Développement d’une démarche de simulation des déplacements des visiteurs sur le site du Mont Saint Michel

Des sites particuliers

Parmi ces sites patrimoniaux, certains se distinguent par leur qualité, les valeurs qu’ils transmettent, leur singularité et leur unicité, leur notoriété et la reconnaissance qu’ils ont acquises et qui les portent auͲdelà du territoire local. Ils sortent du lot commun et peuvent ainsi être considérés comme des hauts lieux patrimoniaux, dans certains cas reconnus internationalement, et faire l’objet d’un fort intérêt de la part d’individus ou groupes d’individus depuis plusieurs siècles.
Les hauts lieux ont en commun d’être « à la fois une localisation géographique particulière, vécue comme étant singulière en raison de sa forte charge symbolique, et un lieu qui rend possible l’expression d’une adhésion individuelle à une idéologie collectivement partagée » [Debarbieux, 2003]. Valéry Patin (2005) précise que « les hauts lieux qui accèdent alors au statut de monuments et sites nationaux symbolisent tous un aspect du génie national, religieux, architectural ou militaire ».
Ils contribuent alors aux cohésions nationales et « les plus sacrés sont l’objet de vénérations, de pèlerinages, qui sont souvent sources d’identité collective » [Brunet et al, 1993]. Cette expression, utilisée d’abord en référence à la religion, sert aujourd’hui à désigner des lieux clés et connus liés à différentes valeurs comme par exemple à celle de la mémoire (Auschwitz, Hiroshima…), du pouvoir (capitales d’Etat), de la nature (parcs nationaux)…
Certains sites ont acquis une reconnaissance internationale par l’attribution du statut de patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Ainsi, depuis 1972, 936 biens6 (dont 35 en France) parmi lesquels 725 biens culturels, 183 biens naturels et 28 biens mixtes (culturels et naturels) ont été sortis du lot car ils ont été considérés comme porteurs d’une « valeur universelle exceptionnelle » pour l’humanité, constituant ainsi « l’essence du patrimoine commun de l’humanité » [GravariͲ Barbas et Jacquot, 2010]. L’évaluation de cette « valeur universelle exceptionnelle » s’appuie sur une liste de dix critères parmi lesquels figurent « la rareté, l’exemplarité, l’intégrité du bien, sa capacité à transmettre une information sur le plan artistique, historique, paléoͲenvironnemental… » [Gauchon, 2010]. Ce classement est d’ailleurs devenu un enjeu touristique important puisque des circuits reposent sur la visite des lieux classés [Equipe MIT, 2011]. L’inscription donne aussi une visibilité certaine à ces monuments qui peuvent ainsi s’appuyer sur cet acquis pour promouvoir leur aspect exceptionnel et donc incontournable.
Ces sites font donc partie des sites remarquables, et justement « la mobilité touristique consiste à visiter les œuvres remarquables » [Violier, 2009], qui sont représentatives et emblématiques d’un pays, d’une région, d’une culture…, qui produisent une forte impression sur les visiteurs et où s’expriment des croyances, des admirations, de la surprise et de l’étonnement… [Thibault, 2009]. Parce qu’ils sont emblématiques, très connus, très attractifs, les grands sites connaissent généralement une fréquentation ancienne et très importante. Ils deviennent alors des hauts lieux du tourisme (Tour Eiffel, Pyramides d’Egypte, cités grecques…).

