Détermination de la quantité de matières insolubles dans l’alcool

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Industrie des savons traditionnels du japon

Le savon a commencé à être utilisé au Japon depuis la période Meiji (1868-1912). Des produits de qualité sont importés d’outre-mer, mais il s’agissait d’un produit de luxe hors de portée des citoyens ordinaires. C’est pour cette raison qu’une savonnerie appartenant au gouvernement a été construite à Kyoto en 1873 (Meiji 6), la fabrication par le secteur privé a commencé à Yokohama. Cependant, l’industrie chimique à cette époque était remarquablement inférieure à la technologie des européens. Également, l’huile de coco et la soude caustique, les parfums qui étaient des matières premières de savon, n’étaient pas encore disponibles. En conséquence, beaucoup de mauvais savon ont circulé dans les rues. Puis, en 1890 (Meiji 23), le premier savon de marque nationale « Kao soap » sera mis en vente (22). Il était fabriqué et vendu par le fondateur de Takuro Nagase, du savon Kao, trois pièces dans une boîte en paulownia et 35 yens. À cette époque, on pouvait acheter du riz entre 6 à 9 yens.
Dans la dernière partie de cette période Meiji 23, le prix baissera nettement. Ainsi, les gens du peuple ont pu utiliser du savon pour le nettoyage du visage, le bain, la lessive, etc.
Avec la montée en puissance du shampooing liquide apparu dans les années 1930, la production de savon solide était secondée par celle des savons liquides De nombreux produits qui ajoutaient d’autres fonctions à la fonction de nettoyage d’origine étaient introduits dans le savon. Par exemple un désinfectant pour supprimer les odeurs de sueur et de sébum avaient été ajouté mais également des agents rafraîchissants comme le menthol. Il existait aussi des mélanges en poudre qui suppriment la formation de peaux collantes par l’eau chaude pendant la saison chaude, des produits de base permettant de nettoyer en profondeur les crèmes solaires, etc. Ensuite l’utilisation du parfum dans la fabrication des savons commençaient à se développer. La tendance était de choisir son savon en fonction du type de parfum utilisé, comme les agrumes rafraîchissants, le parfum des herbes, des fruits sucrés, le parfum des fleur… Au cours de ces dernières années, certaines personnes pensent que prendre un bain avec un savon parfumer pouvait leur procurer un effet relaxant. Il s’impose également comme condition toujours nécessaire pour le savon, «être doux pour la peau». Des produits de type doux, sans parfum en particulier pour les personnes sensibles de la peau, sont également mis en vente. Notons que de nos jours le marché du savon au japon est occupé principalement par les grandes industries. Les fabricants artisanaux sont rares et ceux qu’on trouvent font des ateliers et travaillent le plus souvent avec les touristes et personnes qui aimeraient se lancer dans la vente ou l’utilisation des savons « faits maison » (21), (23).

Substances utilisées en savonnerie au Japon

Depuis plusieurs siècles, des cosmétiques faits à partir d’ingrédients naturels existent au Japon. Beaucoup de ces produits traditionnels connaissent un regain d’intérêt aujourd’hui grâce aux avancées scientifiques qui ont permis de mieux comprendre leurs propriétés particulières.

Le SAKE

Le saké, boisson typiquement japonaise, allie le meilleur de la tradition à l’excellence et la diversité apportées par les avancées de la technique et des sciences au cours des 20ème et 21ème siècle. Il s’agit d’un alcool fort fait à base de riz et bu par les Japonais après le repas. Les traces de l’utilisation du Saké remontent de plus de 2 000 ans. Les premiers sakés (kuchikami no Sake) étaient initiés en mâchant puis en recrachant du riz dans des jarres (les enzymes salivaires transformant l’amidon en sucre), la fermentation se déclenchait naturellement. Le riz, alliance de la terre et de l’eau, se transformait ainsi en une boisson sacrée dont le partage connectait le monde des humains avec celui des kami (Beaucoup de kamis sont considérés comme les anciens ancêtres des clans, et il arrivait que certains de leurs membres ayant incarné de leur vivant les valeurs et vertus d’un kami deviennent eux-mêmes des kamis après leur mort). L’élaboration du saké a évolué de manière empirique au fil des ans, le principal apport étant l’utilisation du Koji qui est une moisissure appartenant à la famille Aspergillus. Cette moisissure va recouvrir le grain et le pénétrer, va produire des acides aminés (qui donneront le goût) et des enzymes qui, activés, vont couper la molécule d’amidon en molécules plus fines de sucres. C’est le moteur du processus de saccharification, préalable nécessaire à la fermentation. Aujourd’hui, de nombreuses marques de cosmétiques incluent le SAKE dans leurs produits de beauté. Les enzymes contenues dans cet alcool translucide ont un fort pouvoir exfoliant. Il retire efficacement les peaux mortes qui restent accrochées à l’épiderme sans pour autant agresser le filtre lipidique qui le protège. De plus, l’action de fermentation qui permet de fabriquer le saké a aussi des bénéfices pour la peau. Il pénètre la barrière de la peau, délivre une tonne d’antioxydants et agit pour éliminer les tâches, unifier et éclaircir le teint (24), (25).

