Consultations spécialisées addictologiques et prise en charge de troubles liés à l’usage de l’alcool

Consultations spécialisées addictologiques et prise en charge de troubles liés à l’usage de l’alcool

Analyse 

Aborder l’alcool avec son médecin traitant lorsque la problématique n’est pas encore connue

Le médecin traitant comme premier intervenant Chez un peu plus de la moitié des patients interrogés, le premier intervenant était le médecin traitant. Dans les autres cas, il s’agissait de personnels spécialisés en addictologie ou d’associations : E2- 4 à 5 : « Et bien en fait, c’était avec mon généraliste parce que… c’était une époque où… où ma consommation d’alcool avait énormément augmentée » E3- 5 à 6 : « Je suis allé voir mon médecin traitant qui m’a orienté vers le…je sais plus comment ça s’appelle…ESI 14, c’est ça ? » Amorce d’entretiens « alcool » avec le médecin traitant Il s’agissait majoritairement d’une demande d’aide du patient à la suite d’une prise de conscience d’une consommation pathologique. Pour deux patients, en revanche, le sujet a été abordé à la suite d’une perturbation du bilan biologique et pour deux autres patients à la demande des proches : E6- 19 à 22 : « Et bien je commençais à avoir des sérieux problèmes dans ma vie professionnelle, dans ma vie de… bah pour travailler, euh… dans ma vie personnelle aussi et euh… et une prise de conscience moi-même qu’il y avait un souci à ce niveau-là, que ça devenait une vraie dépendance. Et l’envie que ça change. » E8- 20 à 21 : « Bah je lui ai expliqué que, en fin de compte, j’avais tendance à consommer de l’alcool et j’ai demandé comment je pouvais faire pour m’en sortir avoir de l’aide et tout ça. » Le premier pas : parfois le patient, parfois le médecin traitant Parmi les six patients pour lesquels le premier intervenant était le médecin traitant, le sujet a été abordé par le médecin traitant pour deux patients et cela concernait les perturbations du bilan biologique. Dans les autres cas, c’est le patient qui avait abordé directement le sujet : E1- 11 à 12 : « Non parce que dans les analyses qu’il me faisait il y avait l’alcool, les gamma ça montait trop haut. Voila. » E2- 16 à 19 : « Donc, j’ai fait l’analyse de sang et… qui a bien vu que mes gamma étaient… houlà… et mes transaminases… houlà… à un taux, j’avais ouais j’avais quasi… ouais j’avais cinq fois plus que la limite voilà… à ce moment-là. Et donc, à ce moment-là il a parlé de mes problèmes d’alcool et voilà… » Une patiente a émis le regret que son médecin traitant n’ait pas abordé le sujet avec elle : E5- 235 à 241 : « Parce que, sincèrement entre nous, moi je suis tombée dans la dépression sans le voir, je me suis mise à boire sans le voir, et j’aurais bien voulu que quelqu’un me le dise : « T’as un problème, réagit, fait quelque chose, je te donne pas d’ordre mais essaye de réfléchir à ce que tu fais ». Et ça, le médecin traitant, pour moi, c’est quand même le médecin de famille, qui nous suit depuis des années, et je considère que c’est son travail de nous avertir qu’il y a un problème. » Un non-dit de la consommation en consultation de premier recours Pour certains participants, le médecin traitant avait notion de cette consommation pathologique mais n’abordait pas le sujet pour ne pas risquer de bloquer le patient ou encore par manque d’intérêt d’après un des patients interrogés : E4- 105 à 109 : « Elle m’a pas dit du tout « pourquoi vous me l’avez jamais dit », ah oui elle m’a dit « Mais je me doutais de quelque chose », alors je lui ai dit « ah bon mais de quelle… », elle m’a dit « ah oui je pensais bien à de la conso mais plus du shit ou de l’herbe », elle se doutait de quelque chose. » 14 E10- 118 à 120 : « Après, je sais pas comment il peut amener le sujet auprès de son patient, sans le froisser. Parce que, de toute façon, quelqu’un qui boit, ça se voit, donc le médecin il sait déjà. Je pense que vous devez le savoir quand quelqu’un abuse un peu, quoi. » Une absence d’appréhension dans l’abord de la problématique avec le médecin traitant La