Patrimoine et tourisme

Emergence du couple tourisme/patrimoine

C’est au cours du 18 ème siècle que ces deux notions émergent et au cours des deux siècles suivants qu’elles vont prendre de l’ampleur [Patin, 2005]. Le mouvement touristique est initié avec le Grand Tour 7 et les voyages en Italie d’artistes européens, mais également avec les découvertes archéologiquesqui débutèrent au 19 ème siècle. La curiosité des touristes porte sur les paysages offerts par certains espaces naturels mais également sur les traces et paysages produits par les civilisations anciennes et les sociétés du passé. Un nouveau regard est ainsi porté sur ces lieux, monuments, objets … jugés dignes d’être conservés et restaurés et devenant alors du patrimoine [Equipe MIT, 2011] qu’il faut voir et découvrir. Au cours des deux derniers siècles, la découverte des sites patrimoniaux s’est étendue par lenombrede lieux concernés : l’intérêt du touriste, au départ voué à quelques périodes historiques, s’est porté sur des œuvres de plus en plus nombreuses et contemporaines. Auparavant réservée à un petit nombre de personnes, cette pratique touristique s’est également étendue à un plus large public avec l’industrialisation du tourisme [Equipe MIT, 2011] (création de voyagistes professionnels ; apparition des guides de voyage ; démocratisation des modes de transport : chemin de fer, automobile, avion et lowͲcost ; diffusion d’images du site sous la forme de cartes postales, timbresͲpostes, souvenirs…). Ces sites culturels et naturels sont ainsi devenus au fil du temps des attractions touristiques et le patrimoine l’un des éléments de la mise en tourisme des lieux touristiques comme de leur pérennité [Equipe MIT, 2011].

Relations entre tourisme et patrimoine

Le tourisme et le patrimoine sont deux phénomènes qui se sont coͲconstitués au fil du temps. Ils sont indissociables et leurs principes, de conservation ou d’accessibilité, peuvent être contradictoires.
Ainsi, les chiffres exposés précédemment impressionnent et contribuent à percevoir le phénomène touristique comme une quantité d’individus, une masse consommatrice et dévoreuse de sites sensibles, fragiles et rares (dont la publicité est par ailleurs orchestrée) qu’il convient de protéger et de préserver afin d’en assurer la transmission. De plus, quelle que soit l’échelle considérée ou la nature de la destination, « le développement touristique traditionnel a longtemps fonctionné sur un modèle de croissance extensif, luiͲmême basé sur l’augmentation constante du nombre de visiteurs (indépendamment de la capacité d’accueil des territoires) et la priorité des bénéfices à court terme » [Vles, 2005], contribuant à donner une image négative au tourisme.
Cependant, la pression induite par la fréquentation sur les sites concernés a ou a eu des effets, inévitables, mais différents selon la nature et la taille du site : positifs ou négatifs, plus ou moins impactant ou perturbateurs pour le site, le lieu, le milieu, son environnement, mais également pour les différents acteurs du tourisme et du patrimoine.
Le tourisme transforme bien les lieux puisque la présence des visiteurs implique des aménagements d’accès et d’accueil adéquats plus ou moins bien adaptés et intégrés, et peut amener une marchandisation du site…. L’intensité de cette fréquentation modifie également l’ambiance et la perception des lieux. Bien que ces processus soient ressentis, appréciés ou attendus de manière différentes selon les individus (sentiments variables selon les normes sociales, les attentes et les intérêts de chacun), ils peuvent entraîner une banalisation, une altération, une dégradation, voire une destruction des lieux. Ces modifications interviennent sur le plan esthétique, physique etécologique (perte de valeurs patrimoniales, de leur authenticité et finalement de leur intérêt), sur le plan social (pour les habitants et leur lieu de vie), mais aussi sur le plan de la découverte, des émotions et de l’émerveillement recherchés par certains visiteurs. Inversement, outre les retombées économiques et les emplois créés pour certains territoires et certaines régions, la présence des visiteurs peut entraîner une mise en valeur, une restauration de sites périphériques voués à la disparition ou à l’oubli. D’ailleurs, Violier (2009) remarque que « les sites les plus fréquentés sont aussi les mieux entretenus », et ce sont souvent ceux sur lesquels des mesures et des plans de gestion sont mis en œuvre (avec les Opérations Grands Sites par exemple).

