DESCRIPTION DU PROJET ET DU MILIEU RECEPTEUR

Un système organisé, dynamique et évolutif de facteurs naturels (physiques, chimiques, biologiques) et humains (économiques, politiques, sociaux, culturels) où les organismes vivants opèrent et où les activités humaines ont lieu, et qui ont de façon directe ou indirecte, immédiatement ou à long terme, un effet ou une influence sur ces être vivants ou sur les activités humaines à un moment donné et dans une aire géographique définie. (Vaillancourt, 1995) • Impact environnemental Un impact sur l’environnement d’un projet est l’effet, sur une période de temps donnée et dans un espace défini, d’une activité humaine sur une composante de l’environnement biophysique et humaine, en comparaison de la situation en l’absence du projet (source: cours Alain
RANDRIAMAHERISOA : Etude d’Impact sur l’Environnement). Cette étape de l’étude a déjà été entreprise dans le chapitre premier du travail et ne sera plus discuté dans cette section.Un impact est négatif s’il est défavorable ou affecte des désordres sur les milieux récepteurs (milieux physiques, biologiques et humains). Les impacts négatifs du projet sont listés dans les tableaux suivants avec l’évaluation de leurs caractéristiques respectives.

Impacts positifs

Un impact est dit positif s’il peut apporter un changement mais avantageux au milieu récepteur. Les retombées positives du projet concernent surtout le secteur économique et social de la zone d’étude. L’opération de recyclage d’eau présente quant même un impact favorable sur le milieu physique. Ces impacts sont présentés dans le tableau suivantFacilitation de l’accès à l’eau dans les puits grâce à la remontée de la nappe phréatique due au recyclage d’eau Temporaire Mineure Réduction significative de l’érosion au niveau des pistes d’accès et des clusters Temporaire Moyenne Milieu social Amélioration de la qualité physico-chimique, et du niveau de potabilité de l’eau dans la zone Temporaire Moyenne Affluence des migrants venant des autres localités, source d’échanges socio-économiques et culturels Temporaire Moyenne Amélioration des services sociaux de base Permanente Majeure Création et amélioration des voies d’accès  Permanente Majeure Economie Création d’emplois à différents niveaux spatiaux 3 ❖ Temporaire Majeure Opportunités d’amélioration et de création d’activité source de revenu grâce aux effets indirects et induits du projet.

Mesures d’évitement/ d’atténuation/ de compensation

Face aux impacts générés par le projet, des mesures doivent être entreprises par le promoteur afin d’éviter, d’atténuer ou de compenser les impacts défavorables. Ces mesures sont les cités dans le tableau suivant avec la situation de l’impact après application des mesures.Le Plan de Gestion Environnemental décrit la mise en oeuvre globale de pratiques environnementale saines tout au long du cycle de vie du projet. Il vise à assurer la suivie et la surveillance de la réalisation des mesures d’atténuations des impacts. Le PGE commence avec la phase de détermination de la portée du processus d’EIE, et se poursuit pendant la durée de vie du projet et après la fermeture du projet.L’amélioration continue constitue une composante clé du Plan de gestion environnementale et les documents associés doivent régulièrement examinés et mis à jour. Il est probable que la recherche sur certains aspects du plan doit être entreprise pour affiner la gestion en matière d’environnement et pour s’assurer que le niveau de protection environnementale soit atteint.

Faute de données ou de connaissances techniques ; on a du émettre certaines hypothèses pour mener l’étude. Ainsi il existe quelques lacunes liées à l’ouvrage. Il serait ici nécessaire de mentionner les limites de l’étude et d’avancer quelques recommandations par rapport à cela.  Les évaluations sont fondées sur des données existantes au moment des études, alors que le suivi des conditions météorologiques, des eaux souterraines et de surface a été récemment lancé ou est en cours sur le site. L’étude effectuée jusqu’ici est donc basée sur les conditions climatiques actuelles. Les considérations adoptées pour tenir compte de l’effet du changement climatique sur les ressources en eau sont très aléatoires par rapport à ce qui peut se produire en réalité. On ne peut donc pas se fixer définitivement sur les présents résultats car leurs validités peuvent être limitées.

Dans l’évaluation des besoins futurs en eau, nous nous sommes limités à la projection des besoins déjà existants. Or, avec le développement social et économique surtout, de nouvelles activités vont
probablement se créer. Dans ce cas, les besoins en eau pourraient croitre de manière considérable, ce qui nécessitera une revue de la gestion et du partage de l’eau. Les aquifères karstiques sont des systèmes complexes. Le modèle numérique a des difficultés à représenter exactement ce type d’aquifère et, par conséquent, la simulation d’écoulement des eaux souterraines. De plus, certains éléments n’ont pas été pris en compte dans le modèle comme la faille de Toliara, car aucun essai n’a été effectué le long de la faille. Ceci semble être une lacune importante dans l’évaluation, compte tenu de l’importance d’une faille en hydraulique souterraine. Ainsi, il se peut que la réalité diverge de l’état simulé et d’autres impacts imprévus peuvent se présenter. L’estimation de la recharge des nappes ne s’est appuyée que sur un grand nombre d’hypothèse. Le taux de recharge est donc incertain et pourrait être classé dans un intervalle d’incertitude assez important. Ceci peut fausser les estimations de la disponibilité de la ressource et les différentes prévisions.