Estimation de la colonisation par les champignons endomycorhiziens

Estimation de la colonisation par les champignons endomycorhiziens

Le taux de colonisation a été estimé selon la méthode de Trouvelot et al., (1986) en utilisant le programme informatique MYCOCALC (www.dijon.inra.fr/Mychintec/Mycocalc- prg/downlood.html). Une trentaine de fragments de chaque échantillon racinaire colorés ont été disposés parallèlement entre lame et lamelle (Fig. 24) puis examinés au microscope photonique(x10) et annotés selon un barème de classe. Ce barème permet d’estimer le degré de la colonisation mycorhizienne de chaque fragment au moyen de 6 classes noté de 0 à 5 (Fig. 25) et la richesse arbusculaire par 4 classes notées A0, A1,A 2,et A3 (Fig. 26).Cette méthode calcule cinq (05) paramètres de la colonisation à savoir:F% : fréquence de la colonisation mycorhizienne (% du nombre de fragments racinaires mycorhizés), elle reflète l’importance de la colonisation du système racinaire.M% : intensité de colonisation du cortex racinaire (proportion du cortex colonisé estimée par rapport au système radiculaire entier et estimée en %).m% : Intensité de la colonisation développée dans la partie mycorhizée du système racinaire (proportion du cortex colonisé dans la partie endomycorhizée du système racinaire, exprimée en %).A% : Teneur arbusculaire de la colonisation ramenée au système radiculaire entier (proportion du système racinaire renfermant des arbuscules, exprimée en %).a% : Teneur arbusculaire de l’infection dans la partie mycorhizée du système radiculaire (proportion de la colonisation renfermant les arbuscules, exprimée en %).Le calcul de ces paramètres est réalisé en utilisant les formules de calcul décrites en annexe 4, intégrées dans un programme informatique mis au point par Trouvelot et al., (1986).

Caractéristiques physico-chimiques du sol

De l’hiver 2010 à l’hiver 2011, nous avons pu déceler une richesse fongique remarquable se traduisant par quelques 130 espèces, dont nous pensons avoir identifié au moins 105 d’entre elles. Les espèces non identifiées présentent nombreuses difficultés dans la similitude des caractères notamment les champignons à lames et méritent d’être réexaminées.site à un autre. Il en est de même pour le pH Kcl qui exprime l’acidité d’échange ou l’acidité potentielle. C’est un indice d’expression des degrés de saturation du complexe adsorbant, ainsi que la nature chimique des ions fixés. Dans notre étude, nous avons mesurés l’acidité d’une suspension de chlorure de potassium (Kcl 1N), avec un rapport terre /solution normalisé (Delcour, 1981).La complexité de l’identification est liée, par ailleurs à des contraintes d’ordre technique car dans ce type de travail mycologique, il est souhaitable d’utiliser des tests à base de réactifs chimiques, l’examen microscopique des spores et les méthodes de biologie moléculaire.Ce travail est rendu plus difficile par le fait qu’une bonne observation des macromycètes doit s’effectuer à différents stades de leur vie en raison des modifications de leurs couleur et forme.Chaque espèce identifiée a fait l’objet d’une fiche descriptive contenant les informations.

Le reste des informations tels le site et la date de cueillette a été mentionné dans le tableau récapitulatif n° 5 de tous les champignons récoltés.Il est évident que nous avons complété ces fiches descriptives grâce au support iconographique. L’identification a été menée grâce aux guides de champignons suivants : Lamaison (1998) ; Lemoine (1996) ; Polese (2000) ; Laurent (2003), Eyssartier et al. (2004), Courtecuisse & Duhem (2000) réimpression premier semestre 2007, Romagnezii (1970, 1971, 1973), Becker (1983), Moreau & Rouard (1988), Leoni & Ferreri (1992) et Dufour (1891)… ainsi qu’à d’autres sources.Les résultats de l’inventaire fongique sont présentés de 2 manières :(Sites 1 : subéraie de Brabtia, 2 : peuplement mixte d’El Djer El Ouassaa, 3 : subéraie incendiée, 4 : Peuplement de chêne-liège mélangé avec Acacia à proximité des locaux administratifs du PNEK, 5 : Arboretum du Tonga, 6 : Peuplement mélangé Acacia-Eucalyptus assaini en 2008, 7 : Station d’El Haddada).(x) Les espèces dont l’identification n’est pas sûre(*) Les espèces mycorhizogènes connus de la littérature.

Les résultats concernant les analyses physico-chimiques du sol sont résumés dans le tableau ci-dessous :S1 : forêt de chêne-liège pur.S2 : peuplement de chêne-liège en mélange avec l’Acacia. S3 : sol du S1 en mélange avec 1/3 de la litière d’Acacia.site à un autre. Il en est de même pour le pH Kcl qui exprime l’acidité d’échange ou l’acidité potentielle. C’est un indice d’expression des degrés de saturation du complexe adsorbant, ainsi que la nature chimique des ions fixés. Dans notre étude, nous avons mesurés l’acidité d’une suspension de chlorure de potassium (Kcl 1N), avec un rapport terre /solution normalisé (Delcour, 1981).De l’hiver 2010 à l’hiver 2011, nous avons pu déceler une richesse fongique remarquable se traduisant par quelques 130 espèces, dont nous pensons avoir identifié au moins 105 d’entre elles. Les espèces non identifiées présentent nombreuses difficultés dans la similitude des caractères notamment les champignons à lames et méritent d’être réexaminées.

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