Les enjeux de la maîtrise de la fréquentation

L‘évolution du tourisme « a conduit à organiser le patrimoine culturel de manière à le proposer plus largement à la visite, à le constituer en objet d’attraction, à accroître sa contribution au développement économique » [Patin, 2005]. Cependant, mal géré, mal maîtrisé, cet afflux de visiteurs entraîne des risques pour l’esprit des lieux , les qualités patrimoniales du site, l’agrément de la visite et la qualité de vie des habitants du site et de ses environs [Thibault, 2009]. Inversement des décisions de conservation limitatives peuvent amener celuiͲci à se figer (« dérive du parc à thèmes » [Vourc’h, 1999]) ou devenir plus difficilement accessible (sur le plan physique et social).
Cela entraîne un questionnement quant à la manière d’accueillir un nombre important de visiteurs tout en maintenant le potentiel et la qualité du site « dont la valeur exceptionnelle attire autant les habitants que les visiteurs » [Thibault, 2009], de permettre l’accès au plus grand nombre tout en assurant sa préservation. En effet, sa qualité doit être maintenue sans pour autant qu’il soit mis sous cloche.
La question est également de savoir de quelle manière et dans quelle mesure la fréquentation et les pratiques touristiques doivent et peuvent s’adapter aux caractéristiques du site (qu’il soit historique, naturel ou urbain, un lieu clos ou un lieu ouvert ), alors que jusqu’à récemment, dans de nombreux cas, ce sont ces espaces qui se sont adaptés ou ont subi cette fréquentation (Pont du Gard, Pointe duRaz, Cap Fréhel…).

Le Mont Saint Michel, la baie et le projet : restauration et requalification d’un site

