Mémoire Online: Efficacité des dépenses publiques en capital humain sur la croissance économique

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EPIGRAPHE
DEDICACE
Remerciements
Tables des Matières
Liste des Abréviations
Liste des Graphiques et Tableaux
Introduction Générale
1.Problématique
2. Hypothèses du travail
3. Objectif de l’étude
4. Méthodologie du travail
5. Revue de littérature
6. Délimitation spatio-temporelle
7. Subdivision du travail
Chapitre I. Relation Capital Humain-Croissance économique
I.1. Théories de la Croissanceéconomique
I.1.1. Comptabilité de la Croissance
I.1.2. Le Modèle de SOLOW
I.1.2.1. Le Modèle sans progrès technique de base
I.1.2.2. Le Modèle de SOLOW avec progrès technique
I.1.2.3. Limites et dépassement du Modèle de SOLOW
I.2. Capital Humain et Croissance économique
I.2.1. LeModèle de Mankiw, Romer et Weil
I.2.2. Capital humain et progrès technique
Chapitre II. Aperçu de l’économie Congolaise et des dépenses éducatives de l’Etat: 1980 à 2010
II.1. Développements de l’activité économique
II.2. Evolution des finances publiques
II.3. Système éducatif Congolais
II.3.1. Administration du système éducatif
II.3.2. Structure du système éducatif
II.3.3. Financement du système éducatif en RDC
Chapitre III. Analyse empirique et interprétation des résultats
III.1. Spécification du modèle économétrique de croissance
III.2. Données, Méthodes et résultats de l’estimation
III.2.1. Tests de Stationnarité
III.2.2. Test de Cointégration
III.2.3. Estimation du modèle à correction d’erreur (MCE)
III.2.4. Commentaires des résultats etre commandations
Conclusion
Bibliographie
Annexes

Résumé sur croissance économique

Chapitre I. Relation Capital Humain  –  croissance économique
Ce chapitre aborde de façon théorique la relation existant entre le capital humain et la croissance économique. Il est subdivisé en deux sections. La première section présente les théories de la croissance économique en partant du modèle de SOLOW(1956) qui est le point de départ de plusieurs tentatives visant à expliquer analytiquement les différentiels de revenus entre les pays. La deuxième section par contre discute sur le rôle du capital humain dans le processus de la croissance économique à long terme.
I.1. Théories de la Croissance économique 
La croissance économique, par son importance en termes de création de richesses, de prospérité et d’amélioration des niveaux de vie a été et continue d’être l’une des préoccupations majeures de la science économique. PERROUX(1958) la définit comme « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues, d’un indicateur de dimension, le produit global net en termes réel ». Les principales questions abordées par cette riche littérature sont liées à la vitesse de croissance : Qu’est ce qui explique que certaines nations connaissent des taux de croissance plus rapide que d’autres, autrement quels sont les déterminants de la croissance économique. Plusieurs modèles de croissance ont été proposés dans ce sens. La théorie moderne de la croissance économique trouve ses origines dans les contributions de SOLOW et SWAN dans les années 50. Les premiers modèles de croissance néoclassiques considéraient deux facteurs de production, le capital et le travail et mettaient l’accent sur l’accumulation du capital comme facteur de croissance. Le modèle de SOLOW proposé en 1956 constitue le point de départ et la pierre angulaire de beaucoup d’analyses et de modèles proposés par la suite. Avant de passer à l’analyse rigoureuse de ce modèle, nous présentons d’abord la comptabilité de la croissance.
I.1.1. Comptabilité de la croissance
La comptabilité de la croissance est une technique qui consiste à décomposer la croissance de l’output selon les contributions de chaque facteur de production, à savoir le capital, le travail et d’attribuer la partie non expliquée par ces deux facteurs au progrès technologique ou à ce qui est communément appelé la productivité totale des facteurs (PGF). Cette productivité des facteurs est supposée capter l’impact des aspects non tangibles du progrès qui permet au travail et au capital d’accroître leurs productivités. Elle a comme soubassement théorique le modèle de SOLOW. La comptabilité de la croissance n’est pas une théorie en elle-même et ne permet pas de dire quels sont les facteurs ou instruments de politique économique ou sociale ayant eu les plus d’influence sur la croissance et n’a par conséquent pas d’implications directes en matière de politique économique. Généralement cet exercice peut être vu comme une étape préliminaire pour l’analyse des déterminants fondamentaux de la croissance économique. Elle suppose évidemment que les facteurs de production sont indépendants des facteurs derrière le changement technologique. La mécanique de cet exercice a pour point de départ une fonction de production néoclassique donnée comme suit
……..
