Détermination de la teneur en tanins

Détermination de la teneur en tanins

Les tanins hydrolysables précipitent à chaud par addition à l’extrait de réactif de STIASNY. En cas de présence de tanins hydrolysables, l’addition de chlorure ferrique à 2% (FeCl3) sur le filtrat entraine une coloration bleue noire. Mode opératoire A 15 ml de l’extrait, on ajoute 8 ml de réactif de STIASNY. Après un chauffage de 30 minutes à ébullition au bain- marie, la précipitation montre la présence de tanins condensés. A 1 ml du filtrat saturé par l’acétate de sodium est ajouté quelques gouttes de la solution de chlorure ferrique à 2%. L’apparition de coloration bleue-noire indique la présence de tanins hydrolysables non précipités par le réactif de STIASNY.A 5 ml de l’extrait est ajouté 1ml d’acide chlorhydrique. Le tout est porté à ébullition. L’apparition d’une coloration rouge indique la formation de phlobaphènes.

Recherche des hétérosides cardiotoniques

Les hétérosides cardiotoniques constituent des substances très homogènes par leur structure et par leur activité pharmacologiques. Sur le plan chimique, ce sont des O-hétérosides dont la génine est de nature stéroidique.Au résidu obtenu, nous avons ajouté 5 ml de mélange chloroforme /éthanol (4-1 v/v). Après macération pendant 1 heure, la solution est agitée de temps à autre avant d’être filtrée.Ensuite dans chaque tube, nous avons ajouté 2 gouttes de lessive de soude diluée au 1/5 dans l’alcool à 95°C. Après agitation, nous avons vérifié si le pH est bien alcalin.Les alcaloïdes sont des substances azotées d’origine végétale. Ils présentent des réactions de précipitations avec les réactifs généraux des alcaloïdes.Les caractérisations générales des alcaloïdes sont des réactions de précipitation. En solution aqueuse acide (pH compris entre 1 et 2), les sels d’alcaloïdes donnent avec les complexes iodés des métaux lourds des précipités colorés caractéristiques.

Caractérisation spécifique: identification par CCM

Préparation de la solution extractive Nous avons humecté 1 g de poudre de drogue avec quelques gouttes d’ammoniaque diluée au ½. Après agitation avec 15 ml de chloroforme pendant 10 mn, nous avons filtré en recueillant la solution dans une capsule. Le chloroforme a été évaporé au bain-marie et le résidu repris par 0,5 ml de méthanol.Après examen sous lampe UV, la plaque est passée à l’étuve durant 10 mn afin d’éliminer totalement la diéthylamine. Nous avons pulvérisé le réactif de DRAGENDORFF convenablement dilué.Nous avons disposé des rats de souches WISTAR dont le poids varie entre 120 et 190 g répartis en 4 lots de 3 rats. Les rats sont des femelles et ont été fournis par l’animalerie du laboratoire de toxicologie de la faculté de Médecine et de Pharmacie de l’UCAD.Il consiste en la détermination de la dose toxique qui tue 50 % des rats soumis à l’action du produit. Elles consistent à déterminer les doses maximales qui entrainent 0 % de morts et les doses minimales qui entrainent 100 % de morts.

Nous avons utilisé la méthode par classe de toxicité aigue qui est une alternative développée pour remplacer la DL50. C’est une méthode séquentielle utilisant trois animaux de même sexe par étape (OCDE, 2001). Ces essais préliminaires seront effectués par voie orale sur 4 lots de 3 rats femelles. Le premier lot est traité à 0,015 g /Kg et les trois autres lots sont traités à 1g/Kg ; 2g/Kg ; 5g/Kg. Nous avons commencé par la dose la plus forte qui est de 5g/Kg et la dose la plus faible qui est de 0,015g/Kg aux deux premiers lots et en fonction des résultats obtenus nous avons ensuite donné les autres doses.

Description de la population étudiée

Les résultats de cette étude ont porté sur 101 malades souffrant de la maladie hémorroïdaire dont 60 hommes et 41 femmes d’origines diverses.Le cas associant les hémorroïdes externes et internes est beaucoup plus nombreux dans les deux sexes.  Répartition selon l’âge et le sexe La répartition de la population étudiée selon leur âge et leur sexe est exprimée dans le tableau II66 La maladie hémorroïdaire est plus retrouvée chez les hommes d’après notre enquête. L’âge moyen est plus élevé chez les hommes que chez les femmes de même que l’âge minimal et l’âge maximal mais il n’ya pas une grande différence. 32 ans est l’âge le plus retrouvé chez les femmes et 40 ans chez les hommes.Contrairement chez les hommes, nous n’avons pas eu des cas d’échec chez les femmes pour les hémorroïdes internes et pour les hémorroïdes externes nous avons eu qu’un seul cas d’échec.

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