HautͲlieu de la chrétienté depuis de nombreux siècles, hautͲlieu du tourisme aujourd’hui, le MontͲSaintͲMichel, son image et son identité (spirituelle et maritime) sont menacés par les effets des politiques de poldérisation de la baie et d’aménagements du site. Pour ralentir les processus de sédimentation et de continentalisation, le MontͲSaintͲMichel fait actuellement l’objet d’une opération de rétablissement de son caractère maritime. Ses objectifs sont de restaurer le paysage autour du Mont, de restituer l’esprit des lieux, tout en améliorant les conditions d’accueil des visiteurs (accès au site, structures d’accueil, services touristiques…). Ce projet s’inscrit dans une logique de développement et de gestion durable en cherchant à concilier l’activité touristique de masse et la protection d’un site patrimonial.
Cela implique de prendre en compte son environnement, son paysage maritime : « écrin » modifié par les politiques d’aménagement et leurs effets sur les abords du MontͲSaintͲMichel. En effet, le MontͲSaintͲMichel ne s’appréhende pas uniquement au travers de son patrimoine bâti, il s’envisage plutôt dans sa globalité, intégrant le patrimoine naturel qui l’entoure. D’ailleurs, ce sont bien le monument et la baie qui sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco (1979) et qui font l’objet de nombreuses mesures de protection. De plus, ce projet est associé à l’Opération Grand Site dans une optique de mise en valeur et de développement économique de la baie [Dufour, 2006].
Il s’agit aussi de reconsidérer les espaces d’accueil du site. Près d’un million de véhicules y viennent chaque année [Odit France, 2005] en transitant par les régions avoisinantes. Les effets cette fréquentation sur le site sont perceptibles : files de voitures en haute saison, parkings submersibles, peu de services et d’informations touristiques ou de signalétiques avant d’arriver au Mont [Mayo, 2007] et enfin dénaturation ou altération du paysage.
Le projet de rétablissement du caractère maritime du MontͲSaintͲMichel consiste à reculer les aires de stationnement sur le continent, à 2,5 kilomètres du cœur du site, à aménager des structures d’accueil et d’informations dédiées aux visiteurs et à proposer des services d’accès au site (navettes). Enfin l’aménagement le plus radical consiste à remplacer une partie de la digue route, qui relie actuellement le site au continent, par une passerelle et un gué submersible, permettant à la mer et au Couesnon d’entourer le Mont et de créer ainsi des courants et des effets de chasse propices à la migration des sédiments auͲdelà du Mont. Au final, le Mont devrait retrouver en partie son insularité et donc son histoire.
Le patrimoine naturel de la baie « Le MontͲSaintͲMichel est érigé dans une baie aux paysages et aux écosystèmes remarquables » (SMBMSM, 2011). En effet, la baie du MontͲSaintͲMichel est une zone d’hivernage d’importance internationale pour les oiseaux d’eau [Le Mao et al, 2004]. De nombreuses espèces ont été recensées (132 au total) et nombre d’entre elles font l’objet de mesures spécifiques de conservation tel que l’huîtrierͲpie ou le pluvier argenté au sein des limicoles, le tadorne de belon et la macreuse noire parmi les canards [Mary, 2010]. La richesse de ce patrimoine ornithologique et la présence de nombreuses espèces de poissons et mammifères marins (phoqueͲveau marin, grand dauphin) est « directement liée aux ressources alimentaires et plus particulièrement à la productivité des peuplements benthiques d’invertébrés de l’estran» [Le Mao et al., 2004 ; Mary, 2010].
La baie abrite également des bancs coquilliers et surtout des récifs d’hermelles qui sont les plus vastes d’Europe. Ces récifs forment un « biotope favorable au développement d’une importante biodiversité » [Mary, 2010] et donc « véritable trésor pour le patrimoine naturel de la baie » [Lefeuvre, 2010].
Enfin, les marais salés appelés localement herbus ou présͲsalés, se répartissent sur près de 41 km², principalement dans la baie orientale. C’est la plus importante superficie d’herbus des côtes atlantiques françaises. Ce sont aussi les plus riches en espèces végétales (67 plantes espèces répertoriées) [Lefeuvre, 2010 ; Mary, 2010] et ils « jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement de l’écosystème côtier, qui découle à la fois de leur productivité et de leurs fonctions d’accueil et de disponibilité en ressources pour un certain nombre d’espèces [Mary, 2010].
La mise en valeur et l’exploitation des ressources et de l’espace dans la baie du MontͲSaintͲ Michel a commencé à partir des 7 ème et 8 ème siècles, d’abord par la colonisation et l’aménagement des îles pour des raisons religieuses puis militaires, ensuite par la poldérisation du secteur sud de la baie et en parallèle par le prélèvement des ressources biologiques [Le Mao et al., 2004]. Au fil des siècles, la baie du Mont Saint Michel est ainsi devenue le support de nombreuses activités humaines professionnelles (pêche, conchyliculture, élevage ovin) et de loisirs (chasse, pêche, découverte de la nature et du patrimoine culturel, pratiques sportives) [Mary, 2010 ; Verger, 2005 ; Le Mao et al., 2004 ; Mongruel,2002].

Appréhender les choix des visiteurs

Dans l’optique d’améliorer et de compléter les comportements des agents visiteurs, une démarche exploratoire de modélisation statistique a été entreprise. Elle vise à approfondir les résultats issus des QCM Bountîles et poursuit deux objectifs :
Ͳ d’une part, tenter de mettre en relation des variables qualitatives issues des données de l’observatoire afin de dégager des conditions de visite ou des profils spécifiques à un comportement plutôt qu’à un autre. Les résultats, s’ils sont concluants, permettraient alors d’affiner les règles de comportement des visiteurs et les paramètres d’entrée des modèles informatiques.
Ͳ d’autre part, cette analyse permet de tester la qualité des données issues des QCM, et notamment la bonne compréhension des questions par les visiteurs.
Après un premier essai peu convaincant sur la satisfaction des visiteurs en raison d’un échantillon trop faible de visiteurs insatisfaits de leur visite (4 % des visiteurs de l’échantillon sur lequel se base ces analyses se sont déclarés déçus, très déçus ou indifférents), nous avons choisi de cibler un autre aspect important : la propension des visiteurs à réaliser la traversée vers le MontͲSaintͲMichel à pied ou à emprunter le service de navettes.