majorité des patients avait exprimé ne pas avoir de crainte sur le fait d’aborder le sujet avec leur médecin traitant : E6- 28 à 32 : « Euh.. bah des craintes non, parce que je suis assez en confiance avec mon médecin traitant donc euh… bah non j’avais pas spécialement de crainte d’être jugé, d’être euh… ouais et puis au niveau de la confidentialité euh… je sais que ma compagne et moi on a le même médecin traitant mais euh… voilà si il… je le voyais pas aborder le sujet avec elle en parallèle quoi donc non non pas plus de crainte que ça. » E7- 49 à 50 : « Euh… alors des craintes… disons que c’est ma fierté qui en a pris un coup (Rires) quand il a fallu aborder le sujet quoi. Mais sinon des craintes euh non. » En parler au médecin traitant après l’initiation du suivi Certains patients ont évoqué un souci d’honnêteté et une facilité à en parler après avoir effectué le sevrage avec la structure spécialisée : E5 – 25 à 27 : « Oui, j’ai revu mon médecin, là par contre bon bah…enfin, j’ai vu aussi le Dr M. avant et ce qui m’a permis de pouvoir en parler à mon médecin traitant directement. Vraiment soulagée de… parce que bon je me suis rendue compte que c’était une maladie. » E10- 50 à 52 : « Après oui. Parce que j’avais dû m’y rendre pour je ne sais plus quelle raison, et puis on en avait discuté ouais. Et donc le médecin traitant m’avait dit « tant mieux d’avoir été directement là-bas, c’est une bonne structure » ». Difficultés à se livrer Selon deux patients, l’approche pouvait être plus compliquée en fonction du milieu dans lequel ils se trouvaient : E3- 84 à 86 : « peut-être aussi, que… dans un bassin de vie où… je pense pas que beaucoup de gens soient dans la démarche, dans ma démarche d’aller voir son médecin et de dire « voilà j’ai un problème » donc peut être ça vient de ça aussi. » E4- 154 à 160 : « puis quand on habite un village c’est pas facile. Enfin, moi au début, il aurait été hors de question que je lui dise quoi que ce soit, j’aurais eu l’impression que tout le village allait le savoir. Même si je sais que c’est pas possible, que ça n’aurait pas été le cas. Je trouve que c’est encore plus difficile. J’aurais eu moins de mal à le dire à un médecin que j’aurais vu dans une grande ville de temps en temps, parce que la figure du médecin de village, ça reste euh.. je sais pas… quelque chose de plus intime » Durée de la relation D’après certains patients, l’approche pouvait être facilitée par la durée de la relation : E6- 274 à 277 : « Parce qu’il me connait depuis plus longtemps, parce que le Dr M. euh quelqu’un que j’apprécie, c’est un docteur addictologue mais c’est pas mon médecin traitant, elle s’est chargée de… c’est différent, on a pas la même relation. » E7- 122 à 123 : « Bah disons que je pense que plus la personne connait son médecin, plus elle a confiance et plus il doit être facile de lui en parler. » 15 Ressentis des patients concernant la réaction du médecin traitant Les patients ont perçu surtout des réactions de soutien, des encouragements et l’accès à une prise en charge immédiate : E3- 21 à 24 : « Elle a été très à l’écoute et je me souviens bah je lui ai dit « oui bah voilà, je bois trop etc. » et elle m’a dit « on va pas vous laisser comme ça, rassurez-vous » et elle m’a orienté, voilà ça me revient, vers les organismes. » E1- 26 « Donc vous voyez il est venu à mon aide » Soulagement suite à l’entretien avec le médecin traitant Majoritairement, les patients ont éprouvé le sentiment d’avoir trouvé de l’aide, et le sentiment d’avoir été accompagné dans leur prise de conscience. Est apparu ensuite le soulagement d’avoir pu en parler : E1- 30 à 31 : « on a discuté, il a vu que mon état était pas tellement bien donc il fallait que je me soigne.» E2- 86 à 87 : « Bah qu’il fallait… que j’avais effectivement un problème d’alcool et qu’il fallait prendre ça en compte et voilà » Et pour une patiente la sensation que son médecin traitant était incapable de répondre à sa demande : E8- 57 : « Bah j’ai retenu que un médecin traitant… pouvait pas vous aider de ce côté là » 