Le YUZU

Le yuzu est un agrume originaire de la Chine centrale et du Tibet, il fut introduit au Japon et en Corée sous la dynastie des Tang. Il s’agirait d’un hybride naturel de mandarine sauvage et de Citrus ichangensis (citron d’Ichang). Citrus junos est un fruit typiquement japonais. Son nom vernaculaire, yuzu, est la transcription phonétique du japonais (柚子, ユズ) (yuzu). Le Japon est le principal producteur de yuzu avant la Corée. Le yuzu est omniprésent dans la culture japonaise. Tout d’abord, dans l’art culinaire, le fruit vert est utilisé soit en fines lamelles marinées pour accompagner les Soba pour ne citer que cet exemple. Ensuite, dans l’art de vivre associant bien-être et communion avec les cycles naturels au travers du (柚子湯), Yuzu-Yu et le bain au yuzu (26).
La tradition japonaise veut que l’on prenne un bain chaud aux yuzu lors du solstice d’hiver. C’est le jour le plus court de l’année, il marque donc le renouveau avec l’allongement croissant des jours. C’est aussi la fin de la récolte des yuzu parvenus à pleine maturité. Les fruits sont plongés dans l’eau chaude directement ou enveloppés dans un voile de tissu. Le bain aux yuzu est réputé améliorer la circulation sanguine, purifier la peau et préparer le corps à résister aux rigueurs de l’hiver. Le yuzu possède la somme des vertus des différents agrumes dont il est finalement issu :
– Action antioxydante: sa richesse en acide ascorbique (vitamine C), en limonoïdes et en flavonoïdes en font un bon anti-oxydant. Ces composés permettent de limiter l’action néfaste des radicaux libres aussi appelés “Espèces réactives de l’oxygène” (ERO). Ces radicaux libres, en excès, endommagent les cellules et sont responsables du vieillissement cellulaire. L’excès de ceuxci provient soit d’une cause interne soit de l’action des rayons UV ;
– Activité “Coup de jeune”: la Vitamine C active qu’il contient confère au yuzu à la fois une action revitalisante et énergisante ainsi qu’une action de stimulation de la production de collagène.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I. PRESENTATION DU JAPON
I.1. Géographie et climat
I.1.1. Géographie
I.1.2. Climat
I.2. Economie
II. HYGIENE DANS LA SOCIETE JAPONAISE
II.1. La tradition du bain au Japon
II.2. Relation entre le bain et les croyances au Japon.
II.3. Les types de bain au Japon
II.3.1. Bains de source d’eau naturelle
II.3.2. Bains aménagés
II.3.3. Bains avec baignoire
II.3.4. L’hygiène dans le cadre de vie au Japon
II.3.4.1. L’hygiène à la maison
II.3.4.2. L’hygiène dans l’éducation
III. GENERALITES SUR LES SAVONS TRADITIONNELS AU JAPON
III.1. Définition d’un savon
III.2. Les savons dans l’histoire du japon
III.3. Industrie des savons traditionnels du japon
III.4. Substances utilisées en savonnerie au Japon
III.4.1. Le SAKE
III.4.2. Le YUZU
III.4.3. Le son de riz
III.4.4. Le Thé vert MATCHA
III.4.5. L’Huile de camélia
IV. REGLEMENTATION DES PRODUITS COSMETIQUES AU JAPON
IV.1. Définition réglementaire des produits cosmétiques au Japon
DEUXIEME PARTIE : PARTIE EXPERIMENTALE
I. CADRE D’ETUDE
II.1. Objectif général
II.2. Objectifs spécifiques
III. METHODOLOGIE
III.1. Matériel et réactifs
III.2. Méthodes
III.2.1. Echantillonnage
III.2.2. Détermination du pH
III.2.2.1. Principe
III.2.2.2. Mode opératoire
III.2.3. Détermination du taux d’humidité
III.2.3.1. Principe
III.2.3.2. Mode opératoire
III.2.4. Détermination de la quantité de matières insolubles dans l’alcool
III.2.4.1. Principe
III.2.4.2. Mode opératoire
III.2.5. Détermination de l’indice de mousse
III.2.5.1. Principe
III.2.5.2. Mode opératoire
IV. RESULTATS
IV.1. Liste des savons
IV.2. Les huiles
IV.3. Les alcalis
IV.4. Ingrédients des savons
IV.5. Consistance des savons
IV.6. Poids des savons
IV.7. Couleur des savons
IV.8. Odeurs des savons
IV.9. Allégation
IV.10. Méthode de fabrication des savons
IV.11. Durée de Fabrication
IV.12. Emballage des savons
IV.13. Prix des savons
IV.14. pH des savons
IV.15. Taux d’humidité
IV.16. Taux de matières insolubles dans l’alcool
IV.17. Indice de mousse
V. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXES

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