Méthode

L’objectif méthodologique est ici de comprendre ce qui peut influencer un visiteur à choisir la marche à pied comme moyen d’accès au MontͲSaintͲMichel une fois les travaux terminés. Pour cela, la méthode de modélisation par régression logistique a été choisie. Elle permet d’identifier les facteurs environnementaux (conditions de visite), socioͲéconomiques (profil du visiteur…), comportementaux (activités réalisées…) pouvant influencer de manière significative le comportement d’une variable qualitative : la propension des visiteurs à choisir la marche après les travaux. Selon cette approche, les conditions d’occurrence d’un évènement sont analysées en fonction d’un ensemble de variables explicatives quantitatives et qualitatives [Biba, Thériault et al., 2008 ; Lelong, Lavoie, Thériault, 2009]. Quatre modèles de régression logistique ont ainsi été réalisés avec le logiciel SPSS (Statistic Package for the Social Sciences, IBM).

Table des matières
Introduction générale 
Partie 1 La gestion de la fréquentation de grands sites touristiques 
1 La fréquentation des grands sites patrimoniaux : enjeux et problématique
1.1 Les sites patrimoniaux : hauts lieux et grands sites
1.2 Patrimoine et tourisme
1.3 Vers une gestion durable de la fréquentation touristique
1.4 Les enjeux de la maîtrise de la fréquentation
2 Le MontͲSaintͲMichel, la baie et le projet : restauration et requalification d’un site
2.1 L’inscription spatiale du site : la baie du Mont Saint Michel
2.2 La trajectoire du Mont Saint Michel : l’évolution de sa fréquentation
2.3 Le Rétablissement du Caractère Maritime du Mont Saint Michel : restaurer l’esprit d’un lieu et préserver un site fortement fréquenté
3 Approche systémique et tourisme : comprendre les mécanismes de la fréquentation pour une gestion intégrée
3.1 L’approche systémique appliquée en baie du Mont Saint Michel
3.2 L’approche systémique pour l’étude du tourisme, du site touristique et leur gestion
3.3 Le système touristique du Mont Saint Michel
Partie 2 La fréquentation touristique du Mont Saint Michel : formalisation des connaissances
4 L’observatoire de la fréquentation touristique : étape de formalisation des connaissances
4.1 L’observatoire Bountîles Mont Saint Michel
4.2 Conception de l’observatoire
4.3 Structure de l’observatoire et formalisation du système touristique du Mont Saint Michel
5 La fréquentation touristique du MontͲSaintͲMichel : image et fonctionnement
5.1 Les flux de visiteurs
5.2 Les publics du Mont Saint Michel
6 L’appropriation du site (avant travaux) par les visiteurs
6.1 Méthode
6.2 Les principaux itinéraires de visite
6.3 Les profils associés aux itinéraires
6.4 Des tendances observées depuis 20 ans
6.5 Conclusion
Partie 3 Développement d’une démarche de simulation des déplacements des visiteurs sur le site du Mont Saint Michel
7 La simulation spatiale et temporelle des déplacements pédestres de visiteurs
7.1 La modélisation multi agents
7.2 Les approches de simulation spatiale des déplacements de piétons
8 Simulation spatioͲtemporelle de la fréquentation touristique du MontͲSaintͲMichel
8.1 Problématique et site
8.2 Méthodologie et description du modèle
8.3 Résultats
9 Perspectives de développement
9.1 Contraintes et améliorations des modèles
9.2 Appréhender les choix des visiteurs
Conclusion générale
Bibliographie
Tables des cartes, des figures, des illustrations, des planches, des tableaux
Table des matières
Annexes 

projet fin d'etude

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