction de l’unité de volume du sol en place qui n’est pas occupée par la matière solide. On divise cette porosité en macroporosité et microporosité. La macroporosité correspond aux plus gros pores, ceux qui seront utilisés pour la circulation de l’eau et de l’air. La microporosité correspond au volume des pores les plus fins qui seront utilisés pour le stockage de l’eau. Autrement dit la porosité, c’est-à-dire le volume des vides, exprimé en pourcentage du volume total (BAIZE, 2000). Principe : Pour mesurer la porosité totale, on prélève, sans la tasser, un volume connu de substrat, que l’on pèse après séchage à l’étuve à 105°C. On en déduit la densité apparente1 du sol sec de la densité réelle2 , on divise résultat sur le volume du cylindre le tout multiplier par 100.

La rétention d’eau dans un sol correspond à la quantité d’eau qu’un sol fin et sec peut retenir. Pour quantifier cette capacité, plusieurs manières s’offrent à nous. La plus simple est la méthode Bouyoucos, cette méthode possède toutefois l’avantage d’être d’un maniement simple et rapide. L’échantillon est humidifié pendant 12 heures par ascension capillaire dans un filtre de Bichner à verre fritté, sur 1cm d’épaisseur, puis on utilise le filtre pour éliminer l’eau dans les pores. La différence entre le poids humide et le poids sec (après séchage à 105 C°) permet de connaître la capacité de rétention en eau en (%) du poids sec.

Conductivité électrique du sol (CE)

La conductivité électrique d’une solution du sol est un indice des teneurs en sels solubles dans ce sol. Elle exprime approximativement la concentration des solutés ionisables présents dans l’échantillon c’est-à-dire son degré de salinité. Cette propriété électrochimique est basée sur le fait que la conductance (inverse de la résistance électrique, ohm) d’une solution s’accroît au fur et à mesure que les concentrations en cations et anions, porteurs de charges électriques, augmentent (BAIZE, 2000).Principe : Pour extraire les sels solubles et apprécier la salinité du sol, il y a une méthode qui consiste à faire des extractions aqueuses de rapports sol/eau (m/v) fixes pour obtenir des fortes dilutions (sol/eau de 1/5 ou 1/10, le rapport 1/5 est le plus souvent utilisé) ; ce rapport sol/eau restant donc constant quelle que soit la nature de l’échantillon et, notamment, sa granulométrie.

La conductivité électrique de ces extraits dilués est spécifiée en ajoutant le rapport sol/eau comme indice à l’abréviation CE, par ex. CE1/5. La conductivité électrique est mesurée par conductivimètre exprimée en mmhos/cm et corrigée à une température 25 °C, cette méthode est plus rapide et plus précise. 5.4. Capacité d’échange cationique (CEC) La capacité totale d’échange (T) ou « capacité d’échange de cations » (C.E.C.) est la quantité maximale de cations de toutes sortes qu’un poids déterminé de sol (habituellement 100 g) est capable de retenir. Cette mesure représente le total des charges négatives du solun électrolyte non tamponné ; chlorure de calcium 0.1 mol L-1 et ceci au pH du sol. 5.5. Carbone organique Le dosage du carbone permet de déterminer d’une part la teneur en carbone dans le sol et d’autre part la teneur en matière organique. Principe : Le carbone organique (CO) est dosé par la méthode WALKLEY et BLACK, dont le C.O est oxydé par voie humide par du bichromate de potassium (K2Cr2O7) en milieu sulfurique. Le bichromate doit être en excès, la quantité réduite est en principe proportionnelle à la teneur en carbone organique. L’excès de bichromates de potassium est titré par une solution de sel de Mohr en présence de diphénylamine dont la couleur passe du bleu foncé au bleu vert. (AUBERT, 1978). La teneur en carbone organique est exprimée en % (g en % de terre fine séchée à l’air). Pour passer du taux de carbone aux taux de MO totale, on utilise le coefficient multiplicateur 1,72 MO (%) =C (%) × 1,72 5.6. Dosage de l’Azote total L’azote total d’un sol constitue « la réserve » globale d’azote contenue dans l’humus, réserve dont la rapidité de mobilisation (par minéralisation) est très variable suivant le type d’humus (mull, mor, moder). La teneur en azote total est un bon indice de fertilité, à condition d’être interprétée en fonction du rapport C/N. L’azote total d’un sol réunit des formes organiques (plus de 95% de l’azote total) .

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