Mémoire Online: Controverse scientifique autour du dépistage du cancer de la prostate

Sommaire: Controverse scientifique autour du dépistage du cancer de la prostate

1 INTRODUCTION
2 ETAT DES LIEUX SUR LE DEPISTAGE DU CANCER DE LA PROSTATE
2.1 EPIDEMIOLOGIE DU CANCER DE LA PROSTATE
2.1.1 Incidence du cancer de la prostate
2.1.2 Mortalité du cancer de la prostate
2.1.3 Evolution de l’incidence et de la mortalité du cancer de la prostate
2.1.4 Comparaison de l’incidence et de la mortalité du cancer de la prostate avec d’autres cancers fréquents ou dépistables
2.1.5 Les facteurs de risque identifiés
2.2 LE DEPISTAGE
2.2.1 Les critères de l’Organisation Mondiale de la Santé
2.2.2 Caractéristiques du PSA et du toucher rectal
2.2.3 Du dépistage au traitement du cancer de la prostate
2.2.3.1 Avantages et inconvénients du dosage du PSA
2.2.3.2 Traitements du cancer et effets indésirables
2.2.4 Coût du dépistage en France
2.3 LE DEBAT ACTUEL
2.3.1 Plusieurs études aux résultats controversés
2.3.1.1 L’étude européenne
2.3.1.2 L’étude étatsunienne
2.3.1.3 Avis de la Haute Autorité de Santé
2.3.1.4 Autres études et commentaires autour de la controverse
2.3.2 Recommandations actuelles sur le dépistage du cancer de la prostate
2.3.2.1 Recommandations de la Haute Autorité de Santé
2.3.2.2 L’avis du Collège de médecine générale
2.3.2.3 Recommandations de l’Association Française d’Urologie
2.3.2.4 Recommandations européennes et mondiales
3 ENQUETE AUPRES DE MEDECINS GENERALISTES
3.1 OBJECTIFS DE L’ETUDE
3.1.1 Objectif principal de la thèse
3.1.2 Objectif secondaire
3.2 MATERIEL ET METHODES
3.2.1 Type d’étude
3.2.2 Sélection des sujets participants
3.2.2.1 Critères d’inclusion
3.2.2.2 Critères de non-inclusion
3.2.2.3 Critères d’exclusion
3.2.3 Démarche expérimentale
3.2.3.1 Elaboration des questionnaires
3.2.3.2 Distribution des questionnaires
3.2.3.3 Recueil des données
3.2.4 Evaluation des résultats
3.2.4.1 Critères de jugement
3.2.4.2 Analyse statistique
3.3 ANALYSE DES DONNEES
3.3.1 Taux de participation
3.3.2 Caractéristiques sociodémographiques des médecins interrogés
3.3.2.1 Sexe
3.3.2.2 Age
3.3.2.3 Nombre d’années d’exercice
3.3.2.4 Lieu d’exercice
3.3.2.5 Situation familiale
3.3.2.6 Type de formations médicales
3.3.3 Pratiques déclarées des médecins pour leurs patients
3.3.3.1 Réalisation du dépistage
3.3.3.2 Examens réalisés
3.3.3.3 Population cible
3.3.3.4 Justification des pratiques
3.3.4 Dépistage des cancers chez le médecin lui-même et ses proches
3.3.4.1 Cancer de la prostate
3.3.4.2 Cancer colorectal
3.3.4.3 Cancer du col utérin
3.3.4.4 Cancer du sein
3.3.5 Opinions, attitudes et justifications des médecins
3.3.6 Pratiques constatées vis à vis du dépistage du cancer de la prostate
3.3.6.1 Caractéristiques des patients étudiés
3.3.6.2 Pratiques objectives des médecins
3.3.6.2.1 Réalisation ou non du dépistage chez les patients étudiés
3.3.6.2.2 Date du dernier dosage de PSA chez les patients dépistés
3.3.6.2.3 Place du toucher rectal
3.4 SYNTHESE DES RESULTATS
3.4.1 Deux types de pratiques finalement identifiés : dépistage systématique ou non systématique
3.4.1.1 Caractéristiques sociodémographiques des médecins dans chaque groupe
3.4.1.2 Attitude des médecins généralistes dans chaque groupe
3.4.1.2.1 Techniques de dépistage utilisées
3.4.1.2.2 Opinion et attitude des médecins interrogés
3.4.2 Analyse de la cohérence
3.4.2.1 Cohérence personnelle
3.4.2.1.1 Définition de la cohérence dite « personnelle »
3.4.2.1.2 Pratiques de dépistage du cancer de la prostate chez les médecins eux-mêmes et leurs proches
3.4.2.1.3 Evaluation de la cohérence personnelle
3.4.2.2 Cohérence professionnelle
3.4.2.2.1 Définition de la cohérence dite « professionnelle »
3.4.2.2.2 Pratiques réelles de dépistage dans chaque groupe
3.4.2.2.3 Evaluation de la cohérence professionnelle
3.5 DISCUSSION
3.5.1 Réponse aux objectifs exposés initialement
3.5.2 Points forts et limites de la thèse
3.5.2.1 Le travail de recherche bibliographique
3.5.2.2 L’enquête et sa méthodologie
3.5.2.2.1 Les objectifs de la thèse et les critères de jugement
3.5.2.2.2 Les biais de sélection
3.5.2.2.3 Le questionnaire
3.5.2.2.4 La distribution et la collecte des questionnaires
3.5.2.3 L’analyse des résultats
3.5.2.3.1 Représentativité de l’échantillon
3.5.2.3.2 Les biais d’analyse
3.5.3 Interprétation des résultats observés
3.5.3.1 Deux types de pratiques identifiés
3.5.3.2 Caractéristiques sociodémographiques des médecins interrogés
3.5.3.3 Attitude des médecins interrogés
3.5.3.3.1 Techniques de dépistage
3.5.3.3.2 Dépistage des autres cancers
3.5.3.3.3 Opinion des médecins sur le dépistage du cancer de la prostate
3.5.3.4 Cohérence personnelle
3.5.3.4.1 Analyse des résultats de cohérence personnelle
3.5.3.4.2 Hypothèses expliquant les résultats
3.5.3.5 Cohérence professionnelle
3.5.3.5.1 Analyse des résultats de cohérence professionnelle
3.5.3.5.2 Hypothèses expliquant les résultats
3.5.4 Comparaison avec les données de la littérature
3.5.4.1 L’enquête de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Politiques de Santé (OPEPS)
3.5.4.2 Résultats des thèses publiées
3.5.4.3 La pratique des dépistages chez les médecins eux-mêmes
3.5.4.4 Comparaisons avec le dépistage des autres cancers
3.5.4.5 De l’intention déclarée au comportement observé
3.5.4.5.1 Un manque de cohérence constaté par d’autres auteurs
3.5.4.5.2 Le modèle d’Azjen
3.5.5 Perspectives actuelles vis-à-vis du dépistage du cancer de la prostate
3.5.5.1 Deux problèmes majeurs intriqués à résoudre
3.5.5.2 Amélioration du dépistage : éviter le sur-diagnostic
3.5.5.2.1 Un dosage de PSA de référence
3.5.5.2.2 La place du dosage du PSA libre
3.5.5.2.3 PCA 3 et autres tests urinaires
3.5.5.2.4 L’information du patient
3.5.5.3 Optimisation de la prise en charge du cancer : éviter le sur-traitement
3.5.5.4 Axes de recherches
3.5.5.4.1 Les propositions de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Politiques de Santé (OPEPS)
3.5.5.4.2 Recherches en cours
3.5.6 Impact de la thèse sur notre pratique de médecins généralistes
3.5.6.1 Le résumé de la thèse distribués aux médecins
3.5.6.2 Un socle pour une évaluation des pratiques professionnelles
4 CONCLUSION
5 BIBLIOGRAPHIE
6 LISTE DES ABREVIATIONS
7 ANNEXES
7.1 QUESTIONNAIRE
7.2 EVOLUTION DE L’EPIDEMIOLOGIE DES DECES DE CAUSES CARDIOVASCULAIRES ET TUMORALES EN FRANCE
7.3 LETTRE DESTINEE AUX MEDECINS GENERALISTES AYANT ETE SOLLICITES POUR L’ENQUETE