L’accompagnement d’un trouble lié à l’usage de l’alcool en soins de premier recours

Mots pour décrire le médecin traitant lorsqu’il est question d’alcool Lors des entretiens, j’ai demandé aux patients de donner un mot pour décrire leur médecin traitant lorsqu’il était question d’alcool. On a retrouvé des termes très variables. On a retrouvé surtout un manque de communication, une sensation de « blocage » dans l’abord de la problématique : E5- 200 à 202 : « Euh… (silence). Comment je pourrais dire ? Un peu un blocage. (Silence). Blocage… bah qui n’ose pas aborder vraiment le sujet. Si ça peut vous aider, je vois pas d’autre mot. » E9- 99 à 100 : « mais je pense que c’est… on a l’impression que c’est plutôt à nous d’en parler plutôt que de lui nous en parler quoi… » Mais également des qualificatifs de type « compréhensifs », « attentifs » : E6- 61à 66 : « Euh bah… quand il est question… Compréhensif, attentif. Ça fait deux. Mais euh… oui compréhensif ouais. Il… j’ai vu d’autres médecins pour ce sujet-là bien avant et, et… et le sujet était abordé plus froidement on va dire. C’était plus… c’était moins chaleureux… mais c’étaient des médecins que je connaissais pas, que je choisissais un peu au moment où je pouvais avoir un rendezvous et puis voilà. Mais lui, nan lui comme je dis, il m’a laissé parler, il a pas été dans le jugement. » Qualification de la relation avec le médecin traitant Manque d’intérêt : E11- 79 à 81 : alors après je sais pas vraiment, enfin quelle est sa vision de la chose mais j’ai l’impression en fait, que ce sujet-là, l’embête un petit peu et du coup ça doit être pour ça qu’il est pas assez à l’écoute par exemple. 16 Manque de contact et de suivi : E11- 71 à 72 : « Alors euh… personnellement moi, je le vois quasiment pas, le médecin traitant on est… nan, nan, on est quand même… on se connait pas plus que ça finalement. » Confiance : E4- 171 à 173 : « Bah c’est… je sais qu’elle est là en cas de problème, elle est à l’écoute quand même. Donc c’est une relation plutôt de confiance je dirais. Voilà » E10- 55 à 58 : « Mon médecin traitant… bah j’ai pas vraiment de relation avec lui. Je lui fais confiance quand j’ai besoin mais j’y vais tellement peu souvent. Je… voilà quoi. Si j’ai besoin, j’y vais et ça se passe très bien mais bon on peut pas parler de relation quoi. Une relation de confiance mais une relation très épisodique. » Vision sociétale et rapport avec le médecin traitant Certains patients ont confié leur interprétation de la vision de la société sur la maladie alcoolique : E3- 186 à 194 : « Culturellement, c’est vachement culpabilisant, euh… et du coup, y a… enfin c’est un sacré pas, si y a quelques années on m’avait dit tu vas venir parler de ton histoire tout ça, j’aurais dit « non jamais ». Et du coup, je pense qu’il y a aussi beaucoup d’incompréhension de la société et du coup c’est difficile de dire « bon bah voilà moi j’ai un problème avec l’alcool ». C’est plus culpabilisant que de dire « j’ai un cancer ». Parce que si vous dites j’ai un cancer ou j’ai un bras cassé, on va vous dire « oh mon pauvre ». Si tu dis « j’ai pas le moral » on va te dire « secoues toi un peu », et puis si tu dis « et ben là je suis en dépression et puis je consomme trop d’alcool » on va te dire « arrêtes », problème résolu. » Les patients pouvaient ressentir un jugement de la part de leur médecin traitant : E2- 51 à 52 : « Je ne vais pas voir mon médecin traitant parce que euh… voilà je me sens jugée par mon médecin traitant. » Pour certains, le médecin paraissait imprégné de cette vision sociétale stigmatisante, peut-être plus marqué chez une « femme » présentant une maladie alcoolique : E2 – 54 à 58 : « J’ai l’impression que j’entends à travers sa bouche tout, en haut-parleur, tout ce que dit la société sur une femme qui a des problèmes d’alcool, qui est mère de famille et qui devrait donc être responsable et donc voilà… penser à sa progéniture, ne pas voilà… et ça me… et je ne supporte pas d’entendre ça parce que… et je le sais, voilà j’ai l’impression qu’on me fait la morale. » Réaction du médecin traitant Au cours de la relation avec le médecin