1.1.2.3. Limites et dépassement du Modèle de SOLOW
Les analyses théoriques des facteurs explicatifs de la croissance économique ont évolué dans le temps. C’est SOLOW (1956) qui a montré qu’il existe une croissance de long terme stable, dont le rythme ne dépend que des évolutions de la population et de la technologie. Pour lui, la croissance suppose donc un développement du capital par l’investissement et un accroissement de la population. La croissance est dans ce cas bornée par un rythme d’accroissement naturel considéré comme une donnée exogène. La croissance du capital est quant à elle limitée par la loi des rendements décroissants, et à long terme les rendements d’échelle constant. Le modèle de SOLOW inclut néanmoins le progrès technique, susceptible d’améliorer la productivité des facteurs. Mais il s’agit d’un progrès technique exogène, c’est-à-dire non expliqué par l’analyse économique. Cette externalisation de facteurs de production réduit ainsi le pouvoir explicatif de ce modèle de croissance.
En effet, un défaut majeur du modèle de SOLOW est que le taux de croissance de long terme dépend de deux facteurs (taux de croissance de la population et niveau du progrès technologique) qui ne sont pas déterminés par le modèle lui-même, ils sont exogènes au modèle. Pour la croissance de la production par tête, seul le progrès technologique importe, et puisque cette variable est exogène dans le modèle, le taux de croissance de la production par tête lui-même est exogène. Donc ce n’est pas une théorie de croissance endogène dans laquelle le taux de croissance du PIB par tête est déterminé par le modèle. C’est dans ce contexte que les nouvelles théories de la croissance endogène remettent en question l’idée d’un progrès technique exogène du modèle de SOLOW.
Une seconde limite du modèle parait évidente sous l’hypothèse de la décroissance de la productivité marginale du facteur capital qui stipule que le taux de croissance du stock du capital per capita ainsi que sa productivité marginale diminue avec l’augmentation du stock de capital, et si le progrès technique est le même partout dans le monde, les pays en développement doivent rattraper les pays développés. Or, il n’en est rien du tout concernant beaucoup de pays en développement. En réaction aux défauts de la théorie néoclassique de la croissance et de son incapacité à expliquer une partie des faits observés, le milieu des années 80 a vu émerger un groupe de modèles expliquant la croissance à long terme de façon endogène par la relaxation des hypothèses de rendements décroissants du capital et en rendant le progrès technique endogène au modèle. Ces théories sont qualifiées de théories de croissance endogènes par ce qu’elles cherchent à expliquer la croissance par des variables déterminées de façon endogène dans le modèle.
Les principaux apports de ces théories consistent d’une part dans l’introduction de l’éducation et le remplacement de la vision restreinte du capital comme étant le stock physique par une notion plus large incluant le savoir et le stock de connaissances accumulées dans la nation, on parle alors de capital humain et par conséquent le rôle de l’éducation est mis en exergue. Il consiste d’autre part, dans l’introduction de la possibilité d’externalités. Ces externalités qui proviennent de la diffusion du savoir et des bénéfices externes du capital humain contribuent à faire obstacle aux rendements décroissants du capital physique accumulé. Le développement de la recherche et développement et le processus d’innovation, facteur central dans ces modèles dépend ou peut être influencé par les politiques publiques (incitations fiscales, protection des droits de propriété intellectuelle, fourniture d’infrastructure de services, etc.) La conséquence de ceci est que le taux de croissance à long terme peut être influencé par les interventions publiques. L’Etat a donc un rôle important à jouer dans la détermination du taux de croissance économique à long terme.
