Durée moyenne de scolarisation par pays en 2011

Durée moyenne de scolarisation par pays en 2011

-Faible qualification de la main d’œuvre et précarité de l’emploi chez les femmes et les non diplômés. Ainsi, l’emploi global dans sa grande majorité est peu conforme aux normes de l’emploi décent. C’est ainsi que : • globalement un actif occupé sur 3 est diplômé (23,7% ont un diplôme de niveau moyen et 10,8% un diplôme de niveau supérieur), cette proportion passe de 12,4% dans l’agriculture, à 32,0% dans le BTP, à 44,2% dans l’’industrie pour atteindre 55,7% dans les services ;• près de 2 salariés sur 3 travaillent sans contrat, notamment dans les secteurs de l’agriculture et du BTP où cette proportion dépasse 90% ; • l’emploi non rémunéré représente 23% de l’emploi au niveau national et 42% en milieu rural ; • près de 8% du volume global de l’emploi est soit occasionnel soit saisonnier, avec une tendance à s’accroitre au cours des trois dernières années où ces types d’emploi représentent 76% des postes nouvellement créés ;• moins de 20% de la population active occupée bénéficie de la couverture médicale (32% en milieu urbain et 4,5% en milieu rural). • Au regard de la disparité de la répartition de l’emploi et de la précarité qui en caractérise une partie, 16% des actifs occupés expriment le désir de changer d’emploi, cette proportion s’élevant à 29% dans le secteur du BTP par exemple. Les raisons évoquées portent sur la recherche d’une meilleure rémunération pour 72%, sur l’inadéquation de l’emploi occupé au regard de leur niveau de formation pour 10%, et sur l’instabilité de l’emploi pour 9% atteignant 18,4% dans le BTP.

Le constat majeur qui ressort de l’analyse du système d’enseignement et de formation est que la problématique du financement ne se pose pas avec acuité au regard de l’effort de l’Etat consenti dans ce domaine. Le défi majeur des pouvoirs publics est d’améliorer la gouvernance du secteur et le renforcement de son articulation interne et son adaptation à son environnement socioéconomique. En effet, l’existence de trois structures composant le système (enseignement scolaire, enseignement supérieur et formation professionnelle) est marquée par un cloisonnement dans la gestion et la mise en œuvre des politiques éducatives. L’absence d’articulation interne réduit l’efficacité des efforts déployés et se matérialise, essentiellement dans la difficulté de conduire des politiques inter et multisectorielles. Celles-ci nécessitent une intégration et une coordination des programmes de l’ensemble des acteurs dans l’espace et le temps. De même, la complémentarité entre l’enseignement général et la formation professionnelle n’a pas encore été réalisée, entraînant d’importantes déperditions dans le système.Le budget alloué au Ministère de la Santé a enregistré un accroissement sensible dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du secteur. Actuellement, le budget alloué au département représente environ 5% du budget général de l’Etat. Or, la norme internationale arrêtée par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) est fixée à 10%. En 2012, 11,9 milliards de DH ont été alloués au secteur dont environ 56% au titre des frais de personnel et 15% pour les dépenses d’investissement.

Evolution du budget de l’Etat et du département de la santé (milliers de DH)

La dépense globale de santé a atteint, en 2010, 47,7 milliards de DH (30,6 milliards de DH en 2006), soit 1500 DH par habitant contre 1002 DH par habitant en 2006, soit une évolution annuelle de 12,5%. Elle représente 6,2% du PIB contre 5,3% en 2006. La source principale de financement de la santé reste les paiements directs des ménages avec 53,6% de la dépense globale de santé (57,4% en 2006), et 44% pour le financement collectif de la santé (fiscalité nationale et locale 25,2% et assurance maladie 19%). La couverture médicale est passée de 17% à 19% entre 2006 et 2010, grâce à l’extension de l’assurance maladie obligatoire. La population couverte par Selon l’enquête sur les niveaux de vie des ménages de 2007, l’hygiène et les soins de santé représentent le quatrième poste de dépenses des ménages marocains à l’échelle nationale, avec une dépense annuelle moyenne par personne de 809,2 DH contre 627 DH en 2001. Par milieu de résidence, les citadins ont une dépense plus de deux fois supérieure à celle des ruraux, soit respectivement 1055 DH et 488,9 DH. Pour la classe la moins aisée, cette dépense atteint 199,63 DH contre 1993,5 DH chez la classe la plus aisée.

 

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