traitant, les patients ont majoritairement décrit leur médecin traitant comme un médecin à l’écoute, qui encourage… : E1- 241 : « il vous met en confiance » E6- 34 : « Bah il a été à l’écoute, il m’a pas mal laissé parler… » Mais il persistait un manque de communication : E5- 230 à 232 : « il aurait pu me poser des questions aussi. Savoir si je continue à le voir, comment ça se passait, ce qu’il en dit. Enfin voilà, être un peu plus curieux sur sa patiente » E9- 63 à 64 : « Oh bah plutôt bien, mais à part dire qu’il faut se soigner, voilà quoi. C’est pas… je vois bien qu’il s’étale pas trop sur le sujet quoi. » Renforcement positif Parmi les patients interrogés, trois d’entre eux ont parlé de renforcement positif, d’encouragements dans leur prise en charge. Pour une autre, à l’inverse, il manquait justement ce renforcement : 17 E1- 232 à 233 : « Souvent, je le dis, je dis « merci docteur » et il me dit « c’est vous, parce que c’est vous qui faites un effort ». » E10- 89 à 90 : « Ah bah je pense qu’il le comprend, la seule fois où on l’a évoqué il m’a encouragé, il m’a dit « bah c’est bien, vous avez fait ce qu’il fallait ». » Informations / Conseils Quatre patients ont eu l’impression d’avoir reçu des informations satisfaisantes sur la pathologie, les complications, la prise en charge et des conseils de qualité : E1- 81 à 83 : « c’est-à-dire qu’il me conseille, parce qu’il me conseille avec mon âge. Je peux attraper des cirrhoses, des choses qui peuvent aggraver ma situation et qui peuvent même aller jusqu’au décès. » E6- 176 à 177 : « Après, c’est vrai qu’il m’a assez vite, entre guillemets, quand on a abordé le sujet, alerté sur toutes les défaillances qui pouvaient venir avec » Deux autres participants ont mis en avant un manque de conseils qu’ils auraient alors aimé recevoir : E8- 252 : « Il conseille mal, ouais il conseille pas » E10- 65 : « Bah il soutient les démarches, ouais… mais autrement il donne pas vraiment de conseils. » Attentes vis-à-vis du patient concernant la relation de soins Concernant les patients n’ayant pas d’attentes, il s’agissait des patients qui ont mis leur médecin traitant de côté pendant leur suivi en addictologie : E4- 342 : « Non franchement rien de spécial. » E11- 71 : « Alors euh… personnellement moi, je le vois quasiment pas » Ensuite, on retrouvait des attentes de type bienveillance ou d’empathie : E2- 189 à 193 : « voilà je voudrais vraiment rencontrer un généraliste plus… plus bienveillant par rapport à cette question-là, enfin mieux… enfin mieux être tout bêtement. Parce que, et puis ça dépend… voilà ça c’est en dehors des qualités voilà, y a des gens qui savent être et qui ont le contact machin, empathie, truc et puis y a le fameux médecin qui a la main sur l’ordonnancier et quinze minutes, allez (Rires). » Mais également une recherche de valorisation, d’encouragements : E2- 196 à 200 : « Et bah qu’on valorise…et bah déjà qu’on me demande… parce qu’il s’est jamais renseigné trop sur… est-ce que vous allez… c’est que des voilà, « pensez à votre enfant, votre machin, vous êtes jeune, vous avez une belle vie », voilà que des données machin, mais pas valoriser ce qui a déjà été fait : « Vous allez au CSAPA », voilà, « est ce que vous continuez vos RDV ? ». » E5- 119 à 120 : « Enfin, je sais qu’ils sont pas psychologues mais il aurait fallu qu’il me soutienne un peu plus. » Les participants mettaient en évidence la recherche d’un temps de communication et d’écoute : E10- 81 à 82 : « bah j’aimerais bien qu’il me pose la question « Comment ça va ? Où ça en est » et oui qu’il s’y intéresse quoi. » E11- 109 à 110 : « Euh… Bah oui je pense que si y avait plus de communication euh… oui à mon avis y aurait un meilleur suivi mais… mais bon » L’ouverture d’esprit était aussi un élément retrouvé, et dont un défaut d’ouverture pouvait être associé à un problème de génération : E2 187 à 190 : « Donc, peut-être qu’un généraliste un peu plus jeune serait un petit peu plus ouvert à… à ce type… voilà je voudrais vraiment rencontrer un généraliste plus… plus bienveillant par rapport à cette question-là, enfin mieux… enfin mieux être tout bêtement .