En somme, les théories de la croissance endogène mettent ainsi en évidence quatre facteurs qui influent sur le taux de croissance d’une économie. Les infrastructures publiques constituent donc un facteur de croissance qui engendre des rendements croissants à long terme en raison des économies internes qu’elles permettent pour les producteurs privés. Une analyse de BARRO en 1990 a soulignée ainsi que les infrastructures facilitent la circulation des informations, des personnes et des biens. L’impôt destiné à financer ces investissements, joue dans ce cadre un rôle positif sur la croissance et non seulement un effet de désincitation sur le secteur privé. La recherche développement, introduite dans les travaux de ROMER, est considérée comme une activité à rendement croissant, du double fait que la connaissance est un bien non rival et que le coût de son appropriation est pour chaque chercheur minimal. La croissance économique résulterait ainsi d’une activité d’innovation, engagée par des agents qui espèrent en tirer profit. Ce faisant, le progrès technologique prend une place importante dans la croissance économique, de même que l’éducation et la R & D qui constituent l’une des principales sources d’innovation technologique. Ce type de modèle lie donc la croissance au stock de capital humain existant [nous y reviendrons au point 1.2.2].
LUCAS (1988), quant à lui, élargit le concept de capital et suggère que l’accumulation du capital humain serait le moteur même de la croissance à cause des effets externes qui affectent les rendements décroissants dans la production. Ce capital est défini comme le stock des connaissances valorisables économiquement et incorporés aux individus (qualification, état de santé, hygiène,…). LUCAS développe dans son analyse, le capital humain qui est volontaire, qui correspond à une accumulation de connaissances (Scholling) et l’accumulation involontaire (Learning by doing). En outre, la productivité privée du capital humain a un effet externe positif car, en améliorant son niveau d’éducation et de formation, chaque individu augmente le stock du capital humain de la nation et par la même contribue à améliorer la productivité de l’économie nationale.
Dans la lignée des travaux de ROMER (1986), d’autres recherches attribuent la croissance économique à l’accumulation de capital physique. Ils ne rompent pas totalement avec l’hypothèse des rendements constants, car ils considèrent qu’il en va ainsi pour chaque entreprise ; mais qu’en revanche, il existe des rendements d’échelle croissants liés aux externalités positives des investissements. Ainsi, le Learning Spillover, du fait de la circulation de l’information, permet aux entreprises de bénéficier de l’accumulation des savoirs faire entrainés par l’accumulation du capital physique.
I.2. Capital Humain et Croissance économique  
Les implications du modèle de croissance avec capital humain sont que, toutes choses restant égales par ailleurs, une économie qui bénéficie d’un stock initial du capital humain important va s’adapter beaucoup plus vite à des nouveaux  procédés technologiques et va croitre plus vite qu’une autre, qu’un niveau faible de capital humain entraine la possibilité de non développement. Il apparaît donc que le capital humain issu de l’éducation est traité comme du capital dont l’accumulation élève le niveau de production ou comme un facteur favorisant directement les innovations et l’adaptation au changement. Partant de cette réflexion, MANKIW, ROMER et WEIL(1992) reprennent les fondements du modèle de SOLOW dans le quel ils incorporent le concept de capital humain.
I.2.1. Le Modèle de MANKIW, ROMER ET WEIL : Cadre Théorique  
Les principales critiques adressées au modèle de SOLOW(1956) par les théories de la croissance endogène ont mises à mal le cadre de la présentation néoclassique standard jusqu’à l’invalider de l’analyse du phénomène de croissance à long terme. Cependant, MANKIW, ROMER et WEIL(1992) à l’issu de leurs travaux ont conclu que la croissance économique pouvait bien être expliquée dans le modèle de croissance de base, mais éventuellement augmenter du capital humain. Ainsi, on obtient une fonction Coob-douglas de la forme suivante :
K représente le capital physique, H le capital humain, L le travail et A le progrès technique. Le travail L est supposé augmenter à un taux exogène n du fait de la croissance de la population et de l’augmentation de manière exogène de la productivité du travail. Le progrès technique est exogène et croit au taux. Le modèle suppose aussi qu’une fraction constante de la production,  est investie dans chaque type de capital..

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