 Extrait du mémoire controverse scientifique autour du dépistage du cancer de la prostate

1 Introduction
En France, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme et se place au troisième rang en termes de mortalité par cancer. Son incidence augmente depuis vingt ans tandis que son taux de mortalité reste plutôt stable (1). Cette tendance est en partie due à l’augmentation de la pratique du dépistage et donc au diagnostic plus précoce de ce cancer, ainsi qu’à l’amélioration de la survie après traitement. La réduction considérable récente des décès d’origine cardiovasculaire est sans doute responsable de la modification des places respectives des causes de décès (2).
Les résultats des études concernant l’impact du dépistage systématique sur la mortalité des patients sont contradictoires, notamment ceux des deux grandes études étatsunienne et européenne publiés en 2009 dans le New England Journal of Medicine (3,4). En revanche, tous les auteurs évoquent les problèmes de sur-diagnostic et de sur-traitement des cancers prostatiques associés aux nombreux effets secondaires du dépistage et des traitements de ces cancers.
Les recommandations des sociétés savantes sont divergentes. En France, la Haute Autorité de Santé se positionne contre le dépistage du cancer de la prostate (5,6) tandis que l’Association Française d’Urologie le préconise fortement (7,8).
Le médecin généraliste, dont le rôle dans le dépistage des cancers est primordial, est donc concerné par ce sujet d’actualité dont l’intérêt est controversé.
Durant mes stages ambulatoires ou hospitaliers de troisième cycle, j’ai observé chez mes maîtres de stage des approches très différentes vis-à-vis de ce dépistage. Je me suis alors intéressée au sujet et j’ai découvert cette polémique.
De façon tout à fait indépendante, je m’étais aperçue depuis le début de mes études de médecine que j’avais du mal à appliquer à moi même les connaissances médicales que j’avais acquises. J’ai également remarqué cette tendance chez les médecins que j’ai rencontrés durant mon internat. Pour la plupart d’entre eux, cela se traduisait par une négligence de leur propre santé, ou au contraire par une sorte d’hypochondrie. Le regard du médecin sur sa propre santé m’intéressait donc particulièrement.
Le dépistage du cancer de la prostate chez les médecins généralistes eux-mêmes illustre ces deux problématiques.
Ainsi, la question principale est de savoir si malgré la polémique et les recommandations contradictoires vis-à-vis du dépistage du cancer de la prostate, les médecins généralistes adoptent pour eux-mêmes une attitude en accord avec celle qu’ils déclarent avoir pour leurs patients. Ce sujet à la fois original et au cœur de l’actualité a encore été peu étudié de cette manière.
Nous nous sommes ainsi demandé si les médecins étaient cohérents dans leurs pratiques. Pour évaluer cette cohérence, nous avons rédigé un questionnaire destiné aux médecins généralistes maîtres de stage, portant sur leurs pratiques vis-à-vis du dépistage du cancer de la prostate, non seulement pour leurs patients mais aussi
pour eux-mêmes ou leurs proches.
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Depistage du cancer de la prostate

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