Table des matières

1. Introduction
1.1. L’homme et l’alcool
1.1.1. Du néolithique à la renaissance : brève histoire de l’alcool
1.1.2. Du XVIIIe au XIXe siècle : évolution de l’ambivalence
1.1.3. A partir du XIXe siècle : prise en charge et règlementation
1.2. Quelques chiffres sur la consommation en France
1.2.1. Epidémiologie
1.2.2. Conséquences
1.3. Définitions
1.3.1. Définition d’un verre standard
1.3.2. Les seuils
1.3.3. Les types de consommations
1.4. Organisation des soins en consultations spécialisées d’addictologie
1.4.1. Consultations en unités hospitalières
1.4.2. CSAPA
1.4.3. Consultations ELSA
1.5. Rôle du médecin traitant
1.5.1. Recommandations
1.5.2. Relation médecin-patient
1.5.3. La question de recherche
2. Matériel & Méthode
2.1. Type d’étude
2.2. Population de l’étude
2.3. Entretien semi-dirigé
3. Résultats
3.1. Caractéristiques de la population étudiée
3.2. Analyse
3.2.1. Aborder l’alcool avec son médecin traitant lorsque la problématique n’est pas encore connue
3.2.2. L’accompagnement d’un trouble lié à l’usage de l’alcool en soins de premier recours
3.2.3. La mise en lien avec le soin de second recours et la place du médecin traitant dans le cadre d’un
suivi spécialisé addictologique
3.2.4. Les spécificités du médecin traitant dans la prise en charge de l’alcool au quotidien
4. Discussion
4.1. Force de l’étude
4.1.1. Type d’étude
4.1.2. Formation de l’investigatrice
4.2. Limite de l’étude
4.2.1. Limite d’investigation
4.2.2. Limite d’interprétation
4.2.3. Choix de l’approche
4.2.4. Choix de la population étudiée
4.3. Résultats
4.3.1. Résultats principaux
4.3.2. Comparaison avec les principaux résultats de la littérature
4.3.3. Perspectives
5. Conclusion
Bibliographie
Annexes

projet fin